24 Avr

30 bougies pour la Pierra Menta

Hé oui, trente ans que cela dure. Depuis trois décennies, la plus célèbre des courses de ski alpinisme fait vibrer le cœur des habitants d’Arêches-Beaufort en Savoie ainsi que celui de tous les frappadingues qui viennent tenter l’épreuve des 10 000 mètres de dénivelés en quatre jours.

Quant à nous, nous avons suivi cette édition anniversaire de la Pierra Menta à travers la course de Jean-Marc Joguet, agriculteur à Arêches et vainqueur de la toute première édition.

Bravo Jean-Marc !

Ça vous dirait un petit plongeon sous la glace ?

Claustrophobes et frileux s’abstenir : en Vanoise dans le lac de Bessans, le moniteur de plongée Fabrice Huteau propose un baptème de plongée sous glace pour tout volontaire de plus de 14 ans. Nous avons suivis cinq volontaires pour ce baptême, un peu anxieux au début mais ravis à la fin de ce plongeon sous la glace du lac. Renouvelleront-ils l’expérience?

La plongée sous glace peut être pratiquée de novembre à avril. Seuls trois ou quatre sites la proposent en France

 

 

Le pari du gardien du refuge du Col du Palet

L’hiver en montagne, il y a très peu de refuges ouverts. Dans le parc de la Vanoise, pour la première fois cette année, Nicolas Vernon a décidé d’ouvrir son refuge de décembre à avril.

Situé à 2600 mètres d’altitude à proximité des pistes de Tignes, le refuge du Col du Palet saura-t-il séduire skieurs et randonneurs? Nicolas renouvellera-t-il l’expérience l’année prochaine? Affaire à suivre.

Le sexe de l’Alpe

Oui, oui, vous avez bien lu… C’est la rédaction de la revue L’alpe qui s’est posée la question du sexe de la montagne et qui a sorti en mars un numéro sur ce thème. Rassurez-vous, rien de scabreux ni de porno, mais l’occasion d’exhumer photos et dessins inédits. Et d’aborder ce thème de façon à la fois amusante et coquine avec un certain sérieux tout de même puisque les textes ont été confiés à des enseignants, des scientifiques ou des historiens.

Dans les tiroirs du Musée Dauphinois, de nombreuses images dorment toujours bien au chaud… L’équipe de l’Alpe réfléchit déjà à un deuxième numéro…

Une station météo dans la Vallée Blanche

Malgré son importante fréquentation, il n’y avait pas de station météo sur la Mer de glace. Mais depuis un plus d’un an il est possible d’avoir des informations en temps réel grâce à une station météo installé à 2800 m d’altitude à proximité du refuge du Requin.

station mémtéo

Ce nouvel équipement apporte des données en temps réel sur la température, l’humidité, le vent ou la hauteur de neige. Mais son autre intérêt est d’être couplé avec un appareil photo braqué en permanence sur le glacier du géant. Ces images sont accessibles à tous sur le site du financeur de cette station météo, la Fondation haut-savoyarde Eau Neige et Glace.

L’objectif de cette installation est à la fois scientifique et touristique.

 

Yann Borgnet et Yoann Joly, deux voyageurs de haute voltige sur l’Alpine line

5 mois de vadrouille sur une ligne qui s’étire de la Corse à la Slovénie. 5 pays traversés, les plus hauts sommets des Alpes, 1 500 kilomètres. Vélo, ski, voile, parapente, escalade ou alpinisme. Tout est permis, sauf les déplacements motorisés. Voici, en quelques mots, l’immense défi dans lequel se sont lancés les deux jeunes alpiniste haut-savoyards Yann Borgnet et Yoann Joly.

alpine line

Place à l’imagination ! Dans ce voyage de longue haleine intitulé Alpine line, les deux compères se laissent guider par les paysages traversés, la météo, les défis sportifs à relever et les rencontres. C’est l’esprit « grande cordée » à l’image de celle imaginée par l’alpiniste aujourd’hui disparu Patrick Bérhault.

Partis en février, Yann et Yoann espèrent atteindre la Slovénie avant l’été.

 

23 Avr

L’Alpine Line, deux jeunes alpinistes de Haute-Savoie lancés dans une traversée de l’arc alpin sans transports motorisés

Dans la chronique montagne de ce lundi, rencontre avec des aventuriers au long cours, deux jeunes alpinistes haut-savoyards. Dans le cadre de leur projet Alpine Line, ils entreprennent depuis début février de traverser l’arc alpin en mobilité douce, c’est-à-dire sans moyens de transports motorisés.

© DR
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Depuis le Monte Cinto, point culminant de la Corse, ce voyage au long cours doit les mener jusqu’au Triglav, plus haut sommet Slovénie et extrémité Est des Alpes. Ce voyage qui leur fait tourner la tête, c’est l’Alpine Line. Cinq mois de vadrouille, cinq pays traversés, les plus hauts sommets des Alpes, 1 500 kilomètres en vélo, ski, voile, parapente, escalade ou alpinisme. Tout est permis sauf les moteurs.

Sans moyen motorisé, ils vont explorer les différents moyens offerts par la mobilité douce pour rallier les joyaux de l’Alpe. Du voilier au parapente, en passant par le ski de randonnée, les différents éléments naturels les guideront de parois en parois pour exprimer leur vision de l’alpinisme. Il sera jalonné de temps forts : enchaînements originaux, ouvertures esthétiques et ascensions de grandes voies historiques, au fil des rencontres et des opportunités.

Ce projet original est né de la rencontre de deux jeunes montagnards, Yoann Joly et Yann Borgnet, animés par une passion et des valeurs communes. ont eu le souci de vivre une réelle aventure dans le massif qui les a vu grandir. Ce projet se veut être aussi un contre-pied à la mode des expéditions lointaines, coûteuses et impactantes.

En ce sens, ils se sont largement inspirés par la philosophie de Patrick Berhault, accordant une place subsidiaire à la performance pure et nous nous inscrivons dans une pratique libre et ouverte, laissant davantage de place à l’imagination et à l’improvisation.


Chronique montagne sur projet Alpine line

Reportage de François Guais, Dominique Semet, Gilles Coutable et Lisa Bouchaud
Chronique montagne sur projet Alpine line

Intervenants: Yann Borgnet, alpiniste; Yoann Joly, alpiniste

Le parcours

Leur ambition est de suivre la ligne logique et esthétique de l’arc Alpin. Aussi, l’histoire des sommets, la beauté des voies et l’originalité de leur enchaînement guideront leur parcours. S’ils ont imaginé un tracé prévisionnel, ils se laissent une certaine liberté d’improvisation au gré des opportunités et des rencontres.

© DR
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Du Cap Corse au Triglav, ils vont parcourir plus de 1500 km grâce aux différents moyens offerts par la mobilité douce. Vous pouvez suivre leurs aventures sur leur compteFacebook dédié au projet ou directement sur le site de leur projet :www.alpinelineproject.com

06 Mar

Florent, le cuisinier en lice pour les « seven summits »

Dans sa cuisine au pied du mont blanc, Florent Guillarme est un chef passionné. Cet été, il prendra de la hauteur pour s’installer pour la deuxième saison aux fourneaux du refuge du Goûter, à 3800 mètres d’altitude.

florent

Quand il ne cuisine pas, le cuistot haut-savoyard s’entraîne pour réussir son défi : boucler les « seven summits« , autrement dit gravir le plus haut sommet des sept continents de la planète. Ces expéditions en haute montagne le feront grimper de 4800 mètres d’altitude à 8850 m (l’Everest).

Florent a entamé ce tour du monde de la haute montagne en 1992. Il a déjà gravi 5 des 7 sommets. Puis, pendant 20 ans, son métier l’a écarté de son challenge  Aujourd’hui le cuisinier du refuge du Goûter reprend le flambeau en se préparant pour les deux sommets qui lui manquent : le mont Vinson en Antarctique et l’Everest, point culminant de l’Asie et de la planète :

Le rêve de Florent : boucler les 7 sommets pour ses 50 ans au printemps 2016. Il serait alors le onzième summiter français.

 

Avec son cor des alpes, il dialogue avec la montagne

Jean-Michel Sirand n’a pas le choix : pour éviter les problèmes de voisinage, il ne peut jouer qu’à l’extérieur.

cor des alpes1

Jouer de quoi ? Du cor des Alpes, sa passion depuis cinq ans. En compagnie de son instrument long de 3 mètres 60, il adore se déplacer en montagne à la recherche de l’écho parfait. Et quand il le trouve, notre sonneur grenoblois entame le dialogue avec la montagne en modulant les 18 notes de son cor…

Jean-Michel Sirand est l’un des 300 joueurs de cor des Alpes de France.

 

Comment sensibiliser les jeunes aux risques de la montagne ?

Cette question, l’association Esprit Montagne se la pose depuis plusieurs années. Au fil des mois, elle a touché plusieurs milliers de jeunes en intervenant dans leur établissement scolaire puis en proposant une journée sur le terrain.

C’est cette journée que nous avons suivie à l’Alpe d’Huez avec des élèves du lycée Edouard Herriot de Voiron, en Isère.

La philosophie d’Esprit Montagne : ne pas interdire la montagne, mais apporter une réflexion sur certains comportements à risques. 80 % des accidents de montagne pourraient être évités s’il y avait moins d’erreurs humaines.

Chaque hiver l’association touche quelques 2500 jeunes dans leur établissement scolaire