08 Mar

Groupeer Ski, un boîtier pour renforcer la sécurité des enfants mis au point en Savoie

C’est un système unique au monde. Un petit boîtier qui permet aux moniteurs de ski d’être reliés en permanence avec les enfants des groupes qu’ils encadrent. Cette innovation, développée par une entreprise savoyarde, pourrait avoir de nombreuses applications.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

A l’origine de cette belle idée, une toute petite entreprise, Groupeer Technologies, créée par des amateurs de ski… pères de familles. Laurent de Metz, Stéphane Guindolet et Sébastien Tremey ont partagé 15 ans d’expérience dans l’électronique et les télécoms grand public. Ils se sont lancés dans le secteur du tourisme et des loisirs avec un objectif: améliorer la sécurité au sein des groupes d’enfants lors des sorties sur les pistes. 

Ils ont travaillé avec les directeurs d’écoles de ski et les moniteurs de plusieurs stations, notamment de Val Cenis. C’est ainsi qu’est né le Groupeer ski. Le principe est simple: un petit boîtier intelligent remis à chaque membre du groupe, qui vérifie en permanence si tout le monde est présent et prévient le moniteur en cas d’éloignement d’un ou plusieurs élèves. À ce jour, 4 écoles de ski françaises sont équipées: Val Cenis, Chapelle d’Abondance, Valloire et Praz-sur-Arly.

Reportage de Cédric Picaud & Didier Albrand


Des boitiers de sécurité pour les enfants

Cette innovation a reçu la labellisation « Montagne Innovante et Internationale » par le Cluster Montagne. Au printemps, ses créateurs vont le présenter à d’autres stations aux Etats-Unis. Ils visent aussi d’autres marchés: centres commerciaux, sites touristiques ou parcs d’attractions, car le système peut fonctionner partout où un enfant est susceptible de se perdre.

Le procédé peut gérer des groupes jusqu’à 100 personnes! Sa fabrication en série va démarrer dans quelques semaines dans la vallée de la Maurienne (Savoie), elle a été confiée à la société Eolane.

Adélie & Flocon, la librairie ambulante qui sillonne les stations de ski en Savoie et Haute-Savoie

Ski et lecture. Ces deux activités ne sont pas incompatibles si l’on en croit Laure Delaby, propriétaire d’une librairie de montagne qui voyage de station en station. Un changement de vie réussi pour cette Parisienne d’origine et Albertvilloise d’adoption depuis l’été 2015.

© France 3 Alpes / Nathalie Rapuc Les tout petits et les parents fatigués peuvent se reposer à la librairie...

© France 3 Alpes / Nathalie Rapuc Les tout petits et les parents fatigués peuvent se reposer à la librairie…

Des premières étapes passées avec succès ! Laure sillonne, avec ses 600 livres, depuis décembre dernier, les stations de Savoie et Haute-Savoie pendant les vacances scolaires. D’où le choix de vendre des livres pour les enfants et les ados, sur la montagne, les régions polaires et les pays scandinaves. « Adélie & Flocon » n’est pas seulement une librairie. C’est aussi un lieu de vie, où sont organisés des ateliers d’éveil avec des jeux, des origamis, des lectures…

Reportage Nathalie Rapuc et Yves-Marie Glo


Bibliothèque itinérante pour enfants en Savoie

Les stations l’accueillent gracieusement sur leur front de neige. Dans des villages reculés, Laure amène le livre, là où parfois, il n’est accessible que par Internet. C’est de la vente de ces livres que Laure tire des bénéfices. Pour l’après-saison, elle compte se déplacer dans des villages et lors du retour des touristes, vendre des livres de découverte de la montagne et de randonnées pour les adultes.

Laure se donne trois ans pour installer son petit commerce mobile. Elle vend 50 livres par jour pour le moment. 

Adélie la marmotte et Flocon le manchot sont toujours en voyage. Pour les rencontrer, voici le guide:

Ils vous donnent rendez-vous les 3 mars à Saint-Colomban-des-Villards (Savoie) et le 4 mars à Peisey Vallandry (Savoie).

Hébergements insolites dans les Pays de Savoie

En igloo, sous la tente, en camping-car ou en chalet? En matière de logements à la montagne, il y en a pour tous les goûts. Tour d’horizon en Savoie et Haute-Savoie.

Goûtez à la magie d’une nuit dans un igloo au Semnoz (Haute-Savoie)

Début de soirée sur le plateau du Semnoz, des ombres quittent la lumière rassurante de la station. L’aventure commence, raquettes aux pieds, à la seule lueur des lampes frontales. 

Une balade nocturne à la fois sportive et magique. Au bout du parcours, l’accordéon de Joël. Au bivouac, on peut se restaurer… et même dormir.

Une nuit insolite dans un igloo, enveloppé dans un plaid en peau de mouton. Une chambre de glace patiemment bâtie au fil des semaines, qui tient pourtant au chaud. Inoubliable sous les épicéas enneigés.

Reportage de Françoise Guais, Christelle Nicolas & Eric Achard

Une nuit en igloo

Profitez d’un chalet sur les pistes à Arêches-Beaufort (Savoie)

Le chalet de Jacques, au bord de la piste du Cambon à Arêches-Beaufort (Savoie) © France 3 Alpes

Le chalet de Jacques, au bord de la piste du Cambon à Arêches-Beaufort (Savoie) © France 3 Alpes

Sans accès routier à son chalet, c’est toute une organisation. Mais Jacques Peretti et sa famille s’en accommodent parfaitement. Il y a 25 ans, il a eu un véritable coup de cœur pour ce chalet d’alpage, situé au bord de la piste noire du Grand Mont à Arêches-Beaufort. Il n’y avait ni eau ni toilettes, mais cet artisan en a fait un petit paradis sur terre.

A 1.290 mètres d’altitude, la nuit, règne autour du chalet un calme olympien. Les skieurs sont rentrés chez eux, il ne reste que les animaux de la forêt voisine. L’occasion d’avoir les pistes, rien que pour soi. 

Visite avec Françoise Guais, Christelle Nicolas et Eric Achard


Vivre dans un chalet sur piste à Arêches-Beaufort

Campez dans la neige à Arâches-la-Frasse (Haute-Savoie)

Une semaine à l'extérieur, même pour la préparation des repas et la vaisselle © Scouts et guides de France

Une semaine à l’extérieur, même pour la préparation des repas et la vaisselle © Scouts et guides de France

Et si vous emmeniez votre tente à la montagne? Certes, les températures font peur, mais cela n’a pas stoppé ces jeunes scouts. Ils ont entre 11 et 14 ans, sont Bretons ou originaires du sud de la France et ils passent toute une semaine, sous tente, dans la neige. 

C’est une drôle d’aventure qu’ont vécue une quarantaine de scouts en Haute-Savoie, à Arâches-la-Frasse. A près de 1.000 mètres d’altitude, l’important, c’est de lutter contre le froid. Les jeunes connaissent déjà tous les secrets: rester sec et au chaud, manger pour tenir le coup et s’isoler du sol. 

Seul moment de répit: la douche chaude, prise dans le centre de vacances voisin.

Reportage de Françoise Guais, Vincent Habran et Eric Achard qui ont rendu visite aux jeunes aventuriers.


Les scouts campent dans la neige…

Libre comme l’air en camping-car aux Saisies (Savoie)

Même pas froid à l'intérieur : on se chauffe grâce aux panneaux solaires ou bien avec le groupe électrogène © SAEM

Même pas froid à l’intérieur : on se chauffe grâce aux panneaux solaires ou bien avec le groupe électrogène © SAEM

Et si la liberté, c’était de ne pas louer ? En camping-car, les voyageurs se déplacent, en fonction de la météo. Même si l’espace est réduit, ils s’en contentent très bien et emmènent sans soucis, leurs enfants. Avec 10 ou 15 m², l’organisation est de rigueur.

Garés à deux pas du village, ils ne manquent de rien et ont les pieds tout près du front de neige. Ils ne troqueraient pour rien au monde leur maison portative…

Rencontre avec ces camping-caristes, avec Françoise Guais, Christelle Nicolas et Eric Achard

Dormir en camping-car aux Saisies (Savoie)

24 Fév

Une nouvelle gardienne pour le refuge des Cosmiques en Haute-Savoie

A 28 ans Elise vient d’accueillir ses premiers clients au pied du Mont Blanc, le refuge débute sa saison hivernale, et elle sa nouvelle vie de gardienne, à 3613 mètres d’altitude. 

© Jordan Guéant

© Jordan Guéant

Des pommes, des oranges, de la crème, avant de grimper tout la-haut Elise fait ses dernières courses, concentrée pour surtout ne rien oublier.  » Si on n’a pas de crème, on ne peut pas faire de panna cotta, ça ne va pas du tout ! « . Elle en rigole, mais quand même, une fois perchée dans ce refuge des Cosmiques créé sous l’impulsion du physicien français Louis Leprince-Ringuet dans les années 1930, elle ne sera ravitaillée par hélicoptère que tous les quinze jours, il lui faut donc prévoir de la nourriture pour 800 personnes… « Là on a quatre rotations de vivres, ça fait deux tonnes, plus 500 kg de fuel pour le groupe électrogène en cas de panne d’électricité ».

reportage de Jordan Guéant, Maxime Quéméner et Lisa Bouchaud.


réouverture refuge des cosmiques

Pour préparer sa nouvelle vie au départ de la mythique Vallée Blanche, Elise a bénéficié de toute l’expérience de Laurence, l’ancienne gardienne du refuge restée 22 ans aux Cosmiques. « Faut pas faire ce travail si tu ne le sens plus. Moi j’ai des enfants, j’ai envie de les voir à l’année, ce qui ne m’est jamais arrivé » raconte-t-elle.

© Jordan Guéant

© Jordan Guéant

Elise elle, se réjouit de voir approcher les premiers alpinistes dont elle sera l’hôtesse.

« Gend Loc », une application de géolocalisation révolutionnaire du PGHM de l’Isère

« Gend loc », un procédé de géolocalisataion révolutionnaire pour les secours civils. Il s’agit d’ une application créée par le PGHM de l’Isère qui permet de localiser les personnes en détresse trés précisément que ce soit en montagne ou… à la mer.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage.  Ce mardi 16 février, l’adjudant Alexandre Meyer est en ligne avec un randonneur perdu, les secours vont tenter de le guider à distance pour le ramener sur un sentier. Pas besoin de télécharger une application. Avec un smartphone et la localisation GPS activée, il suffit simplement à la personne en détresse d’appeler les secours, et de se laisser guider.

Mise au point en 2012, par le peloton de gendarmerie de Haute Montagne de l’Isère, l’application Gend Loc fait gagner « en temps et en efficacité », notamment en zone de montagne, dans des secteurs où les barres rocheuses sont nombreuses. »

Désormais dans le domaine public, Gend loc est en train de se généraliser et peut s’utiliser dans d’autres situations que le secours en montagne ou en mer. L’outil est déjà utilisé par le SDIS, ou encore le Samu en France et en Outre mer. Il pourrait bien conquérir d’autres domaines d’ici quelques mois.

Reportage de Nathalie Rapuc, DidierAlbrand & Lisa Bouchaud

Une appli au PGHM pour les secours

Un procédé d’alerte à l’origine expérimental qui a fait ses preuves et se généralise

C’est l’adjudant Olivier Favre, 39 ans, maître-chien d’avalanche au peloton de gendarmerie de haute montagne du Versoud en Isère qui a concocté cette invention couronnée à l’époque du prix de l’innovation de la gendarmerie. Lui qui rêvait dès l’âge de 14 ans de devenir sauveteur et qui avait l’expérience du terrain « où trop de victimes ne peuvent être secourues, faute d’être localisées rapidement, a imaginé ce procédé, facile d’utilisation et permettant une géolocalisation automatique ».

Il l’a finalisé en avril 2012 avant de se lancer dans la phase de test pour le valider. Pari réussi ! « Gend loc »  a prouvé son efficacité et est peu à peu appliqué dans les différents centres de gestion des appels au secours. Désormais, son usage va se généraliser.


« Gend loc » Comment ça marche?

Le procédé ne nécessite aucun téléchargement d’application. Il suffit d’avoir sur soi un téléphone portable et le numéro de téléphone du peloton de secours le plus proche de son lieu de randonnée ou d’une brigade des environs.

Lors de l’appel du randonneur blessé ou égaré, son numéro apparaît automatiquement sur l’écran des ordinateurs du centre de secours qui renvoie un SMS avec un lien HTML intégré. Il suffit de cliquer dessus et d’accepter ce partage de positions et on sait en quelques secondes où vous êtes.

En retour, sur les écrans cartographiques des postes de secours, les gendarmes ou CRS montagne visualisent la position exacte du randonneur en difficulté. Un procédé qui fonctionne même lorsque le réseau en montagne est dégradé.

Le glaciologue Louis Reynaud, spécialiste de renom, est mort

Louis Reynaud fut Maître de Conférence et chercheur en glaciologie à l’université de Grenoble, spécialisé dans l’étude des glaciers alpins. Il s’est éteint dans son village natal. Il avait 93 ans. Le monde de la glaciologie lui rend hommage.

© France 3 Alpes. Ina. 1989. Louis Reynaud sous le glacier d'Argentière en 1989.

© France 3 Alpes. Ina. 1989. Louis Reynaud sous le glacier d’Argentière en 1989.

Originaire de La Roche-de-Rame dans les Hautes-Alpes, c’est dans son village natal que Louis Reynaud s’est éteint lundi 15 février à l’âge de 93 ans.

L’homme a consacré toute sa carrière et toute sa vie à l’étude des glaciers. Maître de conférences et surtout chercheur en glaciologie à l’Université de Grenoble. En 1989, il s’inquiétait déjà de l’évolution des mouvements du glacier d’Argentière. A l’époque, son laboratoire de glaciologie avait installé des instruments de mesure dans la galerie sous-terraine.


Louis Reynaud au glacier d’Argentières

A la retraite, Louis Reynaud n’a jamais cessé de s’engager et de s’investir dans le domaine de la glaciologie, à titre bénévole, au Conseil Scientifique du Parc national des Ecrins et celui du Club Alpin Français (CAF), Il animait toujours des conférences sur la problématique de la fonte des glaciers et du changement climatique mais aussi des voyages-croisières à destination des glaciers arctiques et antarctiques.

Tout récemment, il avait co-écrit, avec d’autres glaciologues, Luc Moreau, Delphine Six et Christian Vincent un livre aux éditions Esope : “Dans les secrets de la Mer de glace”.

Pourquoi la glace est-elle bleue ? Jusqu’où le glacier va-t-il reculer ? Pourquoi se recouvre-t-il de roches ? A l’aide d’explications simples, de dessins, de nombreuses photos et de leurs mesures annuelles, Reynaud et les autres scientifiques décrivent les variations du plus grand glacier français, la Mer de Glace.

Un amoureux et un défenseur aussi… du patrimoine régional

De nombreux hommages sont rendus au glacialogue dans son village de la Roche- de-Rame où il était revenu vivre :  » Beaucoup l’auront connu lors des conférences qu’il donnait sur les glaciers ou le grand Nord, mais certains se souviendront de son investissement en faveur du patrimoine local ou du patois (…)  Sa haute silhouette coiffée d’un feutre noir manquera au paysage de la vallée » souligne d’!CI.fr

Louis Reynaud avait écrit de nombreux ouvrages sur l’histoire de ce canton des Hautes-Alpes. Ses obsèques auront lieu ce Vendredi 19 Février à 14h à l’église de la Roche de Rame. Ceux qui le souhaitent, a indiqué la famille, pourront apporter une rose…

A Chamrousse (Isère), les vacanciers s’inscrivent à des stages de conduite sur neige et sur glace

Ce lundi 15 février, les vacanciers fraîchement arrivés dévalaient les pistes. Venus de toute la France, ils ne maîtrisent cependant pas toujours leurs véhicules à l’approche des stations enneigées. A Chamrousse, huit stagiaires découvraient l’art de la conduite sur neige.

© Aurore Trespeux

© Aurore Trespeux

Conduire c’est mathématique?

« Si je roule à 60km dans ce virage et que par temps sec ma voiture n’adhère déjà plus à l’asphalte. A combien vais-je devoir le prendre par temps de neige? » demande Laurent un moniteur de l’EspaceGliss. Dans la salle les propositions se succèdent: « 30km/h », « 15km/h », « 120km/h après le stage » plaisante un conducteur. Prendre le volant deviendrait presque un problème d’algèbre en ce début de semaine.

Pour bien commencer les vacances, des stagiaires venus de toute la France apprennent à jongler avec les forces centrifuge et centripète et à embrayer et débrayer en conséquence pendant près d’une heure. Selon Daniel Peillon, patron de l’école de conduite sur glace de Chamrousse, « ces échanges sont nécessaires » avant de tester ses compétences sur glace.

Reportage Aurore Trespeux et Franck Ceroni

Des stages de conduite sur neige à Chamrousse

Accélérer, freiner, embrayer, débrayer

Le meilleur moyen d’apprendre reste encore le terrain, alors pendant plus de trois heures les stagiaires enchaînent les tours de pistes. Deux par deux dans les voitures, ils testent leurs réflexes sur neige puis sur glace. Depuis la piste les moniteurs communiquent avec eux par talkie-walkie pour leur apprendre les bons gestes. 

Avant le premier exercice, une prise en main de la voiture ponctuée d’accélérations, les conducteurs sont tous un peu stressés comme Sophie, venue d’Arles pour suivre ce cours. Mais une fois le moteur mis en route les doutes se dissipent et laissent place à l’amusement, en toute sécurité: « Là, je me régale. Tout à l’heure, je n’arrivais pas la manoeuvre que me demandait le moniteur mais à la fin je l’ai réussie alors je suis très contente! »

Plusieurs stations proposent aux amateurs de conduite des stages comme celui-ci, c’est notamment le cas de l’Alpes-d’Huez, Val Thorens ou encore Serre Chevalier.

Qui a la plus grosse plaque à vent? la compétition tourne au « fake » dans l’Oisans

Une photo fait le tour des réseaux sociaux depuis quelques heures. Elle présente un skieur au pied d’une cassure de plaque à vent. Le skieur est tout petit, et au-dessus de lui au moins 20 mètres de neige. C’est un « fake »! 

© photo-montage des pisteurs de Vaujany Un fake !

© photo-montage des pisteurs de Vaujany Un fake !

C’est un peu gros. Mais plus c’est gros, plus on y croit… alors la blague des pisteurs de Vaujany est passée comme une lettre à la poste. Mise en ligne sur la page Facebook des pisteurs de l’Oisans, la photo du bonhomme minus dos à une épaisseur de neige impressionnante a été partagée des centaines de fois, relayée par d’autres pages fans. En fait, c’est un photo-montage. « On a simplement pris une photo d’une cassure de plaque à vent de 50cm environ, qu’on a grossi et on a collé une photo de skieur devant! », explique un pisteur, au lendemain de la diffusion du fake, « c’était pour faire plus que l’Alpe d’Huez. Une petite compétition entre nous », lance-t-il dans un sourire. 

Il y a quelques jours, les pisteurs de l’Alpe ont en effet partagé une photo déjà très impressionnante où l’on voyait un skieur devant une cassure de 4m, non loin de la piste de la brêche. De quoi interroger sur les risques actuels en montagne. Ce vendredi 12 février, le risque d’avalanche est au minimum « marqué », sur l’ensemble des massifs des Alpes du Nord. 

© Pisteurs de l'Oisans

© Pisteurs de l’Oisans

« Avalanches, comment réduire les risques », un livre de conseils aux skieurs de randonnée

Pour partir bien informé, avec toutes les astuces et les bons réflexes, voici un livre de conseils très utile avant de s’engager dans une aventure en ski de randonnée.

© France 3 Alpes

© France 3 Alpes

Reportage vidéo. « Avalanches, comment réduire les risques », aux éditions Paulsen, est un livre plein de conseils qui peut sauver des vies.

Progresser avec 10 mètres d’intervalles, calculer tout simplement l’inclinaison d’une pente avant de s’y engager… Les auteurs, Olivier Moret et Philippe Descamps partagent leurs expériences, leurs réflexions, leur bon sens aussi, tout en travaillant sur l’analyse des accidents passés. Il s’agit avant tout d’éviter le déclenchement d’une avalanche. Car la pratique du ski de randonnée se fait sur des terrains enneigés, sans utilisation d’aménagements spécifiques aux domaines skiables. 

Reportage de Françoise Guais, Dominique Semet et Jean-Jacques Picca 


Le ski de rando et le risque d’avalanche

Outre ce livre, on peut aussi s’informer juste avant de partir en consultant quelques sites internet:

www.meteofrance.com

www.anena.org

www.data-avalanche.org

17 Fév

Aux Saisies (Savoie), les touristes peuvent conduire des dameuses!

A ceux qui rêvent de conduire un engin de damage, -ces impressionnants véhicules qui préparent les pistes de ski-, c’est possible! Un parcours dédié à cette initiation est ouvert aux Saisies.

Piloter un engin de damage, une activité qui séduit de très nombreux touristes.

Piloter un engin de damage, une activité qui séduit de très nombreux touristes.

C’est une activité « hors ski » très prisée, par un public curieux et souvent passionné depuis le plus jeune âge. Manier les lames et piloter l’engin sur chenilles dans des pentes enneigés, c’est possible en 45 minutes. La prise en main de ces monstres des neiges se fait assez rapidement. 

On a surtout des agriculteurs, mais on a aussi eu une coiffeuse! »

« C’est vrai que c’est un engin mythique qui attire beaucoup de personnes », se félicite Sandy Baptendier, de la station des Saisies. « On a surtout des agriculteurs ou conducteurs d’engins de travaux publics, et des routiers… mais on a aussi eu une coiffeuse ou un pilote d’avion! »

Dans la station savoyarde qui propose cette expérience depuis 6 ans, l’initiation à la dameuse coûte 122,50 euros. Vincent, touriste de Meurthe-et-Moselle, en rêvait depuis longtemps: « c’est vrai qu’on a envie d’aller avec eux quand on est gosse, mais même aujourd’hui à 45 ans ».

Reportage de Joëlle Ceroni, Franck Ceroni et François Hubaud

Apprendre à conduire une dameuse