16 Avr

Européennes 2014: qui est Clarisse Heusquin, tête de liste EELV en Auvergne-Centre-Limousin ?

En décembre dernier, le conseil fédéral d’Europe Ecologie-Les Verts a décidé de confier à Clarisse Heusquin la responsabilité de conduire sa liste aux élections européennes sur la circonscription Massif Central-Centre. A peine âgée de 26 ans, la jeune Issoirienne à la courte carrière politique, elle s’est engagée en 2009, pourrait donc succéder au Chamalièrois Jean-Paul Besset à Strasbourg. Continuer la lecture

Laurent Wauquiez veut « un peu plus de protectionnisme européen » dans « une Europe à six »

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

Laurent Wauquiez -(crédit photo: MaxPPP)

« Il faut sortir de Schengen, un peu plus de protectionnisme européen, une Europe à six qui marche, c’est tout ce pour quoi je plaide dans mon livre« . Laurent Wauquiez a donné un grand coup de pied dans la fourmilière en livrant dans un ouvrage paru le 11 avril dernier sa vision de l’Europe. « Europe: il faut tout changer », c’est le titre de cet ouvrage dans lequel on peut lire que l’ancien ministre des Affaires Européennes veut revoir les frontières de l’Europe et « briser les tabous« . Continuer la lecture

11 Avr

Jean-Paul Dufrègne, président PCF du Conseil Général de l’Allier: « Monsieur Valls est urbain, il pense urbain, il vit urbain »

A peine installé à Matignon, son nouveau locataire a voulu marquer le coup en s’attaquant au « mille-feuille » territorial. Manuel Valls veut diviser par deux le nombre de régions à l’horizon 2017 et voir disparaître les conseils départementaux en 2021.

« J’ai entendu parler de la suppression des conseils départementaux et non pas des départements, c’est une nuance sans doute qu’il nous faut prendre en compte« , a expliqué Jean-Paul Dufrègne sur l’antenne de France 3 Auvergne. Le président communiste du conseil général de l’Allier ne voit d’un très bon œil cette annonce du Premier Ministre. « C’est une annonce qui nous surprend, c’est une annonce brutale sans aucune concertation« , ajoute celui qui préside le département de l’Allier depuis 2008.

Selon lui, la proposition de Manuel Valls est un mauvais signe envoyé à la population. Elle « pointe les départements comme étant les vilains petits canards des institutions« , dit-il, et « ce n’est pas admissible« . Pour la défense de son assemblée départementale, Jean-Paul Dufrègne explique que « le département, c’est l’échelon de proximité, par définition, des territoires ruraux« . Mais « on est toujours dans cette pensée urbaine » pour l’élu communiste qui estime par ailleurs que « monsieur Valls est urbain, il pense urbain, il vit urbain« .

08 Avr

Manuel Valls veut supprimer les conseils départementaux et réduire le nombre de régions

Manuel Valls, lors de son discours de politique générale devant les députés, le 8 avril 2014. (Photo: AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

Manuel Valls, lors de son discours de politique générale devant les députés, le 8 avril 2014. (Photo: AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG)

Dans son discours de politique générale, prononcé devant l’Assemblée Nationale le 8 avril, le premier ministre Manuel Valls a annoncé qu’il voulait « réduire de moitié le nombre de régions dans l’Hexagone » au 1er janvier 2017 puis supprimer les conseils départementaux « à l’horizon 2021« .

« La France est prête aux réformes du mille-feuille territorial » a dit Manuel Valls au cours de son intervention devant les députés, mardi après-midi. Le premier ministre propose, pour les régions, qu’elles « disposent d’une taille critique » et que leur nombre soit « réduit de moitié ». Elles pourront opposer de fusionner par délibérations concordantes, mais, en l’absence d’accord, le gouvernement proposera « une nouvelle carte des régions » pour le 1er janvier 2017. Il existe actuellement 26 régions (dont 22 en métropole).

Je connaissais le Requiem de Fauré, le Requiem de Mozart, il y a maintenant le Requiem de Valls.

Gérard Roche, président UDI du CG43

Par ailleurs, le locataire de Matignon veut « engager le débat sur l’avenir des conseils départementaux« , nouvelle appellation des conseils généraux, et souhaite « leur suppression à l’horizon 2021« . Manuel Valls a admis que ce « débat prendra du temps » dans le brouhaha de l’Assemblée Nationale. Contacté dans l’après-midi, le président du conseil général de Haute-Loire, Gérard Roche (UDI) a ironisé en disant qu’il connaissait « le Requiem de Fauré, le Requiem de Mozart » et « qu’il « y avait maintenant le Requiem de Valls« .

Ils sont devenus fous !

Jean-Paul Dufrègne, président PCF du CG03

De son côté, le président du conseil général de l’Allier, le communiste Jean-Paul Dufrègne, se demande si c’est « cela que nos concitoyens attendaient après le coup de semonce des municipales« . « Ils sont devenus fous ! » a-t-il ajouté dans sa courte déclaration sur son compte Facebook.

Autre annonce faite par le Premier Ministre, celle qui concerne la clause de compétence générale dont disposent les collectivités territoriales. Cette clause leur permet d’intervenir dans tous les domaines qu’elles jugent nécessaires.

A lire également

Le 8 avril 1974, à Chamalières, Valéry Giscard d’Estaing annonce sa candidature pour la présidence de la République

« Je m’adresse à vous, aujourd’hui, ici, dans cette mairie de la province d’Auvergne, pour vous dire que je suis candidat à la présidence de la République française« , c’est avec ces mots que Valéry Giscard d’Estaing a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 1974. La scène s’est déroulée à Chamalières, le 8 avril 1974.

Je m’adresse à vous, aujourd’hui, ici, dans cette mairie de la province d’Auvergne, pour vous dire que je suis candidat à la présidence de la République française. – Valéry Giscard d’Estaing

Son fils, Louis, qui lui a succédé bien des années plus tard dans le fauteuil de maire de Chamalières explique que VGE avait choisi d’annoncer cette candidature depuis « un lieu qui soit au centre de la France« , « un lieu de proximité« . Il évoque « une initiative innovante » pour l’époque.

06 Avr

Laurent Wauquiez souhaite que Jean-Marc Ayrault renonce à sa prime d’ancien Premier Ministre

Invité du 12/13 de France 3, dimanche, Laurent Wauquiez a demandé un geste « d’exemplarité » de la part de Jean-Marc Ayrault. Le député-maire UMP souhaite que l’ancien premier ministre « renonce » à sa prime de départ.

« Théoriquement, il s’apprête à toucher une prime d’ancien premier ministre, de la même manière que tous les ministres qui sont sortis » a expliqué le vice-président de l’UMP à Francis Letellier. « Ils ont demandé beaucoup d’effort aux Français au cours des deux ans, je pense qu’à titre symbolique, ce serait bien qu’il renonce à cette prime d’autant qu’il va retrouver son poste de député immédiatement » a-t-il ajouté.

Laurent Wauquiez a assuré s’être appliqué à lui-même cette mesure quand il a cessé d’être ministre en mai 2012, selon l’AFP. L’ex-premier ministre a annoncé jeudi qu’il souhaitait retrouver son siège de député de la troisième circonscription de Loire-Atlantique après avoir « récupéré toute (son) énergie« .

31 Mar

La gauche clermontoise chante et danse à la Coopé de Mai

Quelques heures après l’officialisation de la victoire d’Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand, la gauche s’est réunie là où elle a pris l’habitude de fêter ses victoires: à la Coopérative de Mai. Même si le succès n’est pas à la hauteur de leurs espérances, Olivier Bianchi et ses amis, Alain Laffont en tête, ont trinqué ensemble dans la nuit, n’hésitant pas à afficher une image de franche camaraderie devant les caméras.

Dans les prochaines semaines, l’ambiance sera probablement moins festive au conseil municipal. Olivier Bianchi ne peut ignorer, tant il lui a répété ces derniers jours, qu’Alain Laffont défendra bec et ongles le programme qui lui a permis d’obtenir 11,5% des voix clermontoises au premier tour.

Jean-Pierre Brenas: « J’ai tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes »

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas est passé tout près de l’exploit à Clermont-Ferrand. Alors qu’en 2008, la liste UMP d’Anne Courtillé avait terminé à plus de 10 700 voix de celle conduite par le socialiste Serge Godard, le chef de file de l’opposition clermontoise a échoué, dimanche, à 2 504 voix de la liste d’Olivier Bianchi. Dans la soirée, dès les résultats connus, les différentes composantes de la droite puydômoise, à commencer par l’UMP et l’UDI, se sont rejeté mutuellement la responsabilité de cet échec les unes sur les autres. Toutes se retrouvent, en tous cas, sur un point, c’est l’absence d’union qui a empêché la droite de ravir la capitale auvergnate à la gauche.

Lundi matin, Jean-Pierre Brenas en a remis un petite couche sur Twitter en affirmant qu’il avait « tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes« . Au lendemain du premier tour, des discussions avaient eu lieu entre le candidat de l’UMP et la liste MoDem/UDI emmenée par Michel Fanget. Des tractations qui n’ont pas eu de succès, pas plus les longues négociations entreprises des mois avant le premier tour pour constituer un trio Brenas/Fanget/Portejoie.

 

La réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre. La liste l’Union Pour Clermont a très rapidement répondu à Jean-Pierre Brenas en lui conseillant de prendre du magnésium. Même KO debout, le Centre clermontois a encore des ressources…

Municipales 2014: « pas un chèque en blanc pour la droite » selon Laurent Wauquiez, « une responsabilité totale de F. Hollande » pour Brice Hortefeux

Laurent Wauquiez, confortablement réélu maire du Puy-en-Velay au premier tour des élections municipales, a réagi dimanche aux résultats nationaux en estimant que ce serait « une profonde erreur » de penser que les résultats des municipales représentent « un chèque en blanc pour la droite« .

Pour le vice-président de l’UMP, il faut que les siens évite « toute forme de triomphalisme » à l’issue de ce scrutin. « C’est incontestablement une sanction de la gauche, une sanction qui vient de la classe moyenne qui a été assommée d’impôts et de tous ceux qui travaillent », a ajouté le député alti-ligérien sur TF1.

De son côté, Brice Hortefeux a affirmé lundi matin sur France 2 que « la responsabilité de François Hollande dans l’échec spectaculaire d’hier est totale« . Le conseiller régional d’Auvergne, eurodéputé et vice-président de l’UMP a également ironisé en profitant du 125ème anniversaire de la Tour Eiffel pour expliquer qu’il « n’y a jamais eu d’échec aussi clair, nette, même violent de la gauche depuis certainement avant la construction de la Tour Eiffel« .