06 Mar

Connaissez-vous le ski de rando nordique ?

Dans la grande famille du ski nordique, un nouveau ski a fait sa percée depuis quelques années : le ski de randonnée nordique. Il séduit de plus en plus d’adeptes qui recherchent à la fois plus de sécurité en montagne et un esprit balade.

Ce ski passe-partout se pratique essentiellement en moyenne montagne sur des pentes peu raides. Ses adeptes apprécient sa légèreté et son accroche sur la neige. Grâce aux écailles sous la semelle du ski, les occasions de sortir les peaux se font rares.

Contrairement au ski de randonnée alpine, le sommet n’est pas l’objectif de la sortie. L’esprit est plutôt à la balade tranquille, à l’immersion dans la nature et à la liberté. Bref, une sérénité qui attire des reconvertis du ski de fond, de la raquette et surtout du ski de rando.

 

Carnet glacé, le journal de bord d’une glaciologue qui n’a pas froid aux yeux

Lorsqu’elle était encore étudiante et préparait sa thèse en glaciologie, Marion Bisiaux a réalisé un rêve : participer à une mission scientifique à 3000 mètres d’altitude au Col du Combatant au Canada.

Jour après jour, la jeune sociologue grenobloise a consigné cette vie hors norme dans son journal. Toutes ses notes ont donné naissance à « Carnet Glacé« , un livre illustré et mis en page par deux amies de Marion et sorti en décembre 2014 aux éditions Libel. Avec humour, Marion y retrace les hauts et les bas d’une expédition où chaque membre de l’équipe était soudé par l’amour de la science.

Pour en parler, nous avons l’avons rencontrée sur les hauteurs du Massif de Belledonne, en Isère.

Vivre et travailler sur un glacier pendant plusieurs semaines, c’est accepter d’affronter le froid et les tempêtes. C’est aussi ne pas pouvoir se laver, de ne plus avoir d’intimité. Passer des heures à faire fondre la neige pour fabriquer de l’eau…

La mission a permis de ramener 150m de carottes de glace, elle pourrait avoir une suite.

 

Bulletin d’avalanche : risque 3, ça signifie quoi ?

Vous qui aimez arpenter la montagne, savez-vous précisément à quoi correspondent les divers risques du bulletin d’avalanche ?

Pourquoi le risque 3 est-il le plus accidentogène (une trentaine de morts début mars 2015) ? Est-ce parce qu’il est le plus répandu ? Ou parce que nous l’interprétons mal ?

Pour essayer de répondre à ces questions, nous avons suivi la fabrication du Bulletin des Risques d’Avalanche à Chamonix par un nivologue de Météo France. C’est lui qui établit chaque jour le bulletin du lendemain en se basant sur les relevés des pisteurs dans les stations de ski, sur le travail de son collègue prévisionniste et sur son expérience de la neige et du manteau neigeux. In fine, il déteminera le niveau de risque selon une échelle comprenant 5 échelons.

 L’échelle des risques d’avalanche est une échelle européenne mise au point dans les années 90. Régulièrement, on s’interroge sur sa pertinence : faut-il retirer le niveau 5, risque ne concernant que les préfectures ? Faut-il moduler le niveau 3 ? Faut-il rajouter des échelons?

En tout état de cause, le bulletin d’avalanche est un outil qui ne se résume pas à un chiffre. Chaque mot doit être lu attentivement et sur le terrain, restez vigilant, quelque soit le niveau annoncé, le risque 0 n’existe pas.

 

05 Fév

« Quand il neige puis qu’il y a du soleil, la montagne est très belle »

Ces paroles émerveillées, c’est un collégien qui les prononce à l’issue d’une sortie scolaire en partenariat avec l’association haut-savoyarde « En passant par la montagne »,

Depuis 1995, cette association basée à Passy permet à des jeunes ou à des adultes en situation difficile, d’exclusion sociale, d’échec scolaire, de maladie ou de handicap de trouver, par la montagne, une motivation pour dépasser cette situation.

Nous avons suivi un groupe de 16 jeunes en pleine préparation de leur « projet montagne », au sein d’une Maison Familiale et Rurale de Haute-Savoie. La plupart ne connaissait pas la montagne, pour des raisons culturelles. 

Teresa Kaufman, la photographe hors sentiers battus

Il y a 40 ans, cette américaine est tombée amoureuse de Chamonix.

Depuis 2011, Teresa Kaufman propose des promenades photos dans le Massif du Mont Blanc. Oubliez le Mont Blanc, la Mer de Glace ou l’Aiguille du Midi. Cette photographe autodidacte vous entraîne dans l’inconnu… à dix minutes du centre de Chamonix.

La nouvelle vie de Pierre Pelcener, ancien secouriste de montagne

Ancien commandant de la CRS Alpes, Pierre Pelcener a passé plus de 20 ans dans les montagnes de l’Isère à porter secours aux personnes en détresse. En juillet 2014 il a tourné la page pour se consacrer à une autre de ses passions : un ûb de montagne dans le petit village de Lans-en-Vercors.

Libéré de son droit de réserve, il revient sur les motivations de son départ.

François Gouy, l’homme oiseau

Depuis l’été, ses vidéos tournaient sans relâche sur internet, avec des images toutes plus impressionnantes les unes que les autres.

Prendre rendez-vous avec lui ne fut pas facile : quand il ne vole pas avec sa combinaison magique (sans oublier son parachute, bien sûr) François Gouy apprend le métier de gendarme. Mais lorsqu’il a commencé à nous commenter son vol autour de la Meije en compagnie de son ami Bertrand Givois, nous n’avons pas regretté nos efforts.

Rencontre avec un mutant.

17 Nov

A la conquête des skieurs chinois

Pour huit jeunes moniteurs de ski des Alpes, c’est l’Aventure avec un grand A.

Le mardi 18 novembre, Rémy et Romain (Valmorel), Alexandre et Floran (Chamonix), Jean-Paul (Avoriaz), Swan (Val Thorens) et Mathieu et Jérôme (La Plagne) s’envolent pour la Chine avec le projet d’enseigner à la clientèle chinoise de Yabuli. Leur séjour dure trois mois.

Premier challenge : apprendre le mandarin en deux étapes. Apprentissage intensif de cette langue chinoise le premier mois, puis application avec les élèves. Et si jamais les leçons ne suffisent pas, il leur faudra utiliser la langue de Shakespeare.

Deuxième challenge : oublier les pistes noires. Bien qu’il y en ait cinq à Yabuli, les huit monos savent que la clientèle chinoise est essentiellement débutante, à l’image d’une discipline encore récente en Chine. Il n’y a d’ailleurs que cinq stations dans l’empire du Milieu. Yabuli en est la douanière et la plus grosse.

yabuli

A l’origine du projet, il y a un partenariat de plusieurs années entre l’ESF (Ecole du Ski Français) et le Club Méditerranée de  Yabuli. Chaque année, une dizaine de jeunes moniteurs sont sélectionnés pour enseigner le ski à la clientèle de ce centre de vacances. Sur place, les moniteurs sont encadrés par leur responsable technique Grégory Abad.

Située dans la province de Heilongjiang, à l’extrême nord de la Chine, la station a notamment accueilli les Jeux Asiatiques d’hiver en 1996. L’équipe olympique de Chine s’y entraîne ainsi que les soldats de l’Armée populaire de libération.

piste chine

Le domaine de ski comprend 30 km répartis en 18 pistes, situées entre 400 et 1 400 mètres d’altitude. On peut également y pratiquer le patinage ou faire une promenade en traîneau. Les températures sont sibériennes, les moins 30 degrés sont habituels.

A 20 ans, Rémy Chevalier, jeune moniteur de Valmorel s’attend à vivre une formidable aventure culturelle et professionnelle. Nous l’avons rencontré à son domicile à Doucy en Tarentaise en train de boucler sa valise.

Bien qu’il y ait possibilité de louer du matériel à Yabuli, Rémi préfère emmener le sien car il sait que les Chinois sont friands de tout équipement venant de France. Très motivé, il se réjouit de ce voyage en espérant qu’il lui sera possible par la suite de travailler avec la clientèle chinoise… dans les Alpes.

Thorens Glières, village de trailers

Tous derrière Sébastien Chaigneau !

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Est-ce l’impulsion de ce grand champion de l’ultra trail? En tout cas, les habitants de son village sont devenu fous de course à pied. Depuis 3 ans le dimanche matin à Thorens Glières (petite commune haut-savoyarde de 2500 habitants), c’est sacré : c’est le jour de l’entrainement de la Team Triandine.

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Thorens Glières organise chaque automne le Trail des Glières. En France, il y aurait  900 000 pratiquants réguliers ou occasionnels de trail, un véritable engouement !

 

 

13 Nov

La voiture est-elle le seul moyen de déplacement en montagne ?

Des parkings de 1000 places dans les stations de sports d’hiver, des files de voitures au départ des randonnées à pied ou à ski… la voiture est-elle le seul moyen de déplacement en montagne?

montagne

Non, affirment ceux, de plus en plus nombreux qui prônent une mobilité douce en montagne. Les débats et les films sur cette thématique se multiplient. Depuis 10 ans, c’est le combat de l’association Mountain Wilderness avec son opération « Changer d’approche ». Où en est-on aujourd’hui?

Cette question, nous l’avons posée à Frédi Meignan, le président de MW, mais aussi à un jeune alpiniste, Yoann Joly.

Ne pas prendre sa voiture, est-ce accepter de prendre plus de temps?