12 Déc

Les toros et les gratte-ciel

toro rougeCertaines arènes d’Espagne ferment leurs portes. D’autres ne trouvent personne pour les gérer. L’ancestral « carnaval taurin » de Ciudad Rodrigo a même été sur le point de ne pas pouvoir être organisé! Les organisateurs pleurent misère.

À Bogotá, la grève de la faim des toreros colombiens n’a pas encore donné le résultat escompté : aucune saison taurine n’est pour l’instant annoncée. À Quito, c’est pitié, les figuras espagnoles simulent l’estocade. Bref, l’hiver 2014 / 2015 s’annonce triste. Comme tous les hivers.

Mais il y a toutes les raison d’espérer. Quelques anciens toreros, et non des moindres, annoncent leur retour : Espartaco, Eduardo Dávila Miura. D’autres vétérans des arènes pensent relancer leur carrière en changeant d’apoderado : Eugenio de Mora, Frascuelo. L’empresa de Madrid – c’est inédit – prend sous son aile des toreros guerriers, pudiquement nommé « de milieu de tableau » : Manuel Escribano, Francisco José Espada. Et le village de Boujan sur Libron annonce cette semaine sa première feria de novillos pour juin 2015! C’est bien la preuve que la corrida a de l’avenir.

Et pendant ce temps, les toros courent et courent encore. Ils restent plus que jamais le symbole de la force et de la liberté. Regardez le spot publicitaire du rallye Paris Dakar.

http://www.motorcyclenews.com/sport/2014/december/red-bull-recruit-the-guardians-of-dakar/

 

Regardez le spot publicitaire de l’équipe de basket de Chicago.