L’Ecole centrale de Nantes et RTE ont lancé mercredi une chaire internationale de recherche et d’enseignement dédiée aux réseaux électriques intelligents, « smart grids » pour les intimes. Un point de marqué par la capitale des ducs de Bretagne pour être aussi celle de la transition numérique à l’ouest.
« Aujourd’hui, les réseaux électriques doivent répondre à de nouveaux défis, liés au contexte de la transition énergétique, avec notamment une évolution des modes de consommation et de production et une intégration massive d’énergies renouvelables au caractère intermittent et décentralisé« , soulignent l’Ecole centrale et RTE (Réseau de transport d’électricité) dans leur communiqué.
Avec cette chaire, dotée d’un budget de 4 millions d’euros, et dont les travaux de recherche seront dirigés par le professeur Bogdan Marinescu, l’objectif est « d’apporter d’ici cinq ans des réponses au pilotage des réseaux interconnectés, dans le contexte de la transition énergétique », en « (développant) de nouveaux outils de simulation, d’analyse et de commande pour les futurs systèmes de surveillance et de contrôle du réseau de transport d’électricité », mettent-ils en avant.
La chaire « accueillera une dizaine d’étudiants en master, des doctorants et post-doctorants », a précisé son titulaire, qui s’appuiera principalement sur les laboratoires IRCCyN (Institut de recherche en communications et cybernétique de Nantes) et GeM (Institut de recherche en Génie Civil et Mécanique), deux laboratoires de recherche sous tutelle de Centrale Nantes, labellisés par le CNRS.