PERSONÆ NON GRATÆ – Samedi 22 février 2014, une manifestation contre des inscriptions néo-nazies, anti-sémites et homophobes perpétrées la semaine précédente à Toulouse a provoqué une polémique.
Dans la nuit du 15 au 16 février, des inscriptions néo-nazies, anti-sémites et homophobes ont été recensées dans différents lieux de Toulouse. En réponse et à l’initiative de l’association LGBT Arc-en-ciel, une manifestation est organisée le week-end suivant. Samedi 22 février, près de l’Espace des diversités et de la laïcité, 2.000 manifestants selon la police défilent jusqu’à la place du Capitole.
Riposte Radicale
Dans ce contexte, des têtes de liste pour les élections municipales comme Antoine Maurice (EELV), Jean-Christophe Sellin (PG), des colistiers de « Toulouse En Marche » ont défilé mais d’autres n’ont pas pu comme Jean-Luc Moudenc (UMP), Jean-Pierre Plancade (SE), Christine de Veyrac (SE) qui sont resté aux abords du cortège. Une autre tête de liste, à l’image de Pierre Cohen (PS), n’a pas voulu prendre part à la marche.
Dans cette manifestation, le collectif Riposte Radicale (composé d’Act-Up, de la CNT et de l’OCML-VP entre autres) a revendiqué « 200 personnes » présentes dans les rangs des manifestants. Le collectif a fait part de sa désapprobation sur la présence du CRIF sur place (voir vidéo) et l’ « organisation politique maoïste » a justifié via communiqué son action.
Suite à ces événements et calmer la situation, les organisateurs de l’association LGBT « Arc-en-ciel » ont exprimé leur « regret » et présenté des excuses à l’adresse de la présidente Midi-Pyrénées du CRIF.