Le site a un an, et propose de la vente de dessins d’artistes graphiques et d’illustrateurs, avec la possibilité de passer des commandes personnalisées. Une start-up pas comme les autres, qui comme les autres cherche son modèle. Et commence à trouver sa place dans « l’écosystème ».
Les créateurs de start-up sont biberonnés au business plan, à la mise à l’échelle, à la levée de fond et à la preuve de concept. Celle de Nicolas Maszader n’a pas fait exception lors de son passage au Booster, l’accélérateur de la French Tech.
Mais aux investisseurs et autres business angels, il ne leur expliquait pas qu’il disruptait, qu’il diffusait over the top, il ne leur parlait ni d’IOT ni de blockchain. Non, il leur parlait… de dessins.
« Ils me regardaient bizarrement, bien sûr, car ils ont plus l’habitude de parler nouvelles technologies, blockchain, et des choses comme ça », raconte Nicolas Maszader, « quand je leur ait dit que je voulais revenir au papier, au crayon, à l’encre, ça a fait tout drôle, mais il y a eu un bon accueil de la part des professionnels et du public, car ce sont l’objet revient, comme le vinyle dans la musique »
L’objet, c’est un dessin original. A la plume, à l’encre, au crayon. Un croquis à la volée, une série contemporaine. Des visuels que les marques, les vitrines, les plaquettes utilisent de plus en plus, au-delà de l’édition.
« Nous faisons du service aux particuliers, avec des portraits par exemple » détaille Nicolas, « ou aux entreprises pour illustrer des événements ou dans le cadre de réunions avec de la facilitation graphique ».
Ces artistes, une trentaine d’auteurs, ont donc la côte, en attendant, à l’instar des peintres, de quelques photographes et d’une poignée de dessinateurs de BD, d’en avoir une.
Mais là n’est pas le pari de la Fabrique de dessins. Celui de vous rendre riche grâce à son « crew » : « comme je veux montrer des dessins en vrai, j’organise des rencontres, des événements » explique Nicolas Mazader.
Comme cette exposition dans un « bar à jeu » de Rennes durant le mois d’Inktober (tous les jours un croquis, un mouvement mondial).
L’expo est finie, car nous sommes en Movember, mais l’agenda de la Fabrique de dessins est à surveiller !