André Chassaigne est en pleine forme ! Mardi matin, à l’occasion de son traditionnel point presse hebdomadaire, la figure de proue du Front de Gauche à l’Assemblée Nationale n’a pas été tendre avec ses « alliés » socialistes.
Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard (…). Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste.
Le député communiste du Puy-de-Dôme a invité le Parti Socialiste « à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons« . Dans sa ligne de mire, le ministre de l’économie, Emmanuel Macron, qui a affirmé dimanche : « le libéralisme est une valeur de gauche« . André Chassaigne a, visiblement, guère apprécié cette dernière sortie. « Macron quand il est arrivé, il me donnait un peu l’impression d’un Saint-Bernard qui vient pour sauver l’économie française« , a lancé l’élu auvergnat à la presse, « tout propre sur lui, il tenait aussi un peu du lévrier dans sa façon d’être. Il se révèle comme étant le chien de garde d’un libéralisme exacerbé et se comporte en cabot qui va mordre les mollets de tout ce qui peut être considéré comme progressiste« .
Que le PS commence à faire le ménage avant de vouloir donner des leçons.
Face à ce qu’il nomme des « macronites » quotidiennes, André Chassaigne s’étonne de l’idée socialiste qui consiste à faire un référendum sur l’unité de la Gauche et considère qu’aller main dans la main aux élections régionales avec une « même base programmatique que le PS » serait « de facto une acceptation de la politique gouvernementale« . « Ils peuvent faire tout le cinéma, la comedia dell’arte qu’ils veulent avec le référendum, tout ça c’est du pipeau », a-t-il insisté.