Avec le redécoupage des cantons et la mise en place d’un nouveau mode de scrutin, les hommes vont perdre beaucoup à l’occasion des prochaines élections départementales. La réforme territoriale a en effet introduit la parité de manière forcée en obligeant la constitution de binômes formés de candidats des deux sexes. Forcément, et surtout parmi les élus masculins, personne ne vous dira que c’est une mauvaise chose. Mais ils doivent bien ronger leur frein, tout de même, nos élus…
A l’issue des prochaines élections départementales (ex cantonales), l’égalité entre les sexes sera de mise au sein des nouvelles assemblées. Et c’est le moins que l’on puisse dire, les femmes vont (enfin) pouvoir donner de la voix ! Rendez-vous compte, elles n’étaient que trois parmi vingt-sept élus dans le Cantal ! Le 29 mars au soir, elles seront quinze, pour autant d’hommes ! L’infographie ci-dessous montre bien à quel point la gestion des départements est depuis longtemps une affaire masculine. Le Puy-de-Dôme faisait un peu mieux que ses voisins, les dames représentant un peu moins d’un tiers des conseillers généraux, mais on n’était loin du compte malgré tout.
La sous représentation féminine était d’autant plus flagrante que le recensement de la population fait état de plus de dames que de messieurs. L’écart est certes faible dans les quatre départements auvergnats mais il est toujours à l’avantage du sexe dit « faible ». Un sexe « faible » qui verra son pouvoir renforcer fin mars au détriment du sexe « fort », sérieusement affaibli dans cette affaire.