21 Fév

Des étudiants à la passe à poissons de Quingey.

Photo : Anne Prochazka.

Rien ne vaut le terrain pour comprendre le fonctionnement d’une passe à poisson. Des étudiants de l’université de Franche-Comté en master II  diagnostic, traitement et aménagement des systèmes aquatiques d’eau douce avaient rendez-vous il y a quelques jours avec Michaël Prochazka, ancien agent de l’ONEMA, pour voir le fonctionnement de ce système qui permet aux poissons de remonter la rivière. France 3 Franche-Comté avait tourné un reportage au moment de l’inauguration de cette passe à poissons qui permet de lutter contre le déclin de l’Apron dans la Loue. Evidemment , la période n’est pas propice à la capture de nombreux poissons puisqu’à cette période de l’année ils se déplacent très peu. L’objectif  pour ces étudiants était plutôt de voir sur place une installation pas si fréquente qui augmente le potentiel de reproduction des espèces. Sur la Loue, les poissons ne bénéficient pas de cette continuité écologique à chaque barrage , certaines ne fonctionnent pas bien, d’autres mieux. Un projet d’ascenseur à poissons est même en cours avec EDF.

Au cours d’une précédente sortie sur le terrain, ces étudiants avaient observer de nuit le fameux Apron. Ces étudiants sont assez recherchés sur le marché du travail. Ils travailleront comme « cadres opérationnels dans les domaines du diagnostic de la qualité des systèmes aquatiques continentaux, de la gestion durable de ces systèmes, du traitement préventif des eaux, des effluents, des sols et des sédiments, de la restauration des sites contaminés. » Un après l’obtention de leur diplôme, plus de 90% d’entre eux ont un travail et certains continuent dans la recherche. Leur formation est pluridisciplinaire. Ils sont chimistes et biologistes. Des compétences recherchées effectivement pour se pencher sur le paradoxe de la Loue.