16 Jan

Clermont-Ferrand: le PRG rejoint Olivier Bianchi mais Mireille Lacombe joue la carte de la dissidence

« Après le PCF, après la GU, après le MRC, après EELV, voici le tour du PRG de rejoindre la dynamique que j’ai initiée« , voilà ce qu’a écrit Olivier Bianchi sur Twitter le 14 janvier. Ce jour-là, on apprenait que la tête de liste socialiste à Clermont-Ferrand continuait de ratisser large pour constituer son équipe.

Toutefois, le candidat désigné par les militants PS n’a pas « réussi l’unité de toute la gauche » comme il l’affirme pourtant le même jour sur le réseau social. Si le Parti des Radicaux de Gauche a bien rejoint le camp Bianchi, c’est par la voix du président du Conseil Général du Puy-de-Dôme, Jean-Yves Gouttebel, mais Mireille Lacombe, mandatée, selon elle, par le PRG pour négocier avec Olivier Bianchi, a décidé de maintenir sa propre liste.

Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature. – Mireille Lacombe

Mireille Lacombe

Mireille Lacombe

« Le comité national du Parti des Radicaux de Gauche ne s’oppose absolument pas à ma candidature« , explique la vice-présidente du Conseil Général en ajoutant que « le président Gouttebel a un groupe politique à gérer et il a souhaité, en vue des prochaines élections cantonales, garder cet apaisement retrouvé dans l’assemblée départementale« . Un choix qui peut étonner de la part de Jean-Yves Gouttebel, dont les relations tendues avec le Parti Socialiste du Puy-de-Dôme ont souvent été à la Une de la presse ces dernières années, mais qui s’explique peut-être par l’échéance électorale de 2015: les élections départementales (ex-cantonales).

Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ?

Mireille Lacombe ne veut pas manger de ce pain-ci et maintient le cap. Elle sera candidate à la mairie de Clermont-Ferrand le 23 mars prochain et refuse toute alliance avec le PS. « Je ne suis pas d’accord sur les propositions qui sont faites par Olivier Bianchi » justifie-t-elle et « pense que c’est une liste qui se forme autour des appareils« . Des appareils que la candidate désormais étiquetée « Divers Gauche » ne croient pas capables de se rassembler derrière les projets de la ville. « De quelle Gauche parle-t-on ? Comment des élus de Gauche aussi divers, aussi loin l’un de l’autre dans leurs idéaux, pourront-ils gérer ensemble la ville de Clermont-Ferrand ? » demande-t-elle.

15 Jan

Déçu par le Parti Socialiste, Alain Martinet, 1er adjoint à Clermont-Ferrand, le quitte

Ses tweets, quarante-huit heures après le premier tour de la primaire socialiste qui a désigné Olivier Bianchi comme tête de liste à Clermont-Ferrand pour les prochaines élections municipales, avaient fait grand bruit. Le 12 octobre dernier, sur ce même blog, Alain Martinet affichait son étonnement face aux résultats du scrutin dans certaines sections et s’interrogeait sur l’existence même de la démocratie au PS. Continuer la lecture

09 Jan

Municipales à Clermont-Ferrand: Odile Vignal explique le choix des Verts d’intégrer la liste PS/PC

Après les communistes (qui ont rompu l’alliance du Front de Gauche), ce sont donc les écologistes qui ont accepté de rejoindre la liste du socialiste Olivier Bianchi à Clermont-Ferrand. Un choix de raison, on l’imagine, alors qu’Eva Joly n’avait récolté que 2,72% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle dans la capitale auvergnate.

Pourtant, le 11 octobre dernier, Odile Vignal semblait décidée à conduire une liste autonome dans la perspective des élections municipales. « Il y a un mois, nous avions largement engagé une démarche de proposition aux clermontois d’un contrat écologiste. Il était nécessaire que ce contrat se construise avec les clermontois, puis que nous le soumettions à d’éventuels partenaires de gauche« , justifie aujourd’hui la tête de liste EELV. Continuer la lecture

08 Jan

Selon Wikipédia, Olivier Bianchi est déjà maire de Clermont-Ferrand ! (mise à jour)

Si on se réfère à l’encyclopédie participative Wikipédia, le socialiste Olivier Bianchi est le prochain maire de Clermont-Ferrand. Il l’est même « depuis 2014« . Dans la page qui affiche la liste des maires, son nom apparait déjà sous celui de Serge Godard. D’après le relevé des modifications faites sur l’article en question, c’est à 23h05, le 7 janvier, que le nom d’Olivier Bianchi a été ajouté.

Bianchi-Wikip

Biachi-wiki-modif

La question est maintenant de savoir qui a fait cette modification prématurée, et dans quel but…En tout cas, l’information n’a pas tardé a être remarquée. Quatre minutes après sa publication, un étudiant auvergnat en Sciences Po publiait une copie d’écran sur Twitter.

 

Un autre étudiant, clermontois, a quant à lui ironisé en évoquant « un algorithme immuable » qui garantirait le pouvoir à la Gauche à Clermont-Ferrand.

Mise à jour

Olivier Bianchi n’est déjà plus le maire de Clermont-Ferrand ! Alain Laffont lui a succédé le 8 janvier à 15h29. Le leader de la Gauche Anti-Capitaliste a toutefois eu un règne court sur la commune puisque remplacé une heure plus tard par Valéry Giscard d’Estaing. Un clin d’oeil plein d’ironie à l’ancien chef de l’Etat, candidat malheureux en 1995 aux élections municipales à Clermont-Ferrand, battu d’un cheveu par le maire sortant Roger Quilliot.

laffont-wiki

vge-wiki

04 Déc

Clermont-Ferrand : l’UMP Jean-Pierre Brenas prêt à conduire Gilles-Jean Portejoie à la mairie ?

A quoi joue la Droite clermontoise ? La question se pose alors que la formation d’un tandem entre Jean-Pierre Brenas et Gilles-Jean Portejoie est à nouveau à l’ordre du jour pour reprendre la ville détenue depuis 70 ans par la gauche. Invité à débattre avec Olivier Bianchi, mercredi matin sur RCF 63, la tête de liste désignée par l’UMP pour les prochaines élections municipales a tenté de préparer le terrain avant la mise en place d’une possible stratégie en deux temps pour la conquête de Clermont-Ferrand.

Je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire. – Jean-Pierre Brenas (UMP)

Jean-Pierre Brenas a d’abord rappelé qu’il était « contre le cumul des mandats« . Le candidat UMP attaque et prépare. Il attaque son adversaire socialiste qui n’a jamais caché sa volonté de présider aux destinés de la ville mais aussi de Clermont Communauté. Il prépare l’auditoire à une explication de texte : « personnellement, je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire, la victoire de notre camp passe par l’union« .

Jean-Pierre Brenas entame-t-il ici un renoncement à devenir maire de Clermont-Ferrand ? Est-il prêt à laisser la place à Gilles-Jean Portejoie, ce « notable de droite ou… je ne sais pas bien » comme le décrit Olivier Bianchi ? Va-t-il accepter la présidence de Clermont Communauté en guise de lot de consolation ? Il l’affirme : « aucune décision n’a été prise de façon définitive« . Le leader de l’opposition clermontoise a « bon espoir de bâtir cette liste de rassemblement avec Gilles-Jean Portejoie et avec d’autres« . On trouvera plus surprenant qu’il puisse évoquer « une démarche collective » et « pas une bataille d’égos« .

On a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand. – Olivier Bianchi (PS)

Olivier Bianchi a répondu avec humour, d’abord, à cette annonce d’union prochaine entre le candidat UMP et l’ancien 1er adjoint de Serge Godard. « On vient d’apprendre qu’il va falloir organiser un nouveau débat, ici, avec Gilles-Jean Portejoie et moi-même« , a-t-il dit. « On est dans un drôle de débat », poursuit celui qui mènera la liste socialiste en mars prochain, « on a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand« . Mais cette ironie de façade ne masque-t-elle pas une réelle inquiétude de la part du candidat PS de voir l’autre camp finir par se rassembler ? Et si la Droite pouvait vraiment faire tomber Clermont-Ferrand ? Et si le tandem Brenas/Portejoie était vraiment l’arme fatale à la gauche ?

Reste à savoir ce qu’en pense Michel Fanget, le président du MoDem 63 qui s’affichait il y a peu avec Gilles-Jean Portejoie et qui voudrait bien conduire une liste également…et ce que pensent aussi les électeurs de cette stratégie à droite qui ressemble surtout à un pari.

25 Nov

Clermont-Ferrand : l’UMP ciblée par un marteau et une faucille !

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Une faucille, un marteau et une inscription : « l’UMP dehors, l’humain d’abord« …Dimanche matin, Jean-Pierre Brenas a découvert que son local de campagne, situé sur la place de la Victoire à Clermont-Ferrand, avait été vandalisé durant la nuit. C’est le seconde fois en l’espace d’une semaine que la vitrine de la permanence est la cible d’attaques portées, selon les apparences, par des mouvements se réclamant du communisme. Le candidat UMP aux prochaines élections municipales nous a indiqué en fin de matinée avoir déposé plainte lundi. « Cet incident est la manifestation de l’intolérance, du sectarisme et du laxisme » a réagi Jean-Pierre Brenas qui estime également que « le PC ne tient pas ses troupes« . « Cela renvoie l’image que Clermont-Ferrand n’est pas entrée dans le XXIème siècle« , ajoute-t-il en affirmant que ce vandalisme ramène à « la lutte des classes« . Continuer la lecture

20 Nov

Municipales 2014 : les 31 premiers noms de la liste d’Olivier Bianchi, candidat PS à Clermont-Ferrand [EXCLUSIF]

Olivier Bianchi fait un pas de plus dans la campagne des Municipales en présentant mercredi soir aux militants PS, qui la valideront ou non jeudi, la liste qu’il conduira en mars prochain à Clermont-Ferrand. Voici en exclusivité les 31 premiers noms de cette liste qui en comprendra 55 lors du premier tour le 23 mars prochain.

Les 23 premiers candidats présents sur la liste pourraient être élus en fonction du score réalisé, dix d’entre eux sont des nouveaux venus. Olivier Bianchi a souhaité un renouvellement en profondeur et un rajeunissement de l’équipe socialiste qui pourrait être amenée à prendre la suite de celle dirigée en ce moment par Serge Godard à la mairie de Clermont-Ferrand.

Sur cette liste, qu’on imagine difficile à constituer et être le fruit d’intenses négociations tant il y a de courants au sein de la fédération puydômoise du PS, figurent quatre des six candidats à la Primaire. Olivier Bianchi s’est ainsi entouré de Simon Pourret, de Christian Portefaix et de Pascal Guittard.

Les deux autres candidats à la candidature, Alain Martinet et Alain Bardot, ne sont pas présents.

Cette liste ne fait apparaitre que les adhérents du Parti Socialiste, d’autres noms viendront se greffer de la 32ème à la 55ème position.

Les noms en caractère gras sont les conseillers municipaux sortants.

  1. Olivier Bianchi
  2. Sondès El Hafidhi
  3. Grégory Bernard
  4. Françoise Nouhen
  5. Jérôme Auslender
  6. Cécile Audet
  7. Akim Bara
  8. Dominique Briat
  9. Simon Pourret
  10. Valérie Bernard
  11. Philippe Bohelay
  12. Marion Canalès
  13. Pascal Guittard
  14. Sandrine Duboc
  15. Jérome Godard
  16. Claudine Khatchadourian-Tecer
  17. Christian Portefaix
  18. Joseph Nicaise
  19. Abdelmajid Mellouki
  20. Pascaline Bidoung
  21. Dominique Adenot
  22. Marie-France Vogt
  23. Christophe Bertucat
  24. Sandrine Bergerot-Raynal
  25. Djamel Ibrahim-Ouali
  26. Eliane Garzon
  27. Patrick Dumas
  28. Carole Courtial
  29. Jules Barthélémy
  30. Paulette Janoux-Bouffard
  31. Jean-Paul Delorme

 

 Stéphane Moccozet et Jean-Paul Vincent

 

12 Nov

Egocentrés ? – l’édito de Jean-Paul Vincent

Jean-Paul VincentLa campagne officielle pour les prochaines Municipales est encore loin mais déjà Clermont-Ferrand est le théâtre d’une guerre fratricide et sans merci. Pour la première fois depuis la Libération le maire sortant ne se représente pas, ce qui ouvre des perspectives et aiguise des appétits, à gauche comme à droite.

A gauche la bataille de l’investiture est terminée. Des quatre prétendants en lice les militants ont choisi, non sans drame, Olivier Bianchi, 43 ans, adjoint à la culture du maire sortant. On la pensait terminée aussi à droite après la désignation par l’UMP de Jean-Pierre Brenas, 53 ans. Il n’en est rien. Voilà qu’une liste s’annonce au « centre droit ». Une coalition hétéroclite qui laisse perplexe.

On sait aussi que l’estime réciproque n’est pas le trait dominant de cet attelage.

Sur quel programme vont, effet, se retrouver ces hommes et ces femmes pas toujours d’accord. Au centre de la photo de groupe, Gilles-Jean Portejoie… autrefois à droite, passé par le PS, qu’il a quitté depuis, longtemps premier adjoint socialiste de Serge Godard. Autour de lui, ses adversaires dans le conseil municipal sortant : Anne Courtillé (ex-UMP), Claudine Lafaye (Centre), Michel Fanget (Modem?) et quelques autres. On sait aussi que l’estime réciproque n’est pas le trait dominant de cet attelage.

Leur point commun ne serait-il pas l’amertume voire la rancune ?

-Dans la guerre de succession à Roger Quilliot, Gilles-Jean Portejoie a pris le parti, l’histoire est connue, de Serge Godard.  En échange, ce dernier s’était engagé à lui céder le fauteuil de maire en cours de mandat. Promesse non tenue. D’où une probable rancœur.

-Anne Courtillé, longtemps chef de file UMP de l’opposition municipale s’est vue préférer à ce poste Jean-Pierre Brenas. Perdant la place, elle perd du coup son fauteuil au bureau politique départemental de l’UMP. C’est mal passé, c’est peu de le dire.

-Quant à Michel Fanget, conseiller municipal d’opposition (MODEM), il a souvent voté socialiste. Surfant sur une vague bleue il fut élu député en 1993, et après un seul mandat, est revenu aux batailles électorales locales qu’il a toutes perdues. Il ne s’en est jamais remis.

Une ancienne génération qui a du mal à lâcher la barre et à quitter la scène.

Une dernière donnée semble marquer cette précampagne clermontoise. Voilà des décennies que les vieux caciques de la politique hexagonale verrouillent le système pour empêcher les jeunes loups d’accéder aux manettes. Depuis quelques années, les verrous sautent. Y compris au plan national. On a vu nommer des ministres trentenaires et quadras aussi bien sous Sarkozy que sous Hollande. Ce vent de « jeunisme » arrive, avec un peu de retard, à Clermont-Ferrand et avive les tensions. On s’en est déjà rendu compte lors de la désignation des têtes de liste, aussi bien à l’UMP qu’au PS. Cette nouvelle liste pourrait bien être aussi celle de l’ancienne génération qui a du mal à lâcher la barre et à quitter la scène.

Une question encore. Qui prendra la tête de cette liste ? Comme à l’UMP et au PS, la désignation du chef pourrait donner lieu à un triste spectacle. Les têtes de listes désignées, les listes constituées, la vraie campagne pourra commencer. Au vu de l’agitation actuelle, on risque de s’y ennuyer.

Jean-Paul Vincent (@JPVincentF3Auv)

05 Nov

Michel Fanget (MoDem) veut faire basculer Clermont-Ferrand…au Centre !

« Il y a aujourd’hui, à Clermont-Ferrand, un pôle qui se crée au centre et qui a vocation à faire changer la majorité en place« , dixit Michel Fanget. Le président du MoDem 63 était l’invité du journal de France 3 Auvergne, mardi midi, à quelques heures de l’officialisation de l’union entre son chef de file, François Bayrou, et l’UDI de Jean-Louis Borloo.

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26 Oct

Ils l’ont dit sur #Twitter #2

Vous n’êtes pas sur Twitter, vous n’avez pas de followers et vous ne followez personne, vous savez qu’il se dit des choses sur ce réseau social mais sans savoir vraiment qui le dit et comment…Chaque vendredi, nous vous proposerons ici une revue de tweets. Les plus marquants, les plus engagés, les plus surprenants, les plus drôles ou les plus navrants…Episode #2. Continuer la lecture