04 Oct

Le réchauffement climatique dans les Alpes est-il à l’origine des Crues torrentielles ?

L’évolution récente de la fréquence et de l’intensité des risques naturels, tels que les crues torrentielles ou les glissements de terrain ont poussé plusieurs chercheurs à se poser la question de la conséquence directe du réchauffement climatique comme dans le massif de Belledonne

© France 3 Alpes
© France 3 Alpes

Les 22 et 23 août 2005, plusieurs torrents en crue du massif de Belledonne causent des dégâts importants jusque dans la plaine du Grésivaudan, à quelques kilomètres de Grenoble. Près de 300 mm de pluie tombent en 48h provoquant la crue de nombreux torrents dans le massif de Belledonne et causant de très nombreux dégâts: routes emportées, inondation et engravement d’habitations, destructions d’infrastructures hydroélectriques.

Environ 70 habitations ont été gravement touchées et 200 personnes ont dû être relogées. Partout ailleurs les constats étaient a peu près les mêmes : les torrents, gonflés par les pluies continues ont très fortement érodés leurs berges détruisant et engravant par la même les routes qui les longeaient et les terrains alentours.

Ces crues torrentielles ont-elles un lien avec la hausse des températures ? Pourraient-elles s’accélérer avec le réchauffement climatique ?

Pendant des années, l’hydrologue Bruno Wilhelm est allé cherché des éléments de réponse dans le lac glaciaire qui domine le village, 1400 mètres plus haut. Sur le chemin, un constat: en 10 ans, les ravines ne cessent de se creuser.


Crues torrentielles et réchauffement climatique

Reportage de Françoise Guais, Dominique Semet et Azedine Kebabti

Intervenant: Bruno Wilhelm, Hydrologue – Maitre de Conférence Université Grenoble Alpes (Laboratoire d’étude des Transferts en Hydrologie et Environnement)

30 Sep

A cause de la canicule, la Mer de Glace fond de plus en plus vite

C’est l’aspect le plus visuel du réchauffement climatique : la fonte des glaciers. A Chamonix, la Mer de Glace est étudiée depuis le 19ème siècle, et sa fonte s’est encore accélérée lors de la canicule de cet été.

A Chamonix, la Mer de Glace fond de plus en plus vite

C’est un glacier de plus en plus difficile à atteindre, avec sa grotte de glace de plus en plus fragile, malgré son emballage dans des bâches. La Mer de Glace, le plus célèbre des glaciers de Chamonix, a reculé de 500 mètres cette dernière décennie. Et la canicule de cet été a doublé son ablation par rapport aux autres années.

Si la planète continue de se réchauffer, accélérant la fonte des glaciers, un élément vital sera touché, car les Alpes sont en quelque sorte le château d’eau de la France.
Selon la plupart des simulations, les glaciers ont entamé un recul durable…à  condition bien sûr que le climat continue de se réchauffer, une évolution très difficile à appréhender.

Le front de la Mer de Glace devrait encore reculer d’entre 550 m à 1000 m d’ici 2030. Il se situera alors à proximité de l’emplacement actuel de la grotte de la Mer de Glace.

 

Les explications de Françoise Guais et Vincent Habran 

Glaciers et réchauffement

Intervenant : Sylvain Coutterand glaciologue

La Flore de Haute-Savoie s’adapte apparemment au réchauffement climatique

A l’heure de l’augmentation des températures, quelques plantes ont bel et bien commencé à voyager. Certaines ont « migré » du Sud de la France et trouvent désormais dans les Alpes du Nord les conditions idéales à leur développement.

Denis Jordan, botaniste © France 3 Alpes
© France 3 Alpes Denis Jordan, botaniste

Reportage vidéo. Denis Jordan est un botaniste de Haute-Savoie qui a des herbiers grands comme le monde qui l’entoure. Sa collection comporte 10.000 plantes. Et sa collecte ne s’achève jamais. Le passionné découvre ainsi de nouvelles têtes pointer dans les clairières. Le réchauffement climatique y est sûrement pour beaucoup.

© France 3 Alpes

Prenons le cas du Crépis fétide. « Il y a 20-30 ans en arrière, on le trouvait dans 2-3 localités du département », explique le botaniste, « aujourd’hui, je ne peux pas dire qu’il est devenu banal mais il est beaucoup plus fréquent. »

© Photo extraite de "La flore rare ou menacée de Haute-Savoie", Naturalia Publications

Si les températures en hausse ont fait apparaître de nouvelles espèces, elles en ont « chassé » d’autres. « Si ça continue comme ça, la Laiche des Tourbières qui a vraiment besoin du froid pour se développer est amenée à disparaître à mon avis », ajoute Denis Jordan.

 

Reportage François Guais et Vincent Habran

RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE : LA FLORE

Intervenant : Denis Jordan, botaniste naturaliste, Association ASTERS – Images: « La flore rare ou menacée de Haute-Savoie », Naturalia Publications

Denis Jordan a sorti un atlas de « La flore rare ou menacée de Haute-Savoie » qui regroupe 395 espèces. Autant dire une bible pour les amoureux de la nature ou les amateurs de randonnées. On peut se procurer l’ouvrage chez Naturalia Publications.

25 Août

La canicule provoque la fonte des glaciers du Mont-Blanc

Juillet 2015 restera dans les Annales comme le mois le plus chaud au monde depuis 1880 ! Conséquences évidentes sur les glaciers : ils fondent plus vite que prévu. À Chamonix, un géomorphologue fait l’état des lieux et « la situation n’est pas brillante ». Explications.

mont-blanc
Reportage.

Ludovic Carvanel est géomorphologue, chargé de recherches au CNRS de Grenoble et au laboratoire Edytem de Chambéry. La fonte des glaciers c’est son sujet… et sa préoccupation. Ce jeudi 20 août, il recueille encore une fois des témoignages concordants: « un grand fracas dans la nuit puis un éboulement, dans les Grands Charmoz« .

La canicule de cet été a eu sur les glaciers des effets immédiats. Plus d’une centaine d’éboulements a déjà été recensée cette saison. Mais elle opère aussi « à retardement » sur les couches les plus glacées, habituellement gelées, mais qui commencent à fondre. Elle pourrait provoquer d’autres événements à l’automne prochain, voire au début de l’hiver car  » le temps que met la chaleur à atteindre les fractures remplies de glace est assez long, mais quand elle y parvient, la glace rompt et les volumes peuvent être importants ».

Voilà de quoi aggraver la situation d’un glacier déjà maltraité par près de 600 éboulements enregistrés depuis 2007. La mer de glace à Chamonix pourrait encore perdre de 8 à 10 mètres d’épaisseur d’ici la fin de l’été.

Reportage de Fabrice Liegard & Didier Albrand


La surchauffe du Mont-Blanc

01 Juil

Gros plan sur le groupe GFHM (Groupe Féminin de Haute Montagne) de Chamonix

Sélectionnées au mois de décembre 2014, les filles du GFHM (groupe féminin de haute montagne) vont s’entraîner durant deux ans dans toutes les disciplines de montagne. Rencontre.

La montagne au féminin

REPORTAGE. De la montagne entre filles. C’est ce que s’apprête à faire Émilie, Pauline, Bégonia et Charlotte. Elles font partie des huit jeunes filles sélectionnées pour intégrer le GFHM (groupe féminin de haute montagne).

Une formation mise en place il y a quatre ans par la FFCAM (fédération française des clubs et de montagne) et qui permettra à terme à ces jeunes femmes de devenir encadrante d’activités de montagne.

 

La montagne au féminin

Reportage de Françoise Guais, Cédric Picaud, Philippe Muet et Lisa Bouchaud

Tanya Naville Emilie Fourot Pauline Champon Charlotte Weick Begona Lazpita Greaves

Une formation de deux ans sans la moindre présence masculine

Durant deux ans, elles s’entraîneront dans toutes les disciplines de montagne comme l’escalade, le ski ou l’alpinisme. Tout cela, sans la moindre présence masculine. « Chez les filles, il y a moins de jugement de valeur et donc on a plus tendance à s’essayer à des choses sur lesquelles on n’était pas forcément à l’aise », explique Charlotte.

L’occasion peut-être pour ces jeunes filles âgées de 18 à 30 ans, d’apporter un peu d’ingéniosité, là où les hommes auraient peut-être utilisés la force!

Leur projet s’achèvera par une expédition à l’étranger avant qu’une autre bande de filles « surmotivées » ne leurs succèdent.

25 Juin

En Savoie, l’hydrogène permet l’autonomie énergétique d’un refuge du Parc National de la Vanoise

Au Parc National de la Vanoise, un chantier exceptionnel se termine en cette fin juin, celui de l’installation d’une pile à hydrogène pour alimenter le refuge du Col du Palet.

© France 3 Alpes
© France 3 Alpes

C’est une première européenne! Dès le mois de juillet, les randonneurs du refuge du Col du Palet vont bénéficier d’une électricité d’origine renouvelable, quelles que soient les conditions météo, et ce grâce au stockage d’énergie par la technologie de l’hydrogène.

Situé sur la commune de Peisey-Nancroix, le refuge du Col du Palet est implanté à 2.600 mètres d’altitude au cœur du Parc national de la Vanoise et, comme pour la plupart des refuges de haute montagne, il est confronté à un problème d’autonomie énergétique, avec une consommation concentrée sur la période de gardiennage. Des panneaux photovoltaïques lui permettent de subvenir à ses besoins. Mais plus de 50% de l’énergie produite sur une année est gaspillée, faute de stockage. Les choses changent avec cette pile à hydrogène.

Les technologies de l’hydrogène représentent un moyen de stocker l’énergie électrique et de la redistribuer de manière propre en évitant l’émission de gaz à effet de serre.

« Les éléments qui permettent de fabriquer l’hydrogène en premier lieu sont les capteurs photovoltaïques qui sont en façade du refuge », explique Emmanuel Ballot, dirigeant chez Gest’Hydrogène. « Ces capteurs permettent de faire l’électrolyse de l’eau. Cet hydrogène va être stockée dans des réservoirs puis, quand on a besoin, on recombine cet hydrogène dans une pile à combustible pour produire de l’électricité. »

Réalisée par un consortium de cinq entreprises, l’installation doit faire face à de nombreuses contraintes climatiques comme des vents à 200km/heure, ou trois mètres de neige sur le toit du cabanon. A terme, le système fournira une énergie propre en grande quantité.

De l’hydrogène pour stocker l’énergie au refuge

Reportage de Françoise Guais, Dominique Semet, Philippe Muhet et François Hubaud

Intervenants: Marion Vernon, gardienne du refuge; Emmanuel Ballot, dirigeant Gest’Hydrogène; Thierry Arsac, Parc national de la Vanoise; Nicolas Vernon, gardien du refuge

18 Juin

Au refuge de la Valette, Sylvie fête ses 30 ans de gardiennage

En ce moment, c’est l’ouverture des refuges pour la saison estivale. Au-dessus de Pralognan, au refuge de La Valette, la gardienne, Sylvie Richen, va fêter son 30e été passé au cœur du parc national de la Vanoise.

Située au centre, Sylvie entame sa 30ème saison en tant que gardienne du refuge de la Valette © DR
© DR Située au centre, Sylvie entame sa 30ème saison en tant que gardienne du refuge de la Valette

 

Reportage. Tout près du Pic de la Vieille femme, au pied de la calotte glacière de la Vanoise, le refuge de la Valette accueille les randonneurs depuis les années 70. Pour Sylvie, la gardienne, c’est la trentième saison! Elle en a des choses à raconter.

Depuis les années 80, la vie au refuge s’est modernisée avec les douches, une cuisine équipée, des panneaux solaires, et même l’aspirateur.

Ce « nouveau » confort du refuge attire un public plus diversifié,, avec plus de 2.000 nuitées par saison. Tous les deux ans, la sécurité des installations est vérifiée, tout comme dans la vallée.

 

30 ans de la gardienne du refuge la Valette
Reportage de Nathalie Rapuc-Mulac, Dominique Semet et François Hubaud

Intervenants: Sylvie Richen, gardienne du refuge La Valette;

Sylvie accueille les randonneurs au cœur du parc de la Vanoise jusqu’au 19 septembre. Près de 900 réservations ont déjà été enregistrées pour cet été.

Situé au coeur du cirque de la Valette, le refuge offre un beau panorama sur les glaciers de la Vanoise et de nombreuses promenades aux alentours: ruines de l’ancien refuge, lacs, vues sur les Ecrins et le Mont-Blanc.

Ce refuge est situé à un point stratégique des traversée des dômes: Sonnailles (3.361m), Chasseforêt (3.586). Il se situe également sur le tour des glaciers de la Vanoise.

© Google Maps
© Google Maps

10 Juin

Une expédition scientifique au Manaslu pour étudier le mal des montagnes et le sommeil en altitude

Une équipe de l’Inserm a mené pendant une semaine une grande expédition au Népal, pour mieux comprendre le fonctionnement du mal des montagnes et les problèmes de sommeil autour de 5000 m. d’altitude.

© Samuel Verges, Inserm
© Samuel Verges, Inserm

Pendant 5 semaines, entre mars et avril, plusieurs équipes de recherche internationales dont une française ont mené une expédition scientifique au Népal, au cœur de l’Himalaya, proche du sommet du Manaslu qui culmine à 8156 m.La partie française de l’expédition, coordonnée par l’Inserm (Institut National de la Santé et de la Recherche Médicale) et l’Université Joseph Fourier de Grenoble, était dirigé par Samuel Verges, également membre de l’association Exalt. Les chercheurs ont étudié l’impact cérébral et cardiaque de l’altitude et les altérations du sommeil qu’elle induit. Les chercheurs français ont également étudié l’intérêt d’un masque spécifique d’amélioration de l’oxygénation pour combattre les symptômes du mal des montagnes. Pour cela, 50 volontaires les ont accompagnés dans ce trek à plus de 5000 mètres d’altitude.

Le sommeil en altitude

L’altitude est connue pour perturber le sommeil et provoquer des apnées du sommeil. Dès 2500 mètres, on observe une diminution moyenne ainsi que des perturbations cycliques de l’oxygénation du sang. Le développement de ces troubles s’accompagne également d’une diminution de l’efficacité du sommeil, d’une augmentation du temps d’endormissement, d’une diminution de la durée des phases de sommeil profond. Une question n’a pas encore trouvé de réponse claire : les apnées centrales sont-elles un marqueur d’une mauvaise ou d’une bonne adaptation de l’organisme à l’altitude ?

L’étude de cette question devrait améliorer la compréhension de l’adaptation à l’altitude et améliorer les conseils proposés aux personnes se rendant en altitude.

Le reportage de Françoise Guais

CM expé scientifique Manaslu

Avec : Samuel Vergès, chercheur INSERM, coordinateur de l’équipe française.

Un film relatant les détails de l’expédition est en cours de préparation, par Vincent Bailleul de Be Happix.

 

Le séisme meurtrier à la fin de l’expédition

Toute l’équipe de chercheurs et de volontaires étaient à Katmandou, le 28 avril, quand un séisme majeur a ravagé toute la région. Un monument historique s’est effondré sous leurs yeux. L’équipe s’en est sortie indemne, mais choquée.

03 Juin

Quand le sentier n’existe plus, comment ne pas se perdre en montagne?

Régulièrement, des randonneurs à pied, à ski ou à vélo sont secourus parce qu’ils se sont perdus en montagne. Comment l’éviter ? Le GPS ou une application sur un smartphone sont-ils suffisants pour garantir une bonne orientation ? Les réponses de Jean-Marc Lamory, auteur du livre « s’orienter ».

 

Savoir s'orienter en montagne
Quand le ciel s’assombrit, quand les nuages et le brouillard effacent le paysage,
Quand le sentier n’existe plus, comment ne pas se perdre en montagne?
La vieille carte doit-elle être oubliée dans le placard au profit du GPS ou du smartphone? Dans les Bauges, rencontre avec Jean-Marc. C’est un peu le papa de la raquette à neige dont il a développé la pratique en France dans les années 90. Mais c’est aussi un passionné d’orientation, et pour lui, le risque de se perdre commence en bas, dans la forêt qui bien souvent ouvre la porte sur l’altitude.
Le sens de l’orientation n’existe pas, le sens de l’observation, oui ! »

Reportage Françoise Guais et Dominique Semet

Intervenants Jean-Marc Lamory accompagnateur en montagne auteur de « S’orienter », Ludmila Ridoin accompagnatrice en montagne

Jean-Marc Lamory a signé « S’orienter », chez Glénat, un livre accessible, richement illustré et détaillé sur les techniques traditionnelles et les nouvelles technologies qui permettent de toujours garder le Nord en randonnée dans nos montagnes. La première version date de 1992, elle est réactualisée incessamment depuis. C’est un ouvrage très pédagogique découpé en 3 grandes parties : Débuter, Progresser, S’ouvrir aux nouvelles techonologies.

Vous y apprendrez pour commencer comment décoder le paysage sous vos yeux, pour mieux comprendre la carte de randonnée que vous devez utiliser. Percevoir le relief, le dénivelé, en repérant les ombrages, en interprétant les courbes de niveau. Distinguer les trous des bosses peut s’avérer très utile !

Ensuite, vous découvrirez comment orienter votre carte vers le Nord. Estimer la direction à suivre sur le terrain. De page à page, en vous entraînant à la maison, sans stress, dans des conditions confortables, vous engrangerez des réflexes qui pourront vous être fort utiles en cas de difficultés dans la nature.

Le conseil de Jean-Marc : n’oubliez jamais le duo carte-boussole. Ne tombez pas… dans la facilité. Parce que votre GPS peut toujours tomber en panne. Parce que votre sens de l’observation est irremplaçable. A condition de le travailler !

08 Mai

Dans le Vercors, en pleine saison de reproduction, on sensibilise les randonneurs et grimpeurs à la protection de la faune

C’est le printemps en moyenne montagne. Une saison toujours agréable pour les hommes et les animaux, mais une période sensible pour ces derniers qui sont en pleine reproduction. Dans le Vercors, on surveille et on donne des conseils pour surtout ne pas perturber la faune.

Chamois dans le Vercors

Dans le Parc Naturel Régional du Vercors, Igor Frey, accompagnateur en montagne, prodigue toute l’année conseils et consignes, pour que la cohabitation soit la plus équilibrée possible. Au printemps, il redouble de vigilance.

A pied, la tentation est grande de sortir des sentiers balisés. Mais sur les petites vires, si amusantes à arpenter, c’est la période de reproduction des bouquetins et des chamois. C’est aussi le retour des grimpeurs sur les falaises, comme à Presles, un superbe terrain de jeu, avec ses 300 voies réparties sur 7km. Mais la présence de l’homme peut déranger les animaux.

« Il faut à tout prix éviter de troubler les zones les plus sauvages et les plus reculées « insiste Igor » et surtout ne jamais vous approcher, si vous apercevez une femelle avec son petit, car elle risque tout simplement de l’abandonner ».

Autre grande espèce à protéger, le faucon pèlerin, dont la population est déjà fragilisée par les pesticides et dont il faut préserver les zones de nidification. Tout comme celle du tétras lyre.
Pour connaître ces secteurs, ne pas hésiter à se rapprocher des habitants et des associations. Il est même possible de contribuer à leur repérage, en signalant leur présence à des numéros de téléphone indiqués un peu partout sur des panneaux disséminés sur les sentiers.


Attention, période de reproduction

>>  Reportage : Françoise Guais, Dominique Semet & Lisa Bouchaud