À vous qui me lisez en ce lieu virtuel
Où j’ouvre insouciant mon coeur à vos sourires,
Sachez que pour livrer à vos yeux mes délires,
Je me dois, de l’amour, cesser le rituel.
Voyez dans mes écrits combien l’âge me pèse
Combien l’art du clavier s’empare de mon temps,
Et, même si ma fleur sait le poids de mes ans,
Le Dimanche, pour vous, c’est elle que je lèse.
Reparlons de ma fleur, mon petit écureuil,
Séduite comme vous par mes péripéties,
Mais, au jour du désir, toutes les facéties
Que je portais si bien; plus le moindre clin d’œil!
Parlons de mes amis, dont cet apothicaire
Hermétique à l’humour comme sont ces gens là,
Mais tellement sensible! Il m’écrit que « Voila,
Rien n’est mieux qu’un bon blog pour apprendre à se taire »!
Je ne me tairai pas! j’aime tant vos avis!
J’aime par dessus tout humaniser ma cause,
Mais, si de mes écrits je réduisais la dose,
Vous, ma fleur, mes amis, tous en seriez ravis…