Lors de ce 1er tour, certaines villes auvergnates ont basculé, mais d’autres ont réaffirmé avec force leur soutien à leurs équipes municipales sortantes.
Parmi les personnalités qui ont su garder leur siège de maire, on trouve en Haute-Loire l’UMP Laurent Wauquiez, au Puy-en-Velay, réélu avec 69,78% des suffrages exprimés et qui remporte 29 des 33 sièges du Conseil Municipal. Un score sans appel quand on se souvient qu’en 2008, Laurent Wauquiez avait certes été élu au 1er tour, mais avec « seulement » 56,46% des voix.
A Yssingeaux, le maire sortant Bernard Gallot (SE) a lui aussi conservé sa place en battant le PS Claude François dans une ambiance électrique 59,18% à 40,82%.
Dans l’Allier, les trois principales villes restent aux mains de l’UMP. A Vichy tout d’abord, Claude Malhuret et sa liste UMP-UDI sont réélus dès le 1er tour avec 54,53% des voix et obtiennent 28 des 35 sièges du conseil municipal. Il y a 6 ans, Claude Malhuret avait dû attendre le 2ème tour pour prendre les rênes de la ville.
A Moulins ensuite, la liste UMP de Pierre-André Périssol passe dès le 1er tour avec 63,31% des voix et rafle 29 des 35 sièges. Un plébiscite pour le maire sortant qui n’avait obtenu que 46,05% des voix au 2nd tour en 2008.
Enfin, Montluçon où Daniel Dugléry est reconduit à la tête de la ville dès le 1er tour avec 53,67% des voix, même si le taux de participation a chuté de près de 10 points entre 2008 et aujourd’hui, passant de 66,58% à 55,98%.
Dans le Cantal, deux personnalités gardent leur ville. A Aurillac, la liste PS-PCF-PRG de Pierre Mathonier remporte 51,06% des suffrages dès le 1er tour et confirme les résultats du PS en 2008. A Saint-Flour, c’est l’ancien UMP aujourd’hui UDI Pierre Jarlier qui remporte le gros lot avec 74,33% des voix et 26 des 29 sièges mis en jeu. En 2008, sa victoire avait déjà été écrasante dès le 1er tour avec 66% des suffrages exprimés.
Enfin, dans le Puy-de-Dôme, deux maires sortants ont retrouvé immédiatement le chemin de l’Hôtel de Ville. A Chamalières, c’est le cas du maire UDI anciennement UMP Louis Giscard d’Estaing, qui depuis 2005 est réélu dès le 1er tour. En 2008, il l’était avec 56,96% des voix. En 2014, il fait légèrement mieux avec 58,43% des suffrages exprimés alors qu’une candidate UMP, Brigitte Vaury-Billebaud (18,58%) se dressait devant lui.
Enfin, à Cournon-d’Auvergne, l’indéboulonnable socialiste Bertrand Pasciuto est réélu pour un 3ème mandat avec 60,6% des voix contre la liste centre-DVD de Michel Renaud. Il en profite pour rafler 27 des 33 sièges du conseil municipal.
Claude Fallas