04 Avr

Car dans le centre de la France, il y a de quoi faire une « Belle Revue »

Couverture du dernier numéro de La belle Revue qui, pour l'occasion s'est offert un lifting mené par le duo de graphistes Syndicat

Couverture du dernier numéro de La belle Revue qui, pour l’occasion s’est offert un lifting mené par le duo de graphistes Syndicat

La Belle Revue, c’est une publication annuelle éditée par la galerie clermontoise d’art contemporain In Extenso et qui passe en revue l’actualité de l’art dans le centre de la France. La nouvelle formule de cette revue vient de paraître et est disponible gratuitement dans tous les lieux d’arts du centre de la France mais aussi dans le reste de l’hexagone.

La Belle Revue, c’est d’abord une édition papier créée il y a déjà cinq ans par la galerie clermontoise In Extenso qui devait en avoir un peu ras la casquette qu’on dise qu’il ne se passe rien en Auvergne et alentours. Dès les premières pages de la revue, une carte du territoire et des lieux où les artistes contemporains sévissent met à mal le cliché  De Limoges à Saint-Etienne, il se trouve que le territoire délimité par In Extenso multiplie les lieux d’art et les expositions. Des expos que La Belle Revue ne se contente d’ailleurs pas de citer puisque les critiques complètes des expos du coin ont droit à leur chapitre.

Ce nouveau numéro version 2015 est pour la première fois passé entre les mains de graphistes (In Extenso se chargeait jusqu’ici de mettre en page et en valeur les précédentes) C’est le duo François Havegeer et Sacha Léopold qui se fait appeler Syndicat qui a eu l’idée de faire des montagnes d’Auvergne, des cimaises. Une riche idée pour donner une nouvelle identité graphique à cette revue qui, il faut bien le dire, était jusqu’ici presque aussi avenante qu’un numéro d’Art Press. 

Des créations in situ

Ceux pour qui les bla bla blas sur l’art ennuie profondément pourront se délecter des travaux d’artistes qui se sont vus confier deux double pages: 5 créations in situ choisies parmi une soixantaine de candidatures. « L’idée, selon la rédactrice en chef Annabel Rioux, c’est de s’approprier la revue, que les artistes s’approprie l’espace qu’on leur donne comme un support pour une oeuvre d’art et non pas juste une image d’oeuvre. L’idée est faire une oeuvre sur quatre pages de papier. » Seule militante de la « Société pour la réintroduction de l’humour dans l’art », l’artiste Lucy Watts s’est offert une double page dans ce nouveau numéro.

Avec des créations in situ de:
Estelle Deschamp
Jennifer Fréville
Émilie Perotto
Joey Villemont
Lucy Watts

Cette Belle Revue est disponible dans tous les lieux d’arts du centre de la France mais aussi au niveau national puisqu’on peut la retrouver dans tous les espaces et musées d’art contemporain.

Annabel Rioux détaille le contenu de La Belle Revue édition 2015 dans cette interview réalisée par Richard Beaune, Valérie Mathieu et Laurent Jannin.