20 Sep

Le socialiste Olivier Bianchi « avocat » de Laurent Wauquiez dans « Les Grandes Gueules » sur RMC

wauquiez_bianchi-wpOlivier Bianchi n’est pas du genre à avoir la langue dans sa poche, il en a une nouvelle fois fait la démonstration, mardi matin, sur l’antenne de RMC. Le maire socialiste de Clermont-Ferrand était l’invité de l’émission « Les grandes gueules » qui abordait la question du démantèlement de la jungle de Calais et la répartition des migrants sur le territoire métropolitain.

Le premier édile du chef-lieu du Puy-de-Dôme a confirmé qu’il était prêt à accueillir les réfugiés. A Clermont-Ferrand, les structures d’hébergement sont prêtes et « on peut accueillir une vingtaine, une trentaine, une quarantaine de personnes, sans grande difficulté », a confirmé Olivier Bianchi. Il rappelle au passage que sa commune a déjà accueilli 16 personnes, majoritairement syriennes, en 2015, « dans une ville de 150 000 habitants et une aire urbaine de 400 000, ça n’a pas été une invasion, ça n’a pas bouleversé la situation de la ville ».

Si il ne souhaite pas, en revanche, qu’il y ait « 500 ou 800 personnes qui arrivent sur Clermont-Ferrand », Olivier Bianchi estime que « la solidarité devra être faite par tous » et « associer les élus locaux ». « Tout ça se prépare avec les territoires, ça ne peut pas être une décision qui vient d’en haut mais ça ne peut pas être non plus être aux territoires de commencer à dire -nous allons résister, nous disons non- », a-t-il poursuivi. Dire non, justement, c’est la position d’un autre élu auvergnat, Laurent Wauquiez.

Le président du parti Les Républicains et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, première région concernée par la répartition des migrants de la « jungle » de Calais, a déclaré récemment qu’il s’agissait d’une « folie ». « La question dans notre région est la même que partout en France : c’est s’opposer », avait-il vivement réagi le 14 septembre sur RTL, craignant de voir se « multiplier des Calais partout ». Attaqué, y-compris dans son propre camp, après ses propos, Laurent Wauquiez sait maintenant qu’il peut trouver un peu de réconfort du côté de Clermont-Ferrand.

Au début de son intervention sur RMC, Olivier Bianchi a d’abord corrigé une vision parisienne de la vie politique en Auvergne qui voulait voir des tensions sur fond d’influence régionale entre Clermont-Ferrand et le Puy-en-Velay. « Mes relations sont plutôt bonnes comme maire de Clermont-Ferrand avec Laurent Wauquiez », a précisé l’élu. Plus tard, sur la question des positions du président de Région par rapport au démantèlement de la « jungle » de Calais, parfois retranscrites avec quelques raccourcis par « Les Grandes Gueules », Olivier Bianchi a lui-même rétabli la vérité, prenant d’une certaine manière la défense de son voisin auvergnat : « Wauquiez, il a dit deux choses. D’abord, il lance un pétition, donc il anime un débat. Et deux, il a dit -je suis prêt à donner des moyens juridiques aux communes qui refuseront-, il n’a pas dit qu’il empêchait tous les maires de prendre des décisions. Heureusement encore, je reste souverain à Clermont-Ferrand. »

Une séquence que vous pouvez écouter ici.

15 Jan

Olivier Bianchi éprouve un « malaise » face à la ruée vers le dernier numéro de Charlie Hebdo

Olivier Bianchi

Le 11 janvier 2015, il était en première ligne de la manifestation qui a rassemblé plus de 70 000 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand. Quand il s’agit de défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, les valeurs de la république, Olivier Bianchi est Charlie.

Les images des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo, ça crée en moi un malaise.

Mais il n’est pas Charlie dans ses lectures. « Je vais être honnête, a-t-il avoué lors de ses vœux à la presse, je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo de ma vie« . Le maire clermontois se reconnaît davantage dans Le Canard Enchaîné qu’il lit, en revanche, chaque semaine.

A ce sujet, l’élu socialiste avoue un certain « malaise » quand il voit « des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo« . « Ces gens vont-ils l’acheter dans un mois, six mois, un an ?« , s’interroge-t-il.

On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois.

Fier d’avoir été à la tête d’un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes venues, comme lui, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, Olivier Bianchi espère que cette prise de conscience populaire ne se limitera pas à un sursaut. « En démocratie, ce sont d’abord les élections qui compte« , a-t-il rappelé à son audience. « On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois« , a-t-il ajouté avant de conclure: « il ne faudrait pas que la prochaine étape de cette affaire soit l’arrivée au pouvoir du Front National« .

06 Jan

Bus Clermont-Périgueux: les Auvergnats et Périgourdins pas sur la même ligne que François Hollande

Invité sur France Inter, lundi matin, François Hollande a défendu la loi Macron et l’un de ses aspects: l’assouplissement de la législation du transport en autocar. Pour le chef de l’Etat, le texte devrait permettre de faciliter les échanges entre les grandes villes de province quand le train ne répond pas aux attentes. « Quand vous voulez aller de Clermont-Ferrand à Périgueux, même avec un bon réseau ferré c’est pas facile, des fois, on vous demande même de remonter vers Paris« , a ainsi justifié M. Hollande au micro de Patrick Cohen.

 

Les propos du Président de la République ont provoqué de nombreuses réactions. Certains s’en sont simplement amusés quand d’autres ont ri…jaune. Leader de l’opposition municipale à Clermont-Ferrand, l’UMP Jean-Pierre Brenas, déjà lassé d’attendre un TGV qui n’arrivera peut-être jamais, se dit que l’autocar, c’est peut-être finalement mieux.

 

Philauvergne, quant à lui, suggère qu’on recrute davantage d’Auvergnats à l’Elysée pour éviter ce genre de dérapage (in)contrôlé.

Du côté aquitain, la pilule passe mal également. David Derhille, animateur sur la radio France Bleu Périgord ironise en demandant la mise en service d’une « chariote » sur la ligne !

https://twitter.com/DavidDerhille/status/552162822709579777

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02 Déc

VIDEO. Le maire de Clermont-Ferrand bouscule deux syndicalistes

Mardi après-midi, une cinquantaine d’agents syndiqués à la CGT ont fait irruption dans la salle de l’hôtel de ville de Clermont-Ferrand où se tenait la réunion de la commission technique paritaire. La commission devait notamment se prononcer sur la diminution des ratios d’avancement des agents en  2015.

Tout le monde sait que je suis un sanguin. – Olivier Bianchi

Le maire PS, Olivier Bianchi, a pris la décision d’interrompre la réunion après l’envahissement de la salle et, furieux, il est sorti de la pièce en bousculant deux agents au passage. « Tout le monde sait que je suis un sanguin« , a réagi, après coup, l’édile devant la caméra de France 3 Auvergne. « L’ambiance était électrique, c’est anecdotique », poursuit l’élu pour qui « ce qui est plus important, ce sont les conséquences d’une décision d’une ou deux organisations syndicales« . Selon lui, « sur environs 2600 salariés, il y a eu une cinquantaine de grévistes (…) et, à cause de cette interruption de séance provoquée par la CGT« , les membres de la commission technique paritaire n’ont pas pu « prendre de mesures aujourd’hui qui auraient été au bénéfice de l’ensemble des salariés de la ville« .

De la part d’un démocrate, je trouve cela inacceptable. – Rémi Vigier, CGT

Du côté de la CGT, Rémi Vigier estime qu’on « nous amuse depuis huit mois » et que « le dialogue social n’est pas vraiment ancré« . Quant au geste d’humeur du maire de Clermont-Ferrand, le responsable syndical a réagi en disant trouver « cela inacceptable de la part d’un démocrate« .

06 Oct

Clermont-Ferrand: Olivier Bianchi face à ses administrés, le 24 octobre

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Alors qu’il vient de passer le cap des six mois à la tête de la ville, le maire socialiste de Clermont-Ferrand, Olivier Bianchi, a accepté de débattre avec les internautes, le 24 octobre prochain. Si vous souhaitez discuter avec lui, si vous avez des questions à lui poser, des remarques à formuler, des idées à lui suggérer, France 3 Auvergne vous offre la possibilité de lui dire directement.

Le 24 octobre prochain, Olivier Bianchi vous donne rendez-vous à 17h30 pour un tchat vidéo et écrit.

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31 Mar

Jean-Pierre Brenas: « J’ai tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes »

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas, UMP (crédit photo: MaxPPP)

Jean-Pierre Brenas est passé tout près de l’exploit à Clermont-Ferrand. Alors qu’en 2008, la liste UMP d’Anne Courtillé avait terminé à plus de 10 700 voix de celle conduite par le socialiste Serge Godard, le chef de file de l’opposition clermontoise a échoué, dimanche, à 2 504 voix de la liste d’Olivier Bianchi. Dans la soirée, dès les résultats connus, les différentes composantes de la droite puydômoise, à commencer par l’UMP et l’UDI, se sont rejeté mutuellement la responsabilité de cet échec les unes sur les autres. Toutes se retrouvent, en tous cas, sur un point, c’est l’absence d’union qui a empêché la droite de ravir la capitale auvergnate à la gauche.

Lundi matin, Jean-Pierre Brenas en a remis un petite couche sur Twitter en affirmant qu’il avait « tendu la main à l’UDI jusqu’à en avoir des crampes« . Au lendemain du premier tour, des discussions avaient eu lieu entre le candidat de l’UMP et la liste MoDem/UDI emmenée par Michel Fanget. Des tractations qui n’ont pas eu de succès, pas plus les longues négociations entreprises des mois avant le premier tour pour constituer un trio Brenas/Fanget/Portejoie.

 

La réponse du berger à la bergère ne s’est pas faite attendre. La liste l’Union Pour Clermont a très rapidement répondu à Jean-Pierre Brenas en lui conseillant de prendre du magnésium. Même KO debout, le Centre clermontois a encore des ressources…

27 Mar

Clermont-Ferrand: Quand les colistiers d’Olivier Bianchi tweetent leur désaccord durant le débat

Avant le premier tour, le candidat socialiste à la mairie de Clermont-Ferrand est allé chercher les communistes et les a invités à rejoindre sa liste. Sur la manière de gérer la ville, les deux partis ne sont pas d’accord sur tout mais ont fini par s’entendre sur certains points. Entre les deux tours, Olivier Bianchi est allé chercher le reste du Front de Gauche et a demandé à Alain Laffont de rejoindre sa liste. Accord conclu, voilà le leader de la Gauche Anticapitaliste et ses idées, souvent loin d’être les mêmes que celles de son nouveau chef de file, en troisième position.

Mais quand on s’allie avec des personnalités qui veulent conserver, à tout prix, leur liberté de penser et de parler, on peut se retrouver mêlé à une bien surprenante cacophonie. Jeudi, le candidat socialiste a débattu devant les caméras de France 3 Auvergne avec ses deux concurrents dans la course à la mairie de Clermont-Ferrand: Jean-Pierre Brenas (UMP) et Antoine Rechagneux (FN). Interrogé sur sa politique environnementale, Olivier Bianchi a expliqué qu’il souhaitait « la gratuité des transports les jours de pic » de pollution dans la ville. Alors que Jean-Pierre Brenas lui demandait pourquoi cela n’avait pas été fait lors du récent pic, à quelques mètres de là, dans le public, deux tweets ont fusé.

C’est Alain Laffont qui a dégainé le premier en rappelant que, dans son propre programme qu’il continuera de défendre malgré l’union, il souhaitait « les transports en commun gratuits tous les jours« .

Quelques secondes plus tard, c’est un autre « ami » d’Olivier Bianchi qui s’est permis de nuancer les propos de sa tête de liste. Toujours au sujet de la gratuité des transports en commun, le communiste Cyril Cineux, 5ème sur la liste d’union de la gauche, a rappelé que la question sera « DÉBATTU » (en majuscule dans le tweet) avec les Clermontois à l’occasion des assises des transports promises par Olivier Bianchi.

En cas de victoire dimanche, la gauche n’a pas fini de débattre…

25 Mar

Clermont-Ferrand: l’UDI appelle à voter Jean-Pierre Brenas (UMP) au second tour

Absent du second tour des élections municipales à Clermont-Ferrand après avoir échoué dans ses négociations avec le candidat UMP, les deux forces principales de la liste centriste  « l’Union » sont en désaccord sur l’attitude à adopter dimanche à l’égard de Jean-Pierre Brenas.

Michel Fanget ne donne pas de consigne de vote aux 3 039 électeurs qui ont apporté leur voix à la liste qu’il conduisait le 23 mars. « Nos électeurs sont libres » dit le président du MoDem 63 qui digère difficilement la tournure qu’ont prise les négociations avec l’UMP. Lors d’une conférence de presse, mardi après-midi, il a évoqué son « exaspération » et sa « colère » face aux agissements d’une « partie de l’équipe Brenas qui voulait éliminer le Centre du conseil municipal clermontois« .

Dimanche, il faudra faire barrage à la gauche, il faudra voter Jean-Pierre Brenas. – Hervé Prononce, président de l’UDI 63

Du côté de l’UDI, on dit comprendre la déception de ses amis Michel Fanget et Anne Courtillé après la « rupture des discussions de la part de l’équipe de Jean-Pierre Brenas » mais Hervé Prononce, qui préside le parti dans le Puy-de-Dôme, s’est montré particulièrement agacé par l’annonce de l’alliance entre le socialiste Olivier Bianchi et Alain Laffont qui menait la liste « Place au peuple » (Gauche Anticapitaliste et Parti de Gauche). Un agacement tel qu’il appelle à voter pour Jean-Pierre Brenas, dimanche, pour « faire barrage à la gauche« .

« Depuis des années, Alain Laffont ne fait que harceler, ne fait que stigmatiser la politique du Parti Socialiste et, systématiquement, est contre les propositions du Parti Socialiste, et le voilà aujourd’hui 3ème sur la liste d’Olivier Bianchi« , s’étonne-t-il. Tout fraichement réélu maire du Cendre, Hervé Prononce se demande si Olivier Bianchi a « besoin de s’abaisser si bas pour pouvoir gagner une élection« . Face à une union qui représente « les impôts et l’alliance de la carpe et du lapin », le président de l’UDI 63 dit « clairement » qu’il faut s’opposer à « cette gauchisation de Clermont-Ferrand » en apportant son soutien au candidat UMP parce que sa sensibilité est « là, au centre droit« .

18 Mar

Municipales à Clermont-Ferrand: voir ou revoir le débat interactif avec Alain Laffont (Front de Gauche)

Suite de nos débats interactifs, proposés en exclusivité sur le site web de France 3 Auvergne. Après le socialiste Olivier Bianchi, l’UMP Jean-Pierre Brenas, le candidat du Front National Antoine Rechagneux, celui du Modem/UDI Michel Fanget, c’est Alain Laffont qui a répondu aux questions de notre panel d’internautes. Candidat à Clermont-Ferrand avec l’étiquette du Front de Gauche, à la tête d’une liste constituée sans le Parti Communiste, le leader local de la Gauche Anti-capitaliste pourrait, une nouvelle fois, arriver dans le trio de tête au premier tour des élections municipales à Clermont-Ferrand.

Clermont-Ferrand: Valérie Pécresse à la Maison des Sports, jeudi, pour encourager l’UMP Jean-Pierre Brenas

AFP PHOTO JOEL SAGET

AFP PHOTO JOEL SAGET

Dans la série: « un candidat, un soutien », Jean-Pierre Brenas accueillera, pour sa grande réunion du premier tour, l’ancienne ministre Valérie Pécresse. La députée des Yvelines et président du groupe d’opposition au Conseil Régional d’Ile-de-France sera présente à la maison des sports pour soutenir le candidat UMP à Clermont-Ferrand, jeudi soir à 19h. Brice Hortefeux est également annoncé place des Bughes.