14 Oct

Clermont-Ferrand : quel métier pour diriger la ville ?

En 2014, Clermont-Ferrand va connaître son quatrième maire (seulement) depuis la Libération. Depuis l’avènement de la IIIème République, en 1870, dix-huit hommes ont pris place dans le principal fauteuil du conseil municipal clermontois. Des hommes issus d’horizons divers.

Bilan

Si les deux derniers, Serge Godard et Roger Quilliot, étaient enseignants comme trois autres de leurs prédécesseurs, l’autre bon plan pour devenir maire de Clermont-Ferrand, c’est d’être avocat. Il y en a eu cinq en 143 ans alors qu’il n’y a eu qu’un ouvrier (Gabriel Montpied est devenu ensuite agent de maitrise dans la métallurgie). Afficher une carte de visite avec la mention « médecin » peut aussi avoir son petit effet auprès des électeurs, Clermont-Ferrand en a connus trois depuis 1870.

Perspective

Si on ne regarde que ces statistiques, sans tenir compte du reste, et surtout pas du comportement des électeurs au cours des élections passées, on peut donner un léger avantage à la future tête de liste socialiste dans la course à la gestion de la capitale auvergnate. Olivier Bianchi est titulaire d’une maîtrise de Droit Public et d’un DEA de Science Politique (qu’il a enseignée à l’Université d’Auvergne) alors que son challenger, l’UMP Jean-Pierre Brenas, est chirurgien-dentiste.

Science politique ou science médicale ? Les électeurs clermontois trancheront en mars 2014.