13 Oct

Jean-Luc Mélenchon : « à Clermont-Ferrand, l’appareil fédéral (du PS) a humilié les praticiens de la mairie »

De passage à Clermont-Ferrand où le parti qu’il co-préside, le Parti de Gauche, tient une convention sur le thème des élections municipales et européennes, Jean-Luc Mélenchon a fait un détour par le studio de France 3 Auvergne, samedi soir, pour répondre aux questions de Julien Le Coq.

Fidèle à lui-même, Jean-Luc Mélenchon a tiré à boulets rouges sur le Parti Socialiste lui reprochant d’être responsable du « désastre » de Brignoles où le duel du second tour de la Cantonale partielle oppose dimanche le candidat UMP à celui du Front National arrivé largement en tête au premier tour. « Qu’ils le gèrent à présent !« , s’est-il exclamé. « Les Socialistes ont réussi ce tour de force de dégouter tout le monde d’aller voter » a-t-il ajouté.

Le Parti Communiste Français a eu droit, lui aussi, à une petite rafale de mots pas mâchés. Jean-Luc Mélenchon ne digère pas le rapprochement entre PC et PS pour les élections municipales à Paris alors que partout ailleurs les Communistes devraient rouler avec le Front de Gauche. « C’est un évènement terrifiant » selon le co-président du Parti de Gauche qui montre du doigt l’attitude de Pierre Laurent, le secrétaire national du Parti Communiste. « Beaucoup de gens sont perplexes, c’est mon cas » dit-il en conclusion du chapitre.

Enfin, l’ancien candidat à la Présidence de la République a donné son avis sur les évènements qui ont fait suite au premier tour de la Primaire socialiste à Clermont-Ferrand. Dans cette ville « qui est une sorte de monument de la Gauche dans notre pays, l’équipe socialiste est complètement usée, elle finit son mélodrame dans une espèce de règlement de compte interne où l’appareil fédéral a humilié les praticiens de la mairie, ceux qui font le travail » selon lui. Avant de quitter le plateau, Jean-Luc Mélenchon finit d’habiller le PS clermontois pour l’hiver : « Ce sont des bureaucrates qui se sont emparés de la machine. Bien joué les gars ! Sauf que ça, ça ne se fait pas avec les électeurs !« 

A lire également