12 Mar

Assante : Une épine dans le pied !

Depuis la publication du sondage Ifop pour Europe 1 et la Provence, Robert Assante a la banane.

Le maire des 11 et 12 arrondissements  est crédité de 13% au premier tour de l’élection municipale.

Ce n’est certes pas suffisant pour l’emporter, mais c’est assez pour faire perdre le secteur à ses ex-amis de l’ UMP et par ricochet la Mairie à Jean Claude Gaudin.

Et Robert, c’est sur  il lâchera pas l’affaire.

Depuis des mois, il balance pas mal sur ses ex-collègues de bureau et en particulier sur le patron.

Robert Assante, c’est l’épine dans le pied de Jean Claude Gaudin et la douleur est de plus en plus vive.

Alors pour l’enlever il va falloir négocier et comme Robert Assante est en mal d’amour plusieurs couches de pommade seront surement nécessaires.

Du coté de la gauche, ce score est une aubaine. Robert Assante est désormais l’opposant à qui « on veut du bien ».

 A coup sûr les leaders de l’UMP  n’attendrons pas le soir du premier tour pour tenter de faire rentrer dans le rang celui qui n’a plus d’étiquette.

Mais l’ancien élève de Jean Claude Gaudin à Saint-Joseph-les-Maristes ne semble pas disposer à écouter la leçon mais plutôt à la donner.

 

 

 

 

 

06 Mar

Le 3ème ? Un secteur show !

Les rouges ne sont  pas roses, c’est l’un des enseignements du dernier sondage Ipsos Stéria réalisé pour France 3 Provence Alpes-La Provence.

A peine 59 % des électeurs qui ont choisi le Front de Gauche au premier tour iront voter pour Marie-Arlette Carlotti au deuxième.

Les 41 % restants iront aux fraises ou bien à la pêche.

Pour le reste, la tendance « collé serré » semble se confirmer au second tour : Carlotti-Gilles, c’est 42% partout et le FN 16%!

 

05 Mar

Le bruit et la fureur sur le vieux port, Jean Luc déboule.

Jean-Luc Mélenchon va venir « crier » à Marseille le mardi 18 Mars.

C’est sur le Vieux port que le leader du Front de Gauche va balancer les watts pour soutenir ses camarades marseillais impliqués dans l’élection municipale.

Le rendez-vous est à 18 heures sur la place Bargemon, sous les fenêtres du maire candidat qui laissera surement ses oreilles traînées.

Alors méfi Jean Luc !

 

 

04 Mar

Ici on est chez nous !

Proche du 100 % en taux de notoriété à Marseille, Jean Claude Gaudin n’a besoin de personne pour booster sa campagne.

D’abord parce que cette dernière n’a pas vraiment commencé et en plus parce qu’aucun parigot ne peut mieux chauffer une salle que lui.

Pas de  : « Allo, Jean François, c’est Jean Claude. Je t’ai soutenu pour la présidence de l’UMP, tu viens me filer un coup de main ? »

En plus le Jeff, il a un peu raté son speech d’ hier, ses envolées sont tombées à plat, pas besoin d’un chat noir.   Vade retro !!!

Une photo à coté d’Alain Delon passe encore, mais un ténor de l’UMP, qui en plus chante, faux pas question.

Jean Claude Gaudin, c’est une marque déposée, du made in Marseille, qui a même « oublié » de mettre  UMP  sur ses affiches.

 Du coté de son challenger socialiste, la méthode est différente.

Patrick Mennucci  ne se prive pas d’un coup de pouce venu du sommet de l’Etat.

Bingo, quand le premier ministre atterrit à Marseille avec la promesse de faire sauter la banque pour soutenir les projets métropolitains ou encore quand Manuel Valls met son uniforme de ministre populaire pour annoncer des renforts policiers pour la ville.

Et si le célèbre Maire de Paris veut une visite guidée du Panier, Welcome ! Et si Harlem Désir souhaite….euh,  faut peut être pas pousser !

Et même si c’est écrit en tout petit sur ses affiches, Patrick Mennucci roule bien pour le parti socialiste !

Et tant pis si la cote de l’exécutif est au plus bas !

Une campagne, c’est aussi des politiques de communication qui s’affrontent, s’épient, se marquent à la culotte…Des travailleurs de l’ombre qui mettent en lumière leur client, le façonnent, le modèlent.

Une élection se gagne aussi par l’image.

Le premier tour, c’est dans 19 jours.

26 Fév

le 4-5 fait parler la poudre!

Ce n’est pas le secteur le plus peuplé de Marseille ni celui qui produit le plus de conseillers municipaux, mais c’est celui qui fait les rois de la cité phocéenne.

Il y a 6 ans , Jean Noel Guerini perd la mairie, parce que Renaud Muselier le bat de 985 voix dans les 4 et 5 arrondissements.

Muselier « le dauphin » est  celui qui permet à Jean Claude Gaudin de garder son trône.

En 2014, le schéma qui semble se dessiner est le même. C’est dans le 3 secteur que devrait se jouer l’élection.

Le casting en revanche a changé.

Désormais, ceux qui tiennent entre leurs mains le destin de Patrick Mennucci et Jean Claude Gaudin s’appellent Marie Arlette Carlotti et Bruno Gilles.

L’une est Ministre depuis l’élection de François Hollande, un maroquin qu’elle a préservé grâce à sa victoire face à Renaud Muselier aux législatives en Juin 2012.

Même si elle a perdu les primaires socialistes et que le gouvernement est au plus bas , sa côte reste haute et son combat sans relâche  contre Jean Noel Guerini alimente son capital sympathie.

De plus sa lutte contre le clientélisme au sein de son propre parti est bien perçu à l’extérieur.

L’autre est le Maire du secteur depuis 95, élu Sénateur en 2008, patron de l’UMP des Bouches du Rhône, c’est l’homme fort de la campagne, il a même été propulsé  Directeur de campagne du Maire-candidat.

Il a une image positive auprès de ses administrés. Il joue à domicile, c’est un minot des Chutes la Vie.

Le combat promet d’être très serré, un récent sondage l’a confirmé: Marie Arlette Carlotti  est donnée gagnante d’un point, autant dire la marge d’erreur.

C’est un duel qui ne doit pas faire oublier, la présence d’Isabelle Pasquier (Sénatrice Front de Gauche) et de Jean Pierre Baumann, un FN historique, habitué et rodé aux combats électoraux.

Tous les quatre seront sur notre plateau le samedi 8 Mars à partir de 11 heures.

Une voix est libre exceptionnelle où nous dévoilerons en exclusivité un nouveau sondage sur le secteur.

 

 

 

 

24 Fév

La guerre des salles

Nous sommes en 1966, les Stones déboulent à Marseille pour leur premier concert.

Les baladins anglais électrisent les 3000 fans et en font disjoncter un.

Un fada qui balance un barreau de chaise sur le fringuant Mick  et déclenche une monumentale bagarre.

La salle Vallier est alors en fusion.

Du show bouillant qui donne à cette salle insignifiante et moche ses lettres de noblesse

En 1966, Jean Claude Gaudin a 27 ans (il est déjà au conseil municipal), Patrick Mennucci 11 ans et  Mick 23.

Si le dernier a par la suite délaissé Vallier pour le stade Vélodrome (tiens donc) , voilà que les deux autres, désormais candidats à la Mairie se disputent la mythique ( et toujours horrible) salle.

Patrick Mennucci avait prévu de faire un meeting populaire le 9 Mars.

« Propriété de la ville » il demande l’autorisation aux services de la mairie. Autorisation accordée  et puis boum !!!! Le barreau de chaise !!!

Vendredi, la mairie change d’avis, le 9 mars la salle est déjà réservée, il faudra jouer ailleurs.

Il faut dire qu’entre les Stones et de minables combats de boxe, le lieu est devenu, la salle préférée de l’UMP. De plus, elle est située dans le secteur de Bruno Gilles.

Désormais, c’est Patrick Mennucci qui est en ébullition  et bien sur, il sait faire monter la température. Un avocat étudie même les voies de recours

Pour le 9 mars, il lui reste le Dome.

Une salle, elle aussi municipale qui est dirigée par Elie Claude Argy l’ancien ( mais toujours influent ) patron de F.O.

Et ça, ça n’arrange pas les affaires de Patriiiiiiick.

Rock’ n roll is not dead !!!

 

 

 

 

21 Fév

Istres: Le bric à brac !

François Bernardini, ex patron et homme fort du PS 13 (exclu au début des années 2000) a reçu un soutien ferme des poids lourds des socialistes locaux.

Patrick Mennucci, Marie Arlette Carlotti, Samia Ghali……soutiennent sans réserve un ex camarade qui peut être bien utile dans le cadre de la future Métropole.

Entité que le maire d’Istres encourage depuis le début, alors que les autres élus du territoire ont toujours manifesté leur opposition.

En résumé, François Bernardini a le soutien des socialistes marseillais, mais pas celui de la fédération PS des Bouches du Rhône qui sans le supporter, s’est engagée à ne pas lui mettre de liste en face.

Vous comprenez ?

En tout cas, Lionel Jarema lui ne comprend rien à ce bric à brac. Monsieur Jarema est le secrétaire de la section socialiste d’Istres, et avec quelques camarades il a décidé de partir au combat contre François Bernardini avec une liste baptisée « Istres Entressen à gauche », soutenue par le Parti de Gauche avec des socialistes et des personnalités locales d’EELV.

Et comme, la période de campagne est aussi celle des congés, il a décidé de poser quelques jours pour se mettre en retrait de son parti.

Du coup, les leaders PS vont soutenir  une liste avec des UMP, des UDI….et donc faire barrage aux  personnalités socialistes locales. Et la fédé, elle, ferme les yeux.

Vous comprenez ? Parce que nous, NON !!!!

 

Réponse à Gardanne

Cher Monsieur Mei,

 Je viens de lire l’article que vous nous consacrez sur votre blog et je constate que vous sortez l’arme lourde et que ça rafale sec :

Lettres au CSA, au Directeur Général de France 3, au défenseur des droits et j’en oublie peut-être.

Vous livrez également en pâture le mail de l’auteur de l’article qui vous a contrarié,  avec son adresse personnelle , pour que ce dernier croule sous les insultes.

D’ailleurs pour vous faire gagner du temps, voici le mien : thierry.bezer@francetv.fr

Evidemment Monsieur le Maire, c’est votre droit absolu et loin de moi l’idée de contester votre méthode.

En revanche, je pense que vous omettez de préciser un certain nombre de choses, permettez-moi de les rappeler à votre mémoire :

 Dans un premier échange, vous avez exigé la présence de Madame Cruveiller (DVD).

Nous avons, bien sur accepté, pour mémoire en 2008, elle a réalisé 16,98% des voix.

Votre exigence par SMS, (je vous demande que….) pour que Monsieur Rigaud soit là est arrivée bien après, alors que le débat à  trois semblait acquis.

De plus, je trouve très surprenant que Monsieur Rigaud m’appelle d’abord sur portable (qui lui a donné mon numéro, vous  ?) et surtout qu’il me rappelle le lendemain depuis votre bureau ou celui de votre directrice de cabinet.

Du jamais vu !!!

Très honnêtement, son « je suis passé par hasard » ne m’a pas convaincu.

Je sais que vous avez des relations courtoises (c’est tout à votre honneur) avec vos adversaires politiques, mais quand même…

Quand vous évoquez, « notre excuse » pour ne pas inviter Monsieur Rigaud, je vous cite :

France 3 a refusé de convier Mr Rigaud au motif qu’il n’était pas candidat au mandat prochain et a limité de façon arbitraire le nombre de personnes à trois.

D’abord je ne comprends pas candidat « au mandat prochain », vous vouliez surement dire mandat précédent ? De plus, ce n’est pas France 3, mais le CSA qui fixe les règles.

Bien conscient de la difficulté d’organiser des débats courts avec beaucoup de candidats et souvent très petits, le CSA nous donne la possibilité de ne pas inviter toute la représentation au suffrage.

Et fixe des règles que je vous invite à consulter et vous constaterez que nous sommes dans les « clous ».

 Vous oubliez aussi de préciser, que j’ai proposé à Monsieur Rigaud de faire un sujet diffusé dans nos deux éditions d’information à 12h et 19 heures. Deux créneaux de très grande écoute.

Une proposition que Mr Rigaud (très courtois au demeurant) n’a pas accepté alors même  que la loi ne nous l’impose pas.

 Notre analyse, c’est qu’ effectivement Monsieur Rigaud est plus votre  allié qu’un véritable adversaire.

Même s’ il exprime une divergence avec vous sur la Métropole (votée et qui ne se discute plus).

Nous nous trompons peut être, mais rien ne nous empêche de le penser de le dire et de l’écrire.

 Au plaisir de vous lire Monsieur le Maire.

 Cordialement

Thierry Bezer.

 

17 Fév

Le MoDem entre 2 rives

Nous l’affirmions depuis des semaines… et nous pouvons encore nous tromper!

Jean Luc Bennahmias et Christophe Madrolle vont rejoindre Patrick Mennucci !

C’est une info?

Pas encore, mais ça ne devrait pas tarder. Ils restent à régler l’essentiel :

Quelles places seront réservées aux deux élus Modem? A n’en pas douter, elles seront bonnes, traduisez suffisamment hautes pour intégrer l’espace sacré du conseil municipal.

Après avoir soutenu Jean-Noel Guerini en 2008,  après avoir rallié le Modem, après avoir quitté les verts, discuter avec Pape Diouf les voilà prêts à s’embarquer avec les socialistes… après avoir dit très fort que le Modem pouvait aussi mettre en place des listes autonomes.

Pas folle la guêpe, à eux tout seuls,  les 5% pour fusionner sont loin d’être acquis, Il vaut donc mieux verrouiller ses arrières.

En clair partir  avec le PS, c’est plus sur.

Du coup le Modem à Marseille, c’est qui , c’est quoi ?

Christophe Madrolle précise chez nos confrères de la Provence, pour justifier la rupture des négociations avec Pape Diouf que ce dernier ne défend pas les valeurs prônées par le Modem.

Mais de quelles valeurs s’agit il ? Celles du fondateur du Mouvement démocrate? (Rappelons que  François Bayrou  appelle à voter Jean Claude Gaudin) ou celles des deux marseillais qui s’apprêtent à faire le contraire?

Du coup à Marseille, le Modem naviguent entre la rive gauche, la Fédération PS de la rue Montgrand, et la rive droite, la Mairie de Marseille.

Deux camps désormais opposés qui ferraillent à coup de communiqués pour affirmer leur légitimité orange.

Pour l’instant, personne n’a trouvé qui sont les voleurs de couleurs !

 #thierrybezer

 

 

 

 

 

11 Fév

Le Modem à la sauce marseillaise

Le boss a dit:  Mon ami, c’est Gaudin ! François Bayrou s’est même fendu d’une petite bafouille qui ressemble à une feuille de route.

Et le François sort la grosse Bertha, arrosant le PS Marseillais et « ses  dérives claniques et clientélistes ».

En clair et dans le texte, pas question de pactiser avec Patrick Mennucci alors que le Modem avait clairement soutenu en 2008 Jean-Noel Guérini.

Autres temps, autres quoi déjà ?

Le coup du père François est rude, d’autant que le Modem à Marseille, c’est un peu le bateau ivre.

Il y ceux qui ne souhaitent pas s’allier avec le Maire-candidat ( Bennahmias Madrolle…). Eux  préfèrent discuter  avec Pape Diouf ou envisagent de partir seuls et les autres qui font des avances désormais naturelles à l’UDI qui à Marseille est alliée à l’UMP.

Certains oranges sont d’ailleurs en passe de finaliser leur alliance et les postes qui vont avec.Pour Patrick Zaoui et Frédéric Guelle le contrat est en cours de validation, les autres cherchent un secteur de chute. Et la chute risque d’être dure.

Aie !