27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…

26 Mar

Municipales 2014: toujours pas de candidat à Chalus (63) pour le second tour

Quatre communes du Puy-de-Dôme, toutes localisées dans l’arrondissement d’Issoire, n’avaient pas vu la moindre candidature être déposée avant le premier tour des élections municipales. Il s’agissait d’Orsonnette, d’Usson, de Compains et de Chalus. Quatre communes de moins de 1 000 habitants.

Pour le second tour, la donne est un peu différente. La préfecture du Puy-de-Dôme a enregistré et validé des candidatures dans trois des quatre communes. Seuls les électeurs de Chalus, 184 habitants, resteront chez eux, à nouveaux, le 30 mars. En revanche, du côté d’Orsonnette, Usson et Compains, il y aura bien onze candidats pour les onze sièges à pourvoir au conseil municipal.

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Municipales 2014: quatre communes du Puy-de-Dôme sans candidat !

25 Mar

Clermont-Ferrand: l’UDI appelle à voter Jean-Pierre Brenas (UMP) au second tour

Absent du second tour des élections municipales à Clermont-Ferrand après avoir échoué dans ses négociations avec le candidat UMP, les deux forces principales de la liste centriste  « l’Union » sont en désaccord sur l’attitude à adopter dimanche à l’égard de Jean-Pierre Brenas.

Michel Fanget ne donne pas de consigne de vote aux 3 039 électeurs qui ont apporté leur voix à la liste qu’il conduisait le 23 mars. « Nos électeurs sont libres » dit le président du MoDem 63 qui digère difficilement la tournure qu’ont prise les négociations avec l’UMP. Lors d’une conférence de presse, mardi après-midi, il a évoqué son « exaspération » et sa « colère » face aux agissements d’une « partie de l’équipe Brenas qui voulait éliminer le Centre du conseil municipal clermontois« .

Dimanche, il faudra faire barrage à la gauche, il faudra voter Jean-Pierre Brenas. – Hervé Prononce, président de l’UDI 63

Du côté de l’UDI, on dit comprendre la déception de ses amis Michel Fanget et Anne Courtillé après la « rupture des discussions de la part de l’équipe de Jean-Pierre Brenas » mais Hervé Prononce, qui préside le parti dans le Puy-de-Dôme, s’est montré particulièrement agacé par l’annonce de l’alliance entre le socialiste Olivier Bianchi et Alain Laffont qui menait la liste « Place au peuple » (Gauche Anticapitaliste et Parti de Gauche). Un agacement tel qu’il appelle à voter pour Jean-Pierre Brenas, dimanche, pour « faire barrage à la gauche« .

« Depuis des années, Alain Laffont ne fait que harceler, ne fait que stigmatiser la politique du Parti Socialiste et, systématiquement, est contre les propositions du Parti Socialiste, et le voilà aujourd’hui 3ème sur la liste d’Olivier Bianchi« , s’étonne-t-il. Tout fraichement réélu maire du Cendre, Hervé Prononce se demande si Olivier Bianchi a « besoin de s’abaisser si bas pour pouvoir gagner une élection« . Face à une union qui représente « les impôts et l’alliance de la carpe et du lapin », le président de l’UDI 63 dit « clairement » qu’il faut s’opposer à « cette gauchisation de Clermont-Ferrand » en apportant son soutien au candidat UMP parce que sa sensibilité est « là, au centre droit« .

Aurec-sur-Loire (43): une triangulaire au second tour des Municipales

A Aurec-sur-Loire, la liste conduite par le secrétaire départemental du Front National en Haute-Loire, Pierre Cheynet, et celle, Divers Droite, de Patrice Peyrard, n’ont pas réussi à s’entendre. Il y aura donc une triangulaire dimanche prochain. Au premier tour, la liste Cheynet est arrivé deuxième avec 27,18% des voix, derrière celle du sortant Claude Vial 49,95%.

Le maire sortant, classé « divers », a manqué sa réélection à deux voix, dimanche dernier. Il part donc largement favori pour le second tour.

Clermont-Ferrand: la Gauche unie au second tour des Municipales, pas la Droite et le Centre

C’est une option qu’il n’avait jamais vraiment écartée. Au lendemain du premier tour de l’élection municipale à Clermont-Ferrand, Alain Laffont a accepté de fusionner avec Olivier Bianchi. Le score (décevant ?) de la liste socialiste, dimanche, et l’incertitude qui pèse sur une victoire de la gauche au second tour ont eu raison de la volonté du leader de la Gauche Anticapitaliste de continuer à tracer sa propre route.

Alain Laffont (Front de gauche) et Olivier Bianchi (PS) ensemble, déjà, le 23 mars 2014 dans les salon de l'Hôtel de Ville de Clermont-Ferrand. (Photo: MaxPPP)

Alain Laffont (Front de gauche) et Olivier Bianchi (PS) ensemble, déjà, le 23 mars 2014 dans les salon de l’Hôtel de Ville de Clermont-Ferrand. (Photo: MaxPPP)

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24 Mar

André Chassaigne veut « éclaircir » la stratégie du Front de Gauche

chassaigne

Le député communiste du Puy-de-Dôme a été une des premières figures politiques auvergnates à réagir sur notre plateau, dimanche soir. Découvrant la forte abstention et la percée notable du Front National, André Chassaigne a estimé que « les affaires » ont « vicié l’esprit citoyen de chacun d’entre nous« . Il a également expliqué que les résultats décevants de la Gauche trouvaient leurs racines dans « le mécontentement très fort contre la politique du gouvernement« .

Le Front de Gauche, et c’est ce que je pense, doit servir à faire bouger l’ensemble de la majorité pour s’orienter vers une politique différente de celle qui est conduite aujourd’hui.

Évoquant la stratégie du Front de gauche, dont il préside le groupe à l’Assemblée Nationale, André Chassaigne a invité ses amis à « éclaircir » leur « stratégie« . « Est-ce que l’objectif du Front de Gauche, c’est d’être une forme d’opposition de gauche de la majorité gouvernementale avec un discours très protestataire » demande l’élu auvergnat, « ou le Front de Gauche, et c’est ce que je pense, doit-il servir à faire bouger l’ensemble de la majorité pour s’orienter vers une politique différente de celle qui est conduite aujourd’hui?« 

Une triangulaire à Yzeure ?

CO_03321__36_Resultat_4x4_YzeurePeu de surprise pour la ville d’Yzeure où l’union de la gauche  fait toujours recette, même si la droite arrive en deuxième position.

Pascal Perrin, le successeur désigné du précédent maire Guy Chambefort, arrive en tête de ce premier tour avec 41,76%, mais le candidat socialiste relativise  :  « j’ aurais été complètement satisfait si j’avais été élu au premier tour, mais j’ai tout de même la satisfaction d’avoir terminé en tête dans de nombreux bureaux de vote ». Le précédent conseil municipal élu,  avec à sa tête Guy Chambefort, avait réuni 75,95% des voix lors de la dernière élection. Continuer la lecture

A Issoire, 4 listes sont susceptibles de se maintenir au 2e tour

CO_63178__36_Resultat_4x4_Issoire_1-2Potentiellement, il pourrait y avoir une quadrangulaire au 2e tour à Issoire puisque 4 listes ont dépassé la fameuse barre des 10% de suffrages exprimés nécessaires pour pouvoir se maintenir. En tête, celle de l’UMP Bertrand Barraud, avec 33,91% des voix alors que le maire socialiste sortant Jacques Magne et sa liste n’arrivent qu’en seconde position avec 21,32% des suffrages exprimés. En 3e position, la liste Divers de Laurent Pradier rassemble 17,45% des voix et enfin, dernière à pouvoir se maintenir, la liste Front National de Dominique Morel qui recueille 12,13% des voix.

 

Pour Jacques Magne, le maire socialiste sortant, ce score est « le résultat non pas du travail que nous avons fait, non pas du contact que nous avons avec les Issoiriens, mais d’un contexte général et national qui nous sanctionne. Je crois qu’on subit le bashing Hollande quotidien. » De son côté, l’UMP Bertrand Barraud se félicite « de ce très bon score, le fruit d’une très bonne première partie de campagne où nous avons rencontré tous les Issoiriens et où nous avons fait un programme riche. Ce résultat, c’est le désaveu de Jacques Magne. » 

 Du côté de Laurent Pradier (Divers), ce résultat « est très très bien pour une liste indépendante. C’est une bonne équipe, un beau projet. Tout le monde disait que l’arbitre serait le Front National. Ce n’est pas du tout lui l’arbitre, c’est nous. »  Du côté du candidat frontiste Dominique Morel, ce score « est magnifique. Evidemment je me maintiens, évidemment je vais au second tour. » 

 Claude Fallas

 

A Brioude, Jean-Jacques Faucher (UMP) repart pour un quatrième mandat

En l’emportant dès le 1er tour à Brioude avec 51,73% des voix, Jean-Jacques Faucher repart pour un 4ème mandat . « C’est le fruit de mon engagement,  de l’engagement de toute une équipe » explique le candidat de l’UMP qui dit avoir senti une forte mobilisation pour lui tout au long de la campagne.

Le socialiste Jean-Noël Lhéritier  accuse le coup : « le résultat de ce vote  (35,18%) est une sanction nationale, et s’explique aussi par la forte abstention.  Au-delà de la défaite, j’espère maintenant que nous saurons nous retrouver au nom de l’intérêt commun ». Sa liste  obtient 5 sièges au conseil municipal.

La satisfaction prime au Front de Gauche : Françoise Verron totalise 13,09 % des suffrages  et ne boude pas son plaisir : « C’est un très bon score pour une première participation, après une campagne avec peu de moyens matériels, mais beaucoup de moyens humains ». Deux élus de la liste du Front de gauche siègeront au conseil municipal de Brioude.

 

 Béatrice Nguyen