05 Sep

[En images] Le coeur de Perpignan bat au rythme de Visa

La première semaine de septembre est sans doute l’une des plus animée de l’année. Du quartier Saint-Jacques au Castillet, visiteurs et photographes déambulent dans les rues ou prennent le soleil en terrasse. 

Pendant Visa, se promener dans le centre ville de Perpignan est un vrai bonheur. Ses hôtels particuliers aux balcons en fer forgé et ses ruelles étroites rappellent les villes de la Catalogne. Le quartier Saint-Jacques avec ses maisons colorées a l’atmosphère d’un sud comme on en voit rarement dans les centres d’autres villes françaises. Habité par une forte communauté de gitans catalans, il participe au folklore local. Une grande partie de la journée, les femmes et les hommes assis à l’extérieur surveillent les enfants qui jouent dans les rues. À la tombée de la nuit, les musiciens font résonner la guitare tandis que les habitants du quartier se retrouvent pour converser.

Une nuit à Visa

Pendant les deux semaines que dure Visa, sans compter la semaine dédiée à l’Education nationale, Perpignanais et visiteurs se côtoient. Les photographes se retrouvent au café de la poste, juste devant le Castillet. Autour d’une bière, les liens se tissent rapidement. Beaucoup de jeunes photographes viennent ici pour se faire des contacts professionnels. On y parle photographie, voyage, reportage. Et pour beaucoup, du rêve d’être un jour exposés à Visa pour l’image.

Les regroupements les plus importants ont lieu le soir pour les projections. En début de semaine, elles ne sont diffusées qu’au Campo Santo. Elles sont retransmises en direct sur la place de la République à partir du jeudi. Les bars et les restaurants qui ont des terrasses sur la place ne désemplissent pas avant la fin des projections. Ceux qui n’ont pas pu arriver à temps pour occuper un bout de table ou de chaise, s’assoient à même le sol. Côte à côte, quelques centaines de personnes lèvent les yeux ensemble et observent le travail de ces photojournalistes sans lesquels la vision du monde ne serait pas la même.

Texte et images : Olivia COMTE