29 Avr

La Grande Chorale de la Coopé à Bourges en photos

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Le rendez-vous était pris à 13H30 Rue Serge Gainsbourg, parvis de la Coopérative de Mai pour la Grande Chorale de La Coopé.

 

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Dans le Bus, chacun pousse la chansonnette…

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On gratte un peu de guitare…

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On rit beaucoup…

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On révise un peu…

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En réalité, on fait redescendre la pression…

 

DSCF1434 DSCF1445 DSCF1469 A Bourges, le chef de choeur échauffe les voix… DSCF1471 DSCF1474 DSCF1475 DSCF1477 DSCF1480

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20h00, la Grande Chorale de la Coopé monte sur scène et enchaîne les tubes.

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De C’est Comme ça des Rita Mitsouko à « La Nuit, je mens » d’Alain Bashung…

DSCF1511 DSCF1512 DSCF1517 DSCF1518Lisez le récit de l’épopée de la Grande Chorale de la Coopé à Bourges et visionnez le reportage diffusé sur France 3 Auvergne.

 

La Grande Chorale de la Coopé fait ses armes à Bourges

La Grande Chorale de la Coopé sur la scène du Printemps des Régions à Bourges

La Grande Chorale de la Coopé sur la scène du Printemps des Régions à Bourges

Pour la Grande Chorale de la Coopé, c’était le baptême du feu. Pour la première fois, les choristes amateurs ont affronté un public et pas n’importe lequel, celui d’un des plus gros festivals de musiques actuelles de France, celui du Printemps de Bourges.

Formée il y a à peine 20 mois, la Grande Chorale de la Coopé a conquis le public du printemps de Bourges ce samedi 25 avril. La Coopérative de Mai a donc bien réussi son pari: créer une chorale rock à 7 pupitres. Un projet ambitieux puisque les 63 choristes qui la composent sont des amateurs. Amateurs qui ont sacrifié un certain nombre de soirées et de week-ends pour en arriver là et répondre aux exigences de Denis Clavaizolle (réalisateur de tous les arrangements) et au Chef de Choeur Adel Toualbi qui a exécuté toutes ses consignes avec une énergie incroyable.

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Tout ce petit monde a pris le bus à la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand, direction Bourges. L’avantage du groupe, c’est qu’on est nerveux sans vraiment l’être et la bonne humeur fait passer beaucoup de choses. Pendant le voyage, chacun y va de son refrain: certains répètent consciencieusement quand d’autres grattent une guitare et fredonnent des airs connus comme s’ils étaient sur une plage autour d’un feu de joie. Chacun sa recette pour faire redescendre la pression. Celle qui fonctionne le mieux reste celle du chef de Choeur Adel Toualbi qui, en deux déhanchements, délie les langues.

Après l’échauffement des voix, les choristes montent sur scène. « On était très surpris, nous confie Patrick, on était très à l’étroit sur cette scène et on avait du mal à distinguer les nuances de voix mais apparemment, ça s’est bien passé, le public semble avoir accroché« . Les spectateurs présents ne se font pas prier pour danser sur les tubes de la Chorale: les Rita Mitsouko, Earth Wind & Fire, Bashung, The Hives, le répertoire choisi par Denis Clavaizolle: « On a encore des détails à régler techniquement, notamment sur le placement des micros quand ils jouent sur une scène comme celle-ci. » ça signifie surtout que la Chorale n’a pas fini de tourner et que ce festival n’est sans doute que le premier d’une longue série.
La Grande Chorale de la Coopé à Bourges par France3Auvergne

Un reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural, Laurent Janin et Brice Ordas – Intervenants: Aurélie, Choriste de la Grande Chorale de la Coopé – Marie, Choriste – Adel Toualbi, Chef de Choeur – Marco Vilas, Ténor – Murielle Duval, Soprano – Fiona Cunniffe, Soprano – Patrick Munch, Ténor – Denis Clavaizolle, Arrangeur

Le Voyage à Bourges de la Chorale en photos

 Pour aller plus loin:

La Grande Chorale de la Coopé sort un disque

La belle aventure de la Grande Chorale de la Coopé

23 Avr

Par ici la magie, Pils apparaît avec un disque et une expo

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Côté expo : Mémoire d’Art-Ménie, à Clermont-Ferrand, une exposition en appartement commémore le terrible anniversaire du génocide arménien. Côté disque : naissance d’un groupe de Jazz manouche : To Trio, qui vient de sortir son premier album.

Cent ans se sont écoulés depuis le génocide arménien.

En souvenir, à Clermont-Ferrand, Béatrice Saribédrossian, fondatrice de l’Epicerie d’Art et passionnée de peinture d’origine arménienne organise dans son appartement une exposition mettant en scène des artistes arméniens ( Maurice Der Markarian, Annie Kurkdjian, Christine Tchouhadjian et Laurent Karagueuzian) et français (Chantal Roux et Véronique Soriano).

Les tableaux de l’exposition sont installés dans l’entrée de l’appartement, certes il y en a peu mais c’est une belle occasion d’avoir un aperçu du talent de ces artistes. Annie Kurkdjian notamment qui vit à Beyrouth et propose une peinture à la fois drôle, tragique et surréaliste.

L’exposition est à visiter jusqu’au 30 avril à « l’Epicerie d’Art » 43 bd Trudaine à Clermont-Ferrand.

Bien sûr, Pils parle aussi de musique : ils sont trois, ils aiment le jazz « sans tambours ni trompettes » mais avec des cordes. Ils s’appellent To Trio et ces amoureux de Django Reinhardt viennent de sortir leur premier album qui mêle des compositions originales et des standards bien connus des amateurs de jazz manouche.

 

22 Avr

Le CD de la semaine : To Trio

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 Ils sont trois, ils aiment le jazz « sans tambours ni trompettes » selon la devise de Stéphane Grappelli.

Deux guitares et une contrebasse forment To Trio et ces amoureux de Django Reinhardt viennent de sortir leur premier album le 10 avril.

Pour l’occasion, Milan Ollier, Kader Berkani et Natan Vidal ont invité François Brunel et s’offrent le luxe d’un son plus riche grâce à une guitare complémentaire. L’album mêle standards du jazz manouche, du jazz classiques et compositions originales pour sortir des sentiers battus. Il font même une surprise aux fans des années soixante-dix en réinterprétant Comme d’habitude, le grand succès de Claude François.

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17 Avr

PILS fête le Disquaire Day

prog63758,46Le 18 avril, c’est noël pour les disquaires indépendants: jour du disquaire Day, près de 250 vinyles en éditions limitées seront en vente exclusivement chez les disquaires indépendants.

Un peu d’histoire: en 2007, né le Record Store Day dans les pays anglo-saxons. Cette fête nationale des amateurs de vinyles est déclinée en 2011 en FRANCE sous le nom disquaire day par le CALIF (Club des Labels Indépendants français) club créé pour sauver l’industrie du disque. Principe du disquaire day: éditer des 33 ou 45 tours en éditions très limitées qu’on ne trouve que chez les disquaires indépendants. Pour que pour eux, ce jour devienne noël et les fasse connaitre. Cette année le noël des disquaires tombe le 18 avril.

A Clermont-Ferrand, après une journée de fouille de 10h à 20h chez les disquaires de la ville, les amoureux de musique pourront poursuivre la fête à la Coopérative de Mai pour la soirée Disquaire Day qui invite les artistes du label clermontois Kidderminster.

Autre concert à la Coopérative de Mai, c’est ce soir 17 avril, un garçon du coin, Sebastien Polloni, qui sort son premier album Intitulé Ravines, ce disque a été produit par le chanteur de Kaolin Guillaume Cantillon. Il partagera la scene de la coopé avec le moulinois Julien Estival.

Petite exposition à découvrir à la Librairie des Volcans: Expolaroid qui comme son nom l’indique met en avant les instantanés photos, les « polas ». Parmi les photographes, il y a les oeuvres de Morgane Imbeaud, l’ex-cocoon sera d’ailleurs en show case samedi après-midi à la librairie, d’où partira aussi pour tous les amateurs, un safari photo.

A Clermont, un nouveau lieu vient d’ouvrir pour les amateurs de rock: le Bombshell , les anciens du bar le ratpack fermé il y a quelques mois organise vendredi 17 avril un concert de Paul Collins Beat avec en premier partie, les Plastic Invaders.

Les Kissinmas reprennent du service

10489849_10152667092665793_3925968351352262869_nSi vous n’avez pas eu la chance d’écouter le groupe clermontois Kissinmas avant que ses membres ne décident de le démembrer, pas de panique car le label Kidderminster les a poussé à mettre sur galette leurs meilleurs morceaux. Album en vue le 8 juin prochain.

Il n’était pas vraiment question qu’ils reviennent mais l’histoire des Kissinmas n’était pas tout à fait terminée alors finalement, ils sont revenus. Le label Kidderminster qui héberge déjà de bons groupes comme Coming Soon et The Pirouettes, n’est pas étranger à cette re-formation dont l’idée était d’enregistrer un album qui n’avait jamais vu le jour. « On avait pas mal de titres très aboutis et qui n’étaient jamais sorti sur un album » nous confie Benjamin, la voix du groupe. Deux EPs avaient vu le jour et il manquait un album à leur carrière. Est-ce qu’ils espèrent beaucoup de cette expérience? Oui, ils veulent prendre du plaisir et contrairement à leur début il y a de ça presque 10 ans, ils n’ont aucune pression et veulent surtout monter sur scène. Ils n’auront pas à attendre longtemps puisqu’ils seront sur la scène de la Coopérative de Mai samedi 18 avril pour la grande fête du disquaire day qui réunit à la Petite coopé les artistes du Label Kidderminster.

Un reportage de Richard Beaune et Valérie Mathieu – Montage Stéphanie Salmon – Intervenants:Benjamin et Thomas des Kissinmas et Tom Laroche du label Kidderminster

13 Avr

Puy-de-mômes, un festival à l’écoute de l’enfance

2015-04-03-17h53-52-234934Jusqu’au 18 avril, prenez rendez-vous avec votre enfance. Le festival Puy-de-mômes à Cournon d’Auvergne continue sa programmation exigeante pour sa 21 éme édition : certes, il faut parfois avoir plus de quatre, sept ou quatorze ans pour apprécier un des spectacles proposés, mais finalement il n’y a pas de limite supérieure pour profiter de la poésie, du rire, et de l’émotion. La danse, le théâtre, la musique, les marionnettes ou le cirque, tous les moyens sont bons pour confirmer que le spectacle vivant pour la jeunesse est ambitieux et inventif. Un genre de laboratoire d’idées où beaucoup d’artistes trouvent une inspiration nouvelle.

"Les mangeurs de lapin remettent le couvert" a fait l'ouverture du festival le 7 avril.

« Les mangeurs de lapin remettent le couvert » a fait l’ouverture du festival le 7 avril.

Même le ministère de la Culture confirme l’importance du spectacle jeune public en lançant cette année La Belle Saison pour l’enfance et la jeunesse , un dispositif qui aide projets et compagnies pour concocter un programme montrant toute la richesse des créations pour les nouvelles générations.

L’équipe de Pils s’est plongée avec un certain bonheur dans l’univers poétique et déjanté du festival.

Une émission spéciale réunit en plateau des acteurs de la scène jeune public : Vivien Chabrol, qui s’occupe de la programmation de Puy-de-Mômes mais aussi Lionel le Néouanic, illustrateur des Chats Pelés et auteur des affiches du festival depuis 2008, présent à l’occasion d’une expo de ses œuvres à la médiathèque de Clermont Communauté à Cournon.

Sont aussi présentes Mélisa Noël, chorégraphe de la compagnie Soon et Claire Petit, metteur en scène de la compagnie Entre eux deux rives, et enfin Flavie Lejemtel, représentante du Transfo, l’organisme régional qui accompagne les créations artistiques en Auvergne.

Tous ces invités évoquent l’actualité mais aussi l’avenir du spectacle jeune public : un art vivant qui prend du galon, soutenu par de nombreux spectateurs.

 

Il était bien sûr impossible de ne pas associer Pils à cet événement. L’agenda culturel a fait son festival et un tour d’horizon des spectacles à ne pas louper, quel que soit    l’ âge de vos têtes blondes.

04 Avr

Car dans le centre de la France, il y a de quoi faire une « Belle Revue »

Couverture du dernier numéro de La belle Revue qui, pour l'occasion s'est offert un lifting mené par le duo de graphistes Syndicat

Couverture du dernier numéro de La belle Revue qui, pour l’occasion s’est offert un lifting mené par le duo de graphistes Syndicat

La Belle Revue, c’est une publication annuelle éditée par la galerie clermontoise d’art contemporain In Extenso et qui passe en revue l’actualité de l’art dans le centre de la France. La nouvelle formule de cette revue vient de paraître et est disponible gratuitement dans tous les lieux d’arts du centre de la France mais aussi dans le reste de l’hexagone.

La Belle Revue, c’est d’abord une édition papier créée il y a déjà cinq ans par la galerie clermontoise In Extenso qui devait en avoir un peu ras la casquette qu’on dise qu’il ne se passe rien en Auvergne et alentours. Dès les premières pages de la revue, une carte du territoire et des lieux où les artistes contemporains sévissent met à mal le cliché  De Limoges à Saint-Etienne, il se trouve que le territoire délimité par In Extenso multiplie les lieux d’art et les expositions. Des expos que La Belle Revue ne se contente d’ailleurs pas de citer puisque les critiques complètes des expos du coin ont droit à leur chapitre.

Ce nouveau numéro version 2015 est pour la première fois passé entre les mains de graphistes (In Extenso se chargeait jusqu’ici de mettre en page et en valeur les précédentes) C’est le duo François Havegeer et Sacha Léopold qui se fait appeler Syndicat qui a eu l’idée de faire des montagnes d’Auvergne, des cimaises. Une riche idée pour donner une nouvelle identité graphique à cette revue qui, il faut bien le dire, était jusqu’ici presque aussi avenante qu’un numéro d’Art Press. 

Des créations in situ

Ceux pour qui les bla bla blas sur l’art ennuie profondément pourront se délecter des travaux d’artistes qui se sont vus confier deux double pages: 5 créations in situ choisies parmi une soixantaine de candidatures. « L’idée, selon la rédactrice en chef Annabel Rioux, c’est de s’approprier la revue, que les artistes s’approprie l’espace qu’on leur donne comme un support pour une oeuvre d’art et non pas juste une image d’oeuvre. L’idée est faire une oeuvre sur quatre pages de papier. » Seule militante de la « Société pour la réintroduction de l’humour dans l’art », l’artiste Lucy Watts s’est offert une double page dans ce nouveau numéro.

Avec des créations in situ de:
Estelle Deschamp
Jennifer Fréville
Émilie Perotto
Joey Villemont
Lucy Watts

Cette Belle Revue est disponible dans tous les lieux d’arts du centre de la France mais aussi au niveau national puisqu’on peut la retrouver dans tous les espaces et musées d’art contemporain.

Annabel Rioux détaille le contenu de La Belle Revue édition 2015 dans cette interview réalisée par Richard Beaune, Valérie Mathieu et Laurent Jannin.

03 Avr

Pils aime les bonnes nouvelles et le Brésil

prog63736,8La bonne nouvelle, c’est la réouverture d’un théâtre dans l’agglomération clermontoise : une aventure très attendue à Châtel-Guyon. La ville s’est battue, a récolté des fonds auprès de 450 mécènes pour pouvoir réaliser les travaux de ce théâtre style Belle Epoque. Le Cycle d’inauguration s’est ouvert avec le duo déjanté Shirley et Dino dont l’interview est à découvrir dans ce nouveau numéro de PILS.

Les programmateurs promettent pour 2015/2016 une saison variée qui devrait compléter les propositions des autres salles de l’agglo. On y verra plutôt des comiques, du théâtre classique ou de boulevard, de la chanson française … A juger la saison prochaine donc!

Comment présenter de la littérature classique de façon ludique? L’exposition « Le sorcier de Rio » à la salle Gaillard à Clermont-Ferrand le fait très bien : multimédia et vidéos nous donnent envie de découvrir le grand auteur Brésilien, Machado de Assis.

Pendant 48 heures Clermont n’a pas peur du noir

Festival2015Les 3, 4 et 5 avril à Clermont-Ferrand il est question de broyer du noir avec les 48 heures du polar

Des films documentaires : avec la nuit du sérial killer, ou comment se mettre dans la tête d’un tueur en série, un programme pour frissonner de 21h30 à l’aube. Celui qui a passé sa vie à fréquenter les tueurs en série, Stéphane Bourgoin, présentera un certain nombre de ses entretiens avec les plus grands criminels.

Des rencontres avec des auteurs : la nouvelle voix du polar écossais Barry Gornell publie son premier roman après avoir été pompier, chauffeur routier et libraire. La Résurrection de Luther Grove explore la frontière ténue qui sépare la raison et la folie, le cauchemar et la réalité

Le français Ian Manook nous fait parcourir avec son commissaire colosse Yeruldelgger, les steppes mongoles et les bas-fonds d’Oulan-Bator.

Olivier Norek, lieutenant de police judiciaire, avec code 93, décrit le quotidien des policiers en Seine St Denis. Cet auteur de polars réalistes a aussi travaillé à l’écriture de la sixième saison d’Engrenages. Ses deux romans code 93 et Territoires vont être adaptés à la télé.

Seize auteurs seront en dédicace samedi 4 et dimanche 5 avril, que du beau monde et des lectures si noires qu’elles promettent de belles nuits blanches!

Un reportage de Rémi Chidaine et Richard Beaune – Montage Patricia Raclet – Intervenants: Catherine Bessonart – Stéphane Bourgoin et Ian Manook

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