Ty Segall, c’est avant tout une machine. Une machine à faire des disques. Au rythme d’un fast-food, le jeune homme produit des chansons et comme ce qui sort de ces restaurants, sa musique a un goût de « reviens-y ». Pour autant, les albums de Ty Segall se suivent mais ne se ressemblent pas, contrairement aux hamburgers qui ont tous (ou presque) le même goût. L’auteur-compositeur-chanteur et guitariste sévit depuis 2007 environ et a déjà signé, seul ou en collaboration avec d’autres artistes, quatorze productions. Durant cette dernière année, Ty Segall a sorti deux albums solo aux antipodes l’un de l’autre: l’ambiance acoustique de Sleeper est en effet bien loin du nerveux Manipulator. Entre les deux, il participera activement à la réalisation de l’album de son autre groupe Fuzz. Le rejeton de San Francisco a vécu sa vie en écoutant la musique psychédélique chère aux surfers et skaters du coin et a décidé d’enregistrer ses propres morceaux. A 27 ans, il est devenu la coqueluche de la presse spécialisée, en couverture de nombreux magazines références en matière de rock comme Rock&Folk ou les Inrocks pour ne citer qu’eux. La Coopérative de Mai accueille ce petit génie du rock mardi 28 octobre 2014 et programme en première partie les girondins du groupe JC Satàn, pour lesquels le rock psyché est un peu une seconde nature. Bref, un concert à ne pas manquer, au pire, je vous raconterai…