12 Juin

La fédération socialiste du Puy-de-Dôme change de tête

Dans le Puy-de-Dôme, le successeur d’Alexandre Pourchon s’appelle Pierre Danel. Il a été élu jeudi soir, par 67 % des militants ayant pris part au vote, premier secrétaire fédéral du Parti socialiste dans le département. Les deux autres candidats, Pierre Sabatier et Henry Moreigne, ont obtenu respectivement 23 % et 9 % des voix.

Du changement également dans l’Allier! En rassemblant 50 % des voix, le jeune Nicolas Brien prend la place de Jean Mallot à la tête de la fédération. Avec seulement 25 % des voix, le secrétaire fédéral sortant dépasse tout juste le score du troisième candidat, Sébastien Bécoulet (24 %).

Dans le Cantal et en Haute-Loire en revanche, Philippe Dubourg et André Chapaveire restent les patrons de leurs fédérations respectives.

 

05 Mai

Des tags à l’effigie du FN sur la permanence d’un sénateur PS du Puy-de-Dôme

Dans la nuit de samedi à dimanche, la permanence clermontoise du sénateur socialiste du Puy-de-Dôme, Alain Néri, a été vandalisée. Des croix celtiques et la marque FN ont été inscrites sur la vitrine.

Contacté par téléphone, l’élu auvergnat s’est dit scandalisé par cet acte qui « remet en cause la démocratie« . « Face à ces imbécillités, il faut qu’on soit vigilant« , affirme le sénateur PS.

Permanence Néri 1

Cette attaque est d’autant plus symbolique que la permanence est située avenue Léon Blum, à Clermont-Ferrand. Léon Blum, faut-il le rappeler, était une figure du socialisme et il a été le président du Conseil des ministres du Front Populaire en 1936.

Considérant que « l’imbécillité ne met pas au-dessus des lois », Alain Néri a déposé une plainte, mardi.

La Permanence du Sénateur Socialiste du Puy de Dôme Alain Néri a été taguée dans la nuit de samedi à dimanche.Un bel…

Posted by Alain Néri on mardi 5 mai 2015

08 Avr

René Souchon annonce son retrait de la vie politique !

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

René Souchon (Crédit photo ©MaxPPP)

Alors que le président de la région Rhône-Alpes, le socialiste Jean-Jack Queyranne, vient d’officialiser sa candidature aux prochaines élections régionales, son homologue auvergnat vient d’annoncer qu’il ne sera pas candidat en décembre prochain. René Souchon a décidé de tirer un trait sur la vie politique.

Président du Conseil Régional d’Auvergne depuis février 2006, fonction qu’il a prise après le décès soudain de Pierre-Joël Bonté, René Souchon a connu une longue carrière politique qui prendra donc fin le 31 décembre prochain. Conseiller général (du Cantal), maire (d’Aurillac), député, Secrétaire d’État à l’Agriculture et à la Forêt, Ministre délégué chargé de l’Agriculture et de la Forêt, conseiller régional, il aura connu toutes les strates de la République à l’exception du Sénat.

Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France.

Pour justifier son retrait, ce n’est pas l’âge qu’il avance, il vient d’avoir 72 ans, mais « la fin de l’union de la gauche telle qu’elle existait, avec des hauts et des bas, depuis le programme commun du gouvernement en 1972« . « Je constate avec tristesse qu’il n’y a plus de projet de société capable de fédérer cette gauche et de donner de l’espoir à la jeunesse de France« , ajoute René Souchon. Le président socialiste de la région Auvergne en profite pour revenir sur la défaite de la gauche aux élections départementales en montrant du doigt les « alliances contre nature (EELV et Front de Gauche« .

C’est un René Souchon libéré qui s’est adressé à la presse, mercredi. Le président de la région Auvergne dont le territoire doit fusionner avec celui de Rhône-Alpes, a également critiqué la réforme territoriale. Elle « est ratée« , dit-il, « la fusion des régions n’était pas indispensable. Tout ce qui aurait dû être fait ne l’a pas été.« 

03 Mar

Wauquiez vu en « bon président » par 15% des Français, loin derrière Juppé (48%)

Libération a demandé à l’institut de sondages Viavoice d’enquêter auprès des Français pour savoir qui ils voyaient comme un potentiel « bon président de la République ». Pour près de la moitié d’entre eux (48%), c’est Alain Juppé qui parait le mieux armé pour la fonction. Le maire UMP de Bordeaux devance Manuel Valls (40%) et Nicolas Sarkozy (37%). Plus loin derrière, entre Xavier Bertrand et Jean-Luc Mélenchon, arrive Laurent Wauquiez. Le député-maire du Puy-en-Velay recueille 15% d’opinion positive.

Sondage effectué en ligne du 18 au 23 février, auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus (méthode des quotas).

21 Jan

La députée socialiste du Puy-de-Dôme Christine Pirès-Beaune missionnée par Manuel Valls

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Crédit Photo: AFP PHOTO/ FRANCOIS GUILLOT

Christine Pirès-Beaune a été chargée par le Premier Ministre de se pencher sur les finances locales et plus particulièrement une réforme de la dotation globale de fonctionnement. La DGF est une des principales recettes des collectivités territoriales.

La députée socialiste du Puy-de-Dôme formera avec Jean Germain, sénateur PS d’Indre-et-Loire, un binôme dont la mission est de proposer des pistes de travail pour réduire l’écart entre les dotations des grandes villes et des petites communes, souhait exprimé par Manuel Valls devant le congrès des maires en novembre dernier.

« Cette réforme devra permettre de rendre les dotations de l’Etat aux collectivités plus lisibles et plus justes« , peut-on lire dans le communiqué émis par Matignon. Cette dotation annuelle de l’Etat avoisine les 50 milliards d’euros. Certains, comme Christian Eckert, la considère « injuste » et « illisible et complètement déresponsabilisante« . « Il n’est pas normal que dans les Hauts-de-Seine, il y ait des communes qui reçoivent par habitant des produits doubles ou triples de (ceux de) la Creuse« , estime le secrétaire d’Etat au Budget.

Un rapport d’étape sera remis fin février par les deux parlementaires. Le rapport définitif est attendu pour la fin juin.

15 Jan

Olivier Bianchi éprouve un « malaise » face à la ruée vers le dernier numéro de Charlie Hebdo

Olivier Bianchi

Le 11 janvier 2015, il était en première ligne de la manifestation qui a rassemblé plus de 70 000 personnes dans les rues de Clermont-Ferrand. Quand il s’agit de défendre la liberté de la presse, la liberté d’expression, les valeurs de la république, Olivier Bianchi est Charlie.

Les images des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo, ça crée en moi un malaise.

Mais il n’est pas Charlie dans ses lectures. « Je vais être honnête, a-t-il avoué lors de ses vœux à la presse, je n’ai jamais acheté Charlie Hebdo de ma vie« . Le maire clermontois se reconnaît davantage dans Le Canard Enchaîné qu’il lit, en revanche, chaque semaine.

A ce sujet, l’élu socialiste avoue un certain « malaise » quand il voit « des gens se précipitant, comme lors des soldes à Londres, pour acheter Charlie Hebdo« . « Ces gens vont-ils l’acheter dans un mois, six mois, un an ?« , s’interroge-t-il.

On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois.

Fier d’avoir été à la tête d’un cortège de plusieurs dizaines de milliers de personnes venues, comme lui, défendre la liberté, l’égalité et la fraternité républicaines, Olivier Bianchi espère que cette prise de conscience populaire ne se limitera pas à un sursaut. « En démocratie, ce sont d’abord les élections qui compte« , a-t-il rappelé à son audience. « On va voir s’il y a un vrai effet républicain, si ça dure plus de trois mois« , a-t-il ajouté avant de conclure: « il ne faudrait pas que la prochaine étape de cette affaire soit l’arrivée au pouvoir du Front National« .

06 Jan

Poste à pourvoir à la mairie de Clermont-Ferrand

Jusqu’au vacances de Noël, Anne Korobelnik occupait le poste de directeur de cabinet du maire de Clermont-Ferrand. Vieille connaissance d’Olivier Bianchi, elle avait dirigé la campagne du candidat avant de devenir son bras droit à l’Hôtel de Ville. Mais, moins de neuf mois après la prise de fonction du successeur de Serge Godard, leur collaboration s’est arrêtée.

La rumeur d’une probable séparation circulait déjà avant les congés, le départ d’Anne Korobelnik aurait été confirmé lundi soir aux adjoints par Olivier Bianchi lui-même selon Cédric Gourin, notre confrère de La Montagne.

Pour trouver son ou sa remplaçante, l’édile socialiste pourra toujours diffuser une annonce sur Twitter. Clermont-Ferrand étant la 9ème ville de France la plus suivie sur le réseau.

23 Déc

Le candidat PS sur le canton de Chamalières se prend pour VGE dans un Dubsmash

C’est la nouvelle tendance du web, et il était fort à parier qu’elle ne tarderait pas à être adoptée par les hommes et femmes politiques. Pour annoncer sa candidature sur le canton de Chamalières (Puy-de-Dôme) aux prochaines élections départementales, le socialiste Clément Voldoire a utilisé l’application Dubsmash.

Nouveau venu sur le web, cet outil permet de réaliser des playbacks sur des textes ou des chansons. Le candidat PS a choisi de reprendre le discours de Valéry Giscard d’Estaing annonçant sa candidature à l’Elysée en 1974 pour lancer sa propre campagne.

L’idée en soi n’est sans doute pas mauvaise mais le comédien aurait pu apprendre son (court) texte un peu mieux…On sent une pointe d’hésitation à chaque mot. Serait-ce si difficile de marcher dans les pas de son illustre aîné ?

 

25 Nov

Elections départementales: Cambadélis voit le FN triompher dans l’Allier

C’est une information qu’on peut lire dans l’édition du Parisien-Aujourd’hui en France datée du 25 novembre. On apprend ainsi que le Parti Socialiste commence à faire des projections sur les prochaines élections départementales et régionales de 2015. Le PS « va se prendre deux énormes baffes« , ce n’est pas moi qui le dit (même si je ne prendrais pas trop de risque en l’affirmant) mais Jean-Christophe Cambadélis.

Pour le 1er secrétaire du PS, « les pertes vont être significatives« , selon les propos rapportés par le quotidien. Rue de Solférino, on prédit même la prise de pouvoir du Front National dans trois départements: l’Aisne, le Vaucluse et…l’Allier.

07 Oct

La fusion Auvergne/Rhône-Alpes au coeur d’une Voix est Libre Spéciale le 11 octobre à 10h50 #FusionRAA

Gif RAA

Le compte à rebours a commencé. En décembre 2015, les électeurs d’Auvergne et de Rhône-Alpes devront élire leurs conseillers régionaux. Ce scrutin marquera la fusion entre les deux entités comme le prévoit le premier volet de la réforme territoriale adoptée le 23 juillet dernier par les députés.

La fusion aura-t-elle vraiment lieu ou se traduira-t-elle en absorption de la plus petite par la plus grosse? Quels seront les atouts et les faiblesses de cette nouvelle région? Quel sera son poids économique? Comment intégrera-t-elle le Grand Lyon? Toutes ces questions, et bien d’autres, seront posées aux quatre invités d’une Voix Est Libre exceptionnelle préparée par les rédactions de France 3 Auvergne, Rhône-Alpes et Alpes, le samedi 11 octobre à 10h50.

Les invités seront:

  • Jean-Jack Queyranne (pdt PS de la région Rhône-Alpes)
  • René Souchon (pdt PS de la région Auvergne)
  • Brice Hortefeux (eurodéputé et conseiller régional UMP de la région Auvergne)
  • Hervé Gaymard (député et pdt UMP du Conseil Général de la Savoie)

Un peu d’histoire

En 2009, le comité Balladur proposait de ramener à quinze le nombre de régions en provoquant des fusions. Celle de Rhône-Alpes et Auvergne est alors évoquée. Si René Souchon parle aujourd’hui de « mariage » entre les deux voisines, il n’a pas toujours défendu cette idée. A l’époque de la publication du rapport de l’ancien premier ministre, le président du Conseil Régional d’Auvergne disait: « Elle est stupide parce que l’Auvergne a une forte identité historique, géographique, économique. Et la supprimer ne résout rien et n’apporte pas plus d’efficacité« . Et de poursuivre: « je vois mal comment l’Auvergne pourrait être absorbée purement et simplement dans Rhône-Alpes avec des départements, comme le Cantal, qui sont entièrement tournés vers Toulouse, voire Montpellier, grâce à l’A75« .

Son homologue Rhône-Alpins n’était pas plus tendre avec cette idée de fusion. « Il n’y a aucune justification » réagissait alors Jean-Jack Queyranne en rappelant que sa région avait « la taille de la Suisse, avec le nombre d’habitants du Danemark » et il ne voyait pas « l’intérêt de s’étendre« . Pourtant, en 2014, le discours n’est plus le même. Le 3 juin, M. Queyranne « accueille favorablement le projet de fusion entre Rhône-Alpes et l’Auvergne annoncé par le Président de la République« , il évoque même une « chance historique« .

Droite, l’UMP Brice Hortefeux estimait récemment que cette fusion était une « cohérence économique et, dans plusieurs cas, administrative« . En 2009, le conseiller régional d’Auvergne était plus modéré: « Je pense que là-dessus il faut pas se précipiter, certainement faire de la pédagogie, consulter la population, et donc, engager une réflexion de manière sereine, et pas brutale« , disait-il alors. Brutal, il l’est davantage quand il attaque le président de la Région Auvergne après l’annonce du projet de Manuel Valls: « cette fusion Rhône-Alpes-Auvergne sonne comme un désaveu pour René Souchon qui souhaitait une fusion entre l’Auvergne et le Limousin. Encore une fois, il se voit désavoué par son propre parti« .