22 Jan
Découvrir le festival Temps Danse avec Parloir
Ce nouveau festival de danse n’est pas un festival qui va disparaître aussi vite qu’il est arrivé, c’est une certitude. Il promet des surprises, de la découverte et des belles rencontres. Vous devez vous demander pourquoi un nouveau festival? Mais pourquoi pas, finalement?
19 Jan
Un concert à ne pas louper: Jacco Gardner à la Coopérative de Mai ce mercredi 20 janvier 2016
Si vous ne connaissez pas ce chanteur baroque multi-instrumentiste (et oui, il joue pratiquement tous les instruments de ses morceaux), PILS vous conseille de (re)découvrir ses deux albums, Cabinet of Curiosities (2013) et Hypnophobia (2015), à consonance pop et psychédélique, et d’aller le voir à la Coopérative de Mai, ce mercredi 20 janvier à 20h30.
Son dernier album Hypnophobia, sorti en mai 2015, est en continuité parfaite de son premier album, composé de chansons rétro. Cette petite merveille est faite pour se laisser porter par ses rêves, sans consommer de substances planantes, malgré le paradoxe du titre qui nous laisse croire que cet album va nous empêcher de lâcher prise justement.
Hautement salué par la critique musicale, ravie de découvrir un album d’un niveau supérieur à son premier, qui était déjà une bonne surprise, Jacco Gardner, ce néerlandais de la ville portuaire de Hoorn, est prêt pour s’imposer encore longtemps dans le milieu des chansons nostalgiques des sixties et des seventies.
PILS vous propose de découvrir Jacco Gardner par cette chanson entraînante et déconcertante, Find Yourself, qui nous plonge dans une vie bohème des années soixante.
From the upcoming album Hypnophobia, to be released first week of May 2015 on Polyvinyl (N-A), Excelsior Recordings (Benelux) and Full Time Hobby (ROTW).
Article rédigé par Orane Renard.
18 Jan
Clip du moment: Un Orage – I Just Want to Leave
On annonce de l’orage et du fracas sur la scène musicale clermontoise et parisienne avec l’arrivée de l’EP en digital, le 5 février prochain, du groupe Un Orage, formé par Morgane Imbeaud et Xavier Caux.
Morgane Imbeaud est de retour, en parallèle du projet Les Songes de Léo (en tournée), depuis sa rencontre avec Xavier Caux, musicien, notamment pour Yodelice et Hollysiz, avec Un Orage.
Ce joli duo, formé sur les routes des festivals d’été, nous fait découvrir des chansons envoûtantes mêlant électro et pop, et promet de se faire remarquer assez rapidement face à l’accueil favorable du public lors des premiers concerts, mais surtout grâce à leur énergie et à leur talent. Un Orage est donc un groupe à suivre de très près.
I Just Want to Leave est un morceau aux sonorités électroniques, accompagné d’une voix mélodieuse et pétillante.
Clip réalisé par Jérémy Barlozzo
Avec : Anne sophie Cordier – Anais Vandevyvere – Anais Obéniche – Thomas Grandperret – Camille Brenier – Rémy Solomon – Lia Angotti – Armonie Bensoussan – Martin Prieur- Diego Bruni-Arbiser – Sam Nordmann – Jean Lou Navarro
Cadreur : Rémy Solomon-Valentin Ottone
Remerciements : Alexis Cautain – Léo Grandperret – Eddy Edkins – Thibaud Lagardère – Le sexy Studio – La gare XP
Retrouvez Un orage sur Facebook, Twitter, Instagram
Article rédigé par Orane Renard.
15 Jan
PILS aime Warlikowski et les dimanches à la campagne
Au programme de PILS, cette semaine, nous passons un après-midi dominical à l’Arthé Café à Sauterre dans les Combrailles et nous visitons une exposition de photographies consacré à un metteur en scène polonais génial et abonné à la Comédie de Clermont, Kristof Warlikowski.
La semaine prochaine, les 23 et 24 janvier, la comédie accueille une nouvelle fois le grand metteur en scène polonais Kristof Warlikowski pour une nouvelle création. Cette satr mondiale du théâtre contemporain présentera son nouveau spectacle, Les Français, adaptation en polonais de La recherche de Proust. Pour l’occasion, une grande exposition de photographies de Jean-Louis Fernandez, photographe associé à la Comédie de Clermont, retrace plusieurs années de collaboration entre la Comédie et l’artiste, de La Fin en 2011 jusqu’à Kabaret warszawski en 2013. Une exposition à découvrir jusqu’au 30 janvier Salle Gaillard à Clermont-Ferrand.
L’Arthé Café, c’est un café concert dans la plus pure tradition des caveaux parisiens mais sa particularité, c’est qu’il est situé loin de toute agitation, en plein cœur des Combrailles, à Sauterre. Chaque dimanche, l’Arthé Café accueille un public d’habitués qui vient apprécier un petit concert de chanson française. Au programme des dimanches à venir:
Dimanche 17 Janvier: Vent d’Irlande
Dimanche 24 janvier: Les Imposteurs (Groupe québécois spécialisé dans le jazz manouche)
Dimanche 20 mars: Bruno Ruiz
Dimanche 3 avril: Natasha Bezriche
Sinon vendredi 15 au soir, vous avez rendez vous avec l’électro de Birdy Nam Nam à la Coopérative de Mai.
Et si vous n’êtes pas trop électro, vous pouvez aller voir Daniel Guichard au Zenith d’Auvergne.
Ce soir et demain, la nouvelle création du Centre Lyrique Clermont Auvergne « Le barbier de Séville » est à découvrir à l’opéra théâtre de Clermont.
Samedi, Thierry Vidal et son groupe presente l’Another blues march au petit théâtre de Vallières à Clermont
Et le label La souterraine véritable laboratoire de création de la nouvelle chanson française, propose au Baraka à Clermont toujours la féline et Alexandre Delano.
A l’Opéra de Vichy dimanche, on dansera sur TUTU de Chicos Mambo. Ou bien on ira voir I Muvrini au Puy-en-Velay.
Côté Théâtre, le Fracas à Montluçon accueille mardi et mercredi prochain le spectacle Villa Dolorosa de Ditpyque Rebekka et à Yzeure, toujours dans l’Alllier, le spectacle Mangez-le Si vous voulez.
Ne manquez pas le concert de Jacco Gardner à la Coopé de mai mercredi prochain, ni le lancement jeudi prochain d’une nouvelle édition d’Hibernarock dans le Cnatal qui débutera avec l’artiste Sanseverino, maios ça, nous aurons l’occasion d’en reparler…
Pils aime les dimanches à la campagne
08 Jan
Le premier Pils de 2016 c’est bien, c’est chouette
Dans ce premier numéro de l’année, votre agenda rend hommage aux artistes disparus et soulève une question : et si Rossini avait demandé à Brigitte Bardot d’interpréter Rosine dans le barbier de Séville ?
La séduction à l’état pur pour tourner la tête de tous les hommes de cet opéra tiré de la comédie de Beaumarchais…
C’est la question que se pose le directeur du centre lyrique Clermont-Auvergne et metteur en scène Pierre Thirion-Vallet. Comme à son habitude, il apporte sa touche personnelle aux grands classiques de l’opéra.
Un barbier de Séville au look fifties
Pour sa dernière création le Centre lyrique Clermont-Auvergne transpose l’opéra de Rossini dans les années cinquante. De toute façon l’histoire est éternelle : un vieillard amoureux prétend épouser sa pupille. Un jeune amant plus adroit la prévient et la conquiert.
Un décor aux accessoires kitschs et une Rosine aux allures de Brigitte Bardot. Une star interprétée par la jeune et talentueuse Elsa Dreisig, lauréate du dernier concours international de chant de Clermont-Ferrand.
Pierre Thirion-Vallet : on a envie d’apporter un peu de burlesque, de s’amuser et d’amener des images ou des situations qui peuvent surprendre le public…
Comme à son habitude le metteur en scène Pierre Thirion-Vallet apporte une touche personnelle aux grands classiques de l’opéra, il donne une belle liberté de jeu aux chanteurs tout en gardant une grande exigence sur le plan vocal.
Le barbier de Séville 08/01/16
Le barbier de Séville à l’opéra-théâtre de Clermont le vendredi 15 janvier à vingt heures et le samedi 16 à quinze heures. La séance du samedi est accessible en audiodescription.
Un bal années 50 avec au menu cha-cha-cha, rumba et manbo est donné dans le foyer du théâtre à l’issue de la représentation du samedi.
18 Déc
Pils aime ne rien faire
Ne rien faire c’est tout un art. La boutique du même nom à Clermont-Ferrand vous incite à prendre le temps de regarder une expo, écouter de la musique ou lire un livre. En fait, ne rien faire, c’est passionnant!
Mais de temps en temps, il faut aussi chanter, alors on a assisté aux répétitions du Fantôme de l’Opéra, la nouvelle comédie musicale montée par le CASC (comité d’activités sociales et culturelles de la ville de Clermont-Ferrand). Un projet ambitieux qui ne manque pas de panache… Le Fantôme de l’opéra sera sur la scène de la Muscade à Blanzat (63) samedi 19 décembre, à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand les 9 et 10 janvier et au théâtre de Moulins le 16 janvier.
Le Fantôme de l’opéra rode à Clermont-Ferrand
Depuis sa création en 2004, la troupe du CASC (Comité d’ativités sociales et culturelles de la ville de Clermont-Ferrand) n’a peur de rien.
Spécialisée dans les comédies musicales, la troupe se lance chaque année dans des créations ambitieuses. Après Les Misérables ou Le Roi Lion, les chanteurs amateurs ont décidé cette année de monter Le Fantôme de l’Opéra.
Tirée du roman fantastique français de Gaston Leroux publié en 1910, cette comédie musicale a été créée en 1986 par Andrew Lloyd Webber, le compositeur anglais à succès de comédie musicale. le Fantôme de l’Opéra est restée à l’affiche pendant dix-sept ans à Londres et à Broadway. Une adaptation française plus tard, la voici en Auvergne!
L’histoire est alléchante : un fantôme au visage masqué hante les coulisses de l’Opéra de Paris. Amoureux d’une jeune cantatrice, il la séquestre dans l’espoir de susciter son amour… Tout un programme!
La première est samedi 19 décembre à la Muscade à Blanzat et d’ici là, les répétitions vont bon train: chanteurs, décorateurs et costumiers s’affairent, car dans les moindres détails tout est réalisé par la troupe du CASC.
Les autres dates : neuf et dix janvier à la maison de la Culture de Clermont-Ferrand et seize janvier au théâtre de Moulins.
12 Déc
Les rêves de Buenos Aires au musée Mandet de Riom
Le musée Mandet de Riom expose en ce moment un jeune artiste argentin : Sergio Moscona. Une peinture expressionniste et résolument contemporaine qui trouve pourtant une résonnance dans certaines oeuvres de la collection permanente du musée grâce aux thèmes abordés : une société qui écrase l’individu et étouffe ses rêves. Le nom de l’exposition : « Fleurs Brisées ».
C’est la première expo individuelle dans un musée français de Sergio Moscona. Cet artiste argentin engagé a installé une soixantaine de peintures sur les murs du musée Mandet. De Picasso à l’expressionisme allemand, ses références sont assumées : l’artiste crée une oeuvre personnelle en n’oubliant pas ses classiques.
Sergio Moscona est un artiste engagé, il considère l’art comme un rempart contre la barbarie. La dictature a laissé des traces en argentine : la série « travailleurs sans travail » évoque les laissés pour compte, la série « Fleurs Brisées » faite spécialement pour le musée Mandet, tous les espoirs déçus.
Sergio Moscona est né en 1979, il était donc encore enfant à la fin de la dictature argentine en 1983 mais les femmes de la place de Mai, les défilés de militaires, les violences dans les rues, sont autant d’images qu’il n’a de cesse de montrer dans sa peinture.
Une peinture figurative où l’homme est au centre. Quand il s’empare d’un sujet Sergio Moscona peint beaucoup, il réfléchit sur le monde en travaillant dans la répétition.
Sergio Moscona : les séries sont très importantes. Un tableau, c’est un point de vue mais une série c’est une réflexion. C’est entrer en profondeur dans un sujet.
La fleur que tendent les personnages de Sergio Moscona est brisée à l’image des rêves des hommes. Mais ne jamais sous estimer le rêve : en argentine, d’anciens centre de détention sont bien devenus des musées.
L’exposition « Fleurs Brisées » est installée au musée Mandet jusqu’au 20 mars 2016.