03 Avr

Biennale du Design de Saint-Etienne: le sens de l’expo

Chaque facette de ce Rubik's Cube pour personnes malvoyantes est imprimée en braille (2011) par Konstantin Datz

Chaque facette de ce Rubik’s Cube pour personnes malvoyantes est imprimée en braille (2011) par Konstantin Datz

Les Sens du Beau, c’est le titre de la Biennale du Design de Saint-Etienne édition 2015 qui, une fois de plus nous montre le monde tel qu’il est, tel qu’il sera et aussi tel qu’il pourrait être si on faisait un petit effort d’imagination.

Il faut avoir vécu ces quinze dernières années à Saint-Etienne (j’y ai vécu une grosse dizaine d’années) pour croire en cette ville. Celle qui aurait pu pleurer sur les ruines de sa gloire industrielle passée a préféré prendre le virage du vingt-et-unième siècle à bras le corps comme on dit, et l’emblème de ce virage parfaitement contrôlé, c’est la Cité du Design, sa platine lumineuse et sa tour métallique qui… Ben non, qui ne domine pas la ville. C’est l’école des beaux-arts qui peut être considérée comme le Dieu sauveur de Saint-Etienne en créant il y a de cela presque vingt ans maintenant la Biennale Internationale du Design. En plus d’un succès populaire, la biennale a permis au territoire stéphanois d’accroître son attractivité et de renouer avec la compétitivité économique. Bref, même s’il reste sûrement un bon nombre de façades à rénover à Saint-Etienne, cette dernière n’est plus une ville à la traîne, bien au contraire et cette IXème  édition de la Biennale montre encore à quel point la vie du point de vue des sept collines est fascinante.

Réorganiser le MondeHypervital

L’une des premières expositions que le visiteur est invité à découvrir, s’il commence sagement son périple par la platine, c’est celle qui s’intitule Hypervital, sorte de kit de survie pour l’humanité du vingt-et-unième siècle. Cette exposition fonctionne un peu comme un bouquin de Jérémy Rifkin, cet économiste qui passe son temps à nous foutre les « chocottes » en nous mettant face à notre inconscience: d’abord on te fait bien flipper, surpopulation, dérèglement climatique, immobilisme des pouvoirs publics (passé ce chapitre, tu prends généralement ta carte à Europe Ecologie les Verts) puis on te dit que quelques personnes ont des idées pour changer tout ça et ça te redonne le sourire pour enfin te faire comprendre qu’il reste à convaincre tout le monde et quand je dis le monde, ce n’est malheureusement pas une image.

Better Shelter, Flat Packs for a House, 2013, Ikea Foundation / United Nations High Comissioner for Refugees (UNHCR)

Better Shelter, Flat Packs for a House, 2013, Ikea Foundation / United Nations High Comissioner for Refugees (UNHCR)

Après un état des lieux très réjouissant du gaspillage en masse dont l’humanité fait preuve, on découvre le peuple de la vallée de l’Omo en Ethiopie, passion du photographe allemand Hans Silvester, peuple qui, au-delà de son talent pour peindre les corps et la peau, semble avoir tout compris en développant des techniques de survie sophistiquées dans des environnements hostiles. Sauf qu’aujourd’hui, ces tribus sont menacées par la construction d’un barrage dont le chef des travaux n’est autre que le gouvernement éthiopien. La survie de ceux qui vivent dans des contrées hostiles par nature ou rendues hostiles par l’homme a interrogé un certain nombre de Designers et d’organismes caritatifs comme par exemple, la fondation Ikea qui met au service des réfugiés son art du faire soi-même en créant le Better Shelter, une maison en kit protégeant à la fois des UV et offrant une protection thermique pour remplacer les tentes de fortunes dans lesquelles ces réfugiés finissent par s’installer définitivement. Comme tous les produits Ikea, ces maisons sont livrées dans des cartons.

Retour aux fondamentaux

Comme à chaque Biennale, on retrouve avec plaisir l’expo du design pour les nuls. Pour cette édition, c’est l’exposition No randomnes, la cohérence des formes qui relevait avec brio cette fonction. Pourquoi les bouches d’égout sont rondes? Pourquoi un mètre mesure un mètre? Tous ces objets si bien conçus qu’on en oublierait justement, qu’ils ont été conçus. J’ai pour ma part été fort intéressé par le verre à bière nonic et le pourquoi de ce renflement qui, nous explique-t-on, n’a été conçu que pour faire en sorte que lorsque deux verres s’entrechoquent, ils ne se brisent pas. Verre à bière nonic Autre invention remarquable et dans le même domaine car je suis un peu « monomaniaque », les 21 dents que comptent la capsule de la bouteille de bière, un nombre impair de dents qui évite aux bouchons couronne de se coincer entre eux dans une chaîne de fabrication. Bouchons couronne Cette exposition nous montre que là où le design est le plus beau, c’est quand il ne se voit pas, que l’objet remplit sa fonction par le simple fait d’être au monde. Sans prétendre que cet article est beau, j’espère qu’il remplira néanmoins sa fonction: vous donner envie de profiter des derniers jours de cette « belle » biennale.

Biennale Internationale Design Saint-Etienne 2015, Les Sens du Beau, jusqu’au 12 avril 2015, Cité du Design et dans de nombreux lieux de la ville. 

28 Mar

Europavox invite Carl Barât et une Europe qui fait envie

carl barât

On sait depuis des mois déjà que le groupe Placebo sera l’une des têtes d’affiche du festival clermontois, qu’on aura la chance d’y voir le duo The Do, l’auteur Dominique A et le groupe qui déchaîne les passions parmi les plus jeunes d’entre nous, Fauve. Ce qui nous manquait, ce sont toutes les découvertes que nous offre le festival chaque année dont la dernière création de l’ex-Libertines, Carl Barât.

10 ans qu’Europavox met au milieu des volcans et pendant trois jours, chaque année, ce qui se fait de mieux en Europe. Du coup, les clermontois ne sont jamais largués et quand il voit déboulé un artiste européen sur les ondes françaises, ils ont de grandes chances de  l’avoir déjà vu… à Europavox. C’est le cas pour Agnès Obel ou encore le groupe Aaron qui revient en tête d’affiche cette année.

La grosse surprise , c’est la venue de Carl Barât & The Jackals

Transfuge des Libertines, Carl Barât a fait son bout de chemin et fait désormais autant parler de lui que son acolyte Pete Doherty. Mais c’est surtout de musique dont il est question quand on parle du bonhomme, lui qui a écrit chez nous pour Vanessa Paradis ou les BB Brunes et qui vient de signer un premier album aux sonorités punk avec une nouvelle formation, The Jackals, « Let It Reign », salué par la critique et qui a plutôt bien accroché le public.

C’est à lui et à ses trois Jackals qu’il reviendra d’ouvrir le bal d’Europavox, un beau cadeau pour les dix ans, et ça se passera au Club Erasmus, nom éphémère de la Petite Coopé pendant le festival.

Super Besse n’est pas qu’une montagne

C’est aussi un groupe qu’on pourra découvrir dimanche 24 mai si on jette un oeil bienveillant sur la programmation plutôt réjouissante de la scène FAC’tory. Le groupe n’a pas choisi ce nom au hasard et raconte à nos confrères de La Montagne que le bassiste du groupe est fan du Tour de France et qu’ils ont délibérément décidé d’adopter le nom de la station auvergnate parce que ça sonne plutôt « sulfureux » en russe.

Un club avec Mountain Bike et l’homme orchestre  Bror Gunnar Jansson, ça se tente

Il joue de la batterie, de la guitare et chante en même temps, l’homme orchestre suédois Bror Gunnar Jansson est un musicien qui a pris au pied de la lettre l’appellation « bluesman solitaire ». Au delà du folklore et de la performance, il se trouve que le bonhomme livre une musique qu’on peut facilement poser sur les plus belles images de western américain, que ce soit pour montrer les grands espaces et autres paysages lunaires que pour filmer des chevauchées lascives. Son album “Moan Snake Moan” sorti en 2014 vous invite au voyage et ce n’est pas en Suède qu’il vous emmène.

Le groupe franco-belge Mountain Bike fera aussi partie de la fête: quatre garçons qui font fureur en Belgique et qu’on a hâte de voir jouer sur scène. Un groupe de rock garage qui peut poser à côté des new-yorkais Parquet Courts ou du californien Ty Segall en tee-shirts et sans slip, sans rougir. Leur premier album éponyme est un concentré d’énergie qui rappelle tous ces mecs qui font du rock comme on en faisait avant, des jeunes qui semblent avoir les deux tomes de la discothèque idéale de Philippe Manoeuvre dans leur disque dur depuis qu’ils sont capables d’entendre.

27 Mar

PILS en mode teenager

PILS2703Cette semaine, Pils s’intéresse au concours de groupes de lycéens Teenage Kicks et déroulent quelques rendez-vous des premières Rencontres LAC, Littérature au Centre.

Teenage Kicks est un concours de musiciens. Seul condition pour y participer: il faut être lycéen. Là où tout commence pour un grand nombre de groupes de rock comme U2 par exemple ou, plus près de nous voire carrément chez nous, le groupe The Elderberries devenu depuis peu The Elders. Sixième édition de ce concours initié au départ par la Coopérative de Mai. L’Association Microphone qui organise tout ça a depuis l’an dernier ouvert le concours à tous les lycées d’Auvergne. Cette année, 3 demi-finales ont été organisées à la Maison pour Tous à Chadrac (Haute-Loire), à la Salle Isléa à Avermes (Allier) et au Tremplin à Beaumont (Puy-de-Dôme). A l’issue de ces demi-finales, quatre groupes ont été sélectionnés et s’affronteront le 27 mai prochain pour la finale à la Coopérative de Mai.

Un Reportage de Richard Beaune, Bruno Lebret et Laurent Bortolazzo – Intervenants: Frédéric Roz, directeur de la salle Le Tremplin à Beaumont et membre du Jury – Le groupe Kill Clara du Lycée de Chamalières et le groupe Dreave du Lycée Jeanne d’Arc à Clermont-Ferrand.

Les quatre groupes qui iront en finale à la Coopérative de Mai sont Scryss, Charlotte, The Lanz et Bouti.

Les Premières Rencontres LAC Littérature au Centre fait partie d’un autre festival d’étudiants Interfaces qui dure jusqu’au 10 avril. Le thème choisi pour cette première édition est littérature et musique et sera entre autres rencontres, l’occasion d’un hommage à l’écrivain et jazzman disparu en 2013 Christian Gailly en présence d’un autre écrivain des éditions Minuit, Yves Ravey.

Notre envoyée spéciale à la Coopé tombe sous le charme de Cali

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Cali était en résidence à la Coopérative de Mai pendant 5 jours pour y fignoler sa tournée mondiale (si,si, ce ne sont pas que des mots, le chanteur devrait passer par la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, mais aussi la Chine et l’Amérique du Sud et ça, c’est une grande première pour lui) et donc, il aurait été fort dommage de ne pas aller le rencontrer tant qu’il était là, juste à côté de nous.

D’autant que Cali, on le connaît bien ou pas, mais il a quand même marqué de belles années de nos vies avec ses tubes Elle m’a dit ou C’est quand le bonheur (souvenirs, souvenirs).

Sauf que là, Cali, on ne connaît pas forcément tous ses derniers titres. Alors, avant la rencontre, on bûche le sujet. Articles, interviews et surtout, on écoute ses derniers disques ! Et il faut bien avouer qu’à ce moment-là, on se demande pourquoi on ne les a pas écoutés plus tôt !!!

Vaille que vaille, c’est l’heure de la rencontre. Rendez-vous à la Coopé à Clermont pendant les dernières répètes. 14 heures 30, on arrive sur place… Les équipes ont un peu de retard, mais tout le monde s’agite. Réglages lumières, son… La scène est presque prête, ne restent que quelques finitions à régler pour pouvoir enfin « faire l’amour avec le public », dixit l’artiste lui-même.

Visuel LP Cali L'âge d'orCali justement arrive sur scène à ce moment-là. D’un coup d’œil, il nous aperçoit dans la salle. Petit signe de la main, il se dirige illico vers nous. Une bise, une main serrée, Bruno veut savoir ce dont nous avons besoin pour notre sujet. « Deux-trois chansons, ce serait parfait … » ose-t-on. « Aucun problème, celles que vous voulez. » Première conclusion, Cali est simple, aimable, poli, charmant. Deuxième conclusion, Cali est vraiment simple, vraiment poli, et vraiment charmant ! Ca part bien.

Et là, plongée dans son nouvel univers celui de L’âge d’or, son tout nouvel album, tout frais et tout chaud à la fois ! On le redécouvre sur scène, et c’est beau tout simplement ! Energique, gai, lumineux. Ca met la patate d’entrée de jeu ! D’ailleurs, si vous ne connaissez pas encore le morceau, le clip est visible ici.

Après, tout s’enchaîne, les chansons de l’album, les tubes d’hier et d’aujourd’hui, cette fameuse chanson en duo avec sa fille, Coco Grace, 9 ans, absente pour la première de la tournée pour cause d’école, mais qui devrait venir sur scène quelques fois pousser la chansonnette avec son papa. Et ça, ça le rend heureux Cali. D’entendre les « Lalala » de sa fille remplir les salles qu’il va traverser, de faire le clown avec elle sur scène quand elle pourra y être avec lui…

Un reportage de Claude Fallas et Olivier Martinet – Montage Didier Robert _ Intervenants: Cali et David François Moreau, réalisateur de l’album L’âge d’or.

Tout ça, et plus encore, il nous le livre en interview, un autre moment sympa partagé dans une loge, sans chichi. L’intégralité de l’entretien se trouve ici et n’hésitez pas à l’écouter, rien n’est à jeter. L’homme est toujours aussi patient, à l’aise, simple et sincère … A la question C’est quand le bonheur?, on a pour notre part trouvé une réponse : le bonheur, c’est maintenant.

Par Claude Fallas

21 Mar

Nina Hagen annule son concert à la Coopérative de Mai

Nina-1La chanteuse punk allemande annule son concert à Clermont-Ferrand ainsi que trois autres dates en France pour des raisons de santé.

Selon un communiqué du management de la chanteuse, quatre dates sont ainsi annulées, Clermont-Ferrand, Paris, Toulouse et Angoulême. Un report de la date clermontoise est actuellement à l’étude, à l’automne prochain, mais les billets du 28 mars ne permettront pas d’assister à ce nouveau concert et sont d’ores et déjà remboursables dans leurs points de vente.

La « marraine du punk » Nina Hagen vient de fêter ses 60 ans et a eu plusieurs vies depuis qu’elle est apparu en 1978 et son premier album Nina Hagen Band. Sa voix hors norme se révèle au grand public avec African Raggae, un titre extrait de son second album.
Nina Hagen – African Reggae par muadib13

Dès le début des années 1980, la chanteuse tourne un peu la carte: déjà, après avoir prénommée sa fille Cosma Shiva, prénom peut-être très répandu chez les allemands après tout, la jeune femme parle davantage d’extra-terrestres et de Dieu que de musique. Précisions que le genre d’ovnis que Nina Hagen invoque sont multicolores. Égérie new wave de toute une génération, Nina est dès lors boudhiste et vit à New York. On parle beaucoup de sa personnalité hors norme, cependant, la chanteuse a régulièrement sorti des albums jusqu’à aujourd’hui comme un album de reprise de standards en 2003 d’où est issu cet incroyable Fever

Convertie depuis peu au christianisme, Nina sort en 2010 un nouvel album intitulé Personal Jesus dans lequel elle reprend la célèbre chanson de Depeche Mode.

20 Mar

Grâce à Vidéoformes, Pils fait une crise d’identité

prog63928,13L’art video est en plein essor grâce aux nouvelles technologies et Vidéoformes a toujours été un vrai reflet de la création contemporaine. Le festival fête ses trente ans et votre agenda vous propose toutes les belles surprises à découvrir dans les expositions.

Qui suis-je? Mars ou Vénus?

Le festival des arts numériques Vidéoformes fête ses trente ans et s’interroge sur l’identité, le face à face avec soi-même.

On y apprend que notre présence est insaisissable et éphémère. On y découvre que toute union naît d’un équilibre entre des énergies opposées et on revient sur les origines du désir.

Un bien beau programme, surtout qu’entre-temps des vêtements nous ont questionnés sur nos préjugés, qu’on a pu se reposer en contemplant la mer à l’envers, qu’on s’est promenés dans le cycle des saisons et qu’on a pénétré les arcanes d’une mémoire!

Les expositions durent jusqu’au 4 avril et sont à découvrir à la chapelle de l’Hôpital général, à la Tôlerie et à la galerie Gastaud, tout ça à Clermont-Ferrand.

Vidéoformes a trente ans

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Le festival des arts numériques a toujours été un vrai reflet de la création contemporaine. Alors, tous les ans on est très curieux et on s’attend à de belles surprises.

Et on n’a pas été déçus : pour ses trente ans Vidéoformes a convié John Sanborn qui expose V+M à la chapelle de l’Hôpital général à Clermont-Ferrand.

L’artiste est fasciné par Vénus et Mars, par l’équilibre au sein d’un couple et dans chaque individu entre la grâce et la force :  » V+M transgresse le code hétéro-normatif en montrant des versions homme-homme et femme-femme du couple Vénus/Mars, afin de donner une matière de départ à l’expression du rapport de force dans le couple, de la construction du mythe et des origines du désir. »

Trois écrans retracent ces histoires de Vénus et Mars sous les vitraux de la chapelle de l’hôpital général. John Sanborn est également exposé à la galerie Gastaud.

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Autre invitée de marque, Catherine Ikam, pionnière de l’art vidéo qui place l’humain au coeur de ses oeuvres virtuelles. Avec son complice Louis Fléri, elle travaille sur la mémoire, le temps qui passe, les traces. Le numérique a apporté l’interactivité à l’art vidéo et ils s’en servent pour impliquer le spectateur, l’immerger dans l’oeuvre.

Dans Faces, une caméra capte le visage du visiteur et crée son double numérique composé d’un million de particules qui se font et se défont. Chacun devient sujet et se retrouve face à lui-même, jusqu’à ce qu’un nouveau visiteur arrive. Son visage se substitue au précédent. Notre présence est éphémère.

Trois oeuvres de Catherine Ikam sont exposées à la Tolerie à Clermont-Ferrand. Vous y verrez aussi « Vaisseaux » de Gregory Robin et Annabelle Playe, une installation produite en résidence à Vidéoformes, ainsi que « Screen clothes » de Gérard Chauvin et Lanah Shaï et « Lux voce corpore » de José Man Lius.

 

Le festival de la création numérique n’oublie pas la musique avec la Nuit des Arts Electroniques samedi 21 mars à la Coopérative de Mai, avec quatre live audio-visuels :

Vaisseaux de Annabelle Playe et Grégory robin; Ocoeur; jen Onesailor et le duo allemand Incite/

 

18 Mar

Clip de la Semaine: Sébastien Polloni explore les fantasmes féminins dans son clip, Dis-moi

POLLONIUne femme en laisse, en combi intégrale, danseuse de Lap Dance, c’est l’héroïne du nouveau clip du chanteur clermontois Sébastien Polloni pour son titre Dis-moi, extrait de l’album à venir Ravines, dont la sortie est prévue le 17 avril.

Les fantasmes de la femme sont plus nombreux qu’on ne le pense, nous, les hommes et, j’allais écrire « contrairement aux idées reçues » alors qu’il est avéré qu’en la matière, les femmes sont plus imaginatives que nous. Être dominée fait partie des sept pêchés capitaux que la femme braverait volontiers pour le plaisir selon cette étude qui ne cite jamais ses sources sur le site oh combien instructif ArtdeSéduire.com. Partant sans doute des recherches de sexologues du dimanche, les réalisateurs Thomas David et Sébastien Garnier ont imaginé la petite promenade en laisse d’une jeune femme en combinaison latex intégrale pour illustrer le propos du titre Dis-moi du chanteur clermontois Sébastien Polloni.

Le jeune homme s’apprête donc à sortir un premier album intitulé Ravines dont ce premier titre est extrait. Produit par le Montluçonnais Guillaume Cantillon, leader de Kaolin, co-écrit avec un autre artiste du coin, Papillon, ce petit recueil de chansons pleines de guitares sortira le 20 avril prochain, via L’autre Label, Les Imprudences. Pour l’occasion, un concert sera organisé le 17 avril à La Coopérative de Mai.

17 Mar

Viens fêter la Saint-Patrick à la Coopé: Slainte!

Le TRIO LAGRANGE-RUTKOWSKI-O'DUINNCHINN est l'un des groupes invités à la Coopérative de Mai pour cette sopirée de la Saint-Patrick

Le TRIO LAGRANGE-RUTKOWSKI-O’DUINNCHINN est l’un des groupes invités à la Coopérative de Mai pour cette sopirée de la Saint-Patrick

La Coopérative de Mai a une nouvelle fois confié ses clés à une association clermontoise pour une soirée. Cette Saint-Patrick est donc pilotée par L’Autre Parleur, une association qui cherche à promouvoir les musiques et danses traditionnelles. L’association se présente en ces termes: « Ce que nous entendons par « musiques traditionnelles » n’est pas un genre uniforme caractéristique d’une époque mais une démarche artistique minutieuse et engagée. Étymologiquement, le terme « tradition » renvoie à la « transmission », et c’est cet acte de passation d’un héritage culturel patrimonial qui fait sens dans la ligne artistique que nous défendons. »  Et la tradition que l’association veut nous transmettre ce soir, c’est celle de la Saint-Patrick qui, en France se limite trop souvent à une bonne cuite dans un pub pseudo-Irlandais. (Ndlr: Je mets en lien cette enquête enrichissante sur les effets positifs d’une boisson traditionnelle Irlandaise parce qu’elle me fait rire…) A la Coopé de Mai, la Saint-Patrick se fêtera en musique avec deux groupes, le Trio Lagrange-O’Duinnchinn-Rutkowski  et le groupe de rock celtique Blackwater.

Photo: Bermudastudio

Photo: Bermudastudio

Le trio Lagrange-O’Duinnchinn-Rutkowski est né de la rencontre de Seb Lagrange et Gaël Rutkowski avec Tiarnan O’Duinnchinn (uilleann pipe, la cornemuse irlandaise) en Irlande du Nord lors du « William Kennedy piping Festival. » L’autre partie de la soirée sera assurée par Blackwater, autre formation de Seb Lagrange et Gaël Rutkowski qui réunit au total six musiciens et quiu a déjà, à son actif plus de 1000 concerts en quinze ans d’existence. 

16 Mar

Michel Polnareff va s’exposer au MuPOP

FullSizeRenderCe sera la première rétrospective en France dédiée à Michel Polnareff. Pour la première fois, le chanteur va ouvrir les portes de son univers fascinant et ça va se passer à Montluçon à partir du 21 juin.

Bien sûr, quand on pense à Michel Polnareff, la première image qui vient à l’esprit est celle d’une belle paire de fesses. Mais très vite, on voit aussi une paire de lunettes légendaires et surtout, on entend quelques airs mémorables, de Love me, Please Love me à La poupée qui fait non en passant par On ira tous au Paradis. Parce que Polnareff, ce n’est pas qu’un look androgyne et un sérieux penchant pour la provocation. L’artiste est aussi un de ces musiciens qu’on peut aisément mettre à côté d’un Gainsbourg ou d’un Jacques Dutronc. Une pop aux allures anglo-saxones dont les airs ont du mal à vieillir. La PolnaExpo du MuPop devrait s’étendre sur 400 mètres carrés et réunir de nombreux objets personnels de l’artiste, des tenues de scène liées à des émissions de télévision cultes ou à des spectacles comme son concert aux pieds de la Tour Eiffel, le 14 juillet 2007, des partitions et des manuscrits originaux, des instruments de musiques personnels, des affiches originales, des disques d’oret j’en passe. Au total, 150 pièces provenant de la collection personnelle de Michel Polnareff ou de son entourage. Tout ça sera orchestré par son attaché de presse aussi chroniqueur et auteur d’ouvrages sur la chanson française, Fabien Lecoeuvre. Ce dernier a récemment écrit le documentaire « Quand l’écran s’allume » qui retrace la carrière du chanteur.

PolnaExpo MuPop 2015 Exposition du 21 juin au 31 décembre 2015 au Musée des Muisques Populaires de Montluçon MuPop.

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