04 Sep

Les Municipales 2014 prévues les 23 et 30 mars ?

Les élections municipales de 2014 auraient lieu les 23 et 30 mars selon l’information donnée mercredi matin par Vincent Feltesse, candidat du PS à la mairie de Bordeaux. Une information dont l’intéressé précise qu’elle est disponible depuis le mois de juillet sur le site de l’Assemblée Nationale.

Les dates devraient être officialisées à la fin du mois de septembre en conseil des ministres. Initialement « prévus » les 9 et 16 mars par les observateurs, le télescopage avec les vacances de la zone A (Caen, Clermont-Ferrand, Grenoble, Lyon, Montpellier, Nancy-Metz, Nantes, Rennes, Toulouse) a sans doute motivé ce report.

André Chassaigne: « Jamais des bombardements n’ont permis d’installer la démocratie et de pacifier un pays. »

André Chassaigne ne veut pas d’une intervention française en Syrie. Après l’avoir dit dans un communiqué, lundi, il l’a répété mercredi après-midi devant les députés et le gouvernement à l’Assemblée Nationale.

L’élu du Puy-de-Dôme a notamment affirmé que « jamais des bombardements n’ont permis d’installer la démocratie et de pacifier un pays« . André Chassaigne et ses camarades « se veulent porte-voix de la paix face aux pulsions guerrières et aux passions vengeresses« .

Selon le président du groupe Front de Gauche au Palais Bourbon, « notre chef de l’Etat s’est engagé dans un discours qui fleure bon l’expédition punitive« , ajoutant que « les leçons du passé n’ont pas été tirées« .

Insistant sur le caractère de cette intervention, « illégale car injustifiée et infondée« , André Chassaigne s’est interrogé sur les motivations du Président de la République au point que « la France serait prête à lancer une attaque militaire illégale et violer ainsi ses propres engagements et ses valeurs« .

Le député auvergnat a enfin rappeler que François Hollande « peut laisser les parlementaires se prononcer et rompre ainsi avec les pratiques qu’il dénonçait lui-même en 2008 au nom de la dignité de notre démocratie« .


Guerre en Syrie : intervention d'A. Chassaigne par deputesCRCPG

Alors que le Premier Ministre justifiait la position française sur le dossier de la Syrie à l’Assemblée Nationale, une manifestation a réuni quelques personnes devant la Préfecture du Puy-de-Dôme à Clermont-Ferrand pour dire leur opposition à une intervention militaire.

02 Sep

Valéry Giscard d’Estaing affirme son opposition à une intervention française en Syrie

L’ancien président de la République, Valéry Giscard d’Estaing, s’est prononcé lundi matin pour un vote du parlement dans le cas d’une intervention militaire française en Syrie, « nous ne pouvons pas être parmi les trois grandes démocraties qui se sont préoccupé de ce problème de la Syrie et le seul pays à ne pas voter« , a-t-il dit sur Europe 1.

Interrogé par Jean-Pierre Elkabbach, VGE a réaffirmé son hostilité à cette intervention. Concernant les bombardements à l’arme chimique, l’ancien élu auvergnat déclare que « la France condamne naturellement cette action« , mais il s’interroge: « est-ce qu’elle doit agir à l’intérieur de la Syrie ? Ma réponse est non« . Pour Valéry Giscard d’Estaing « nous n’avons pas le droit. Les interventions militaires dans un pays doivent être décidées par le conseil de sécurité des Nations-Unies« .

La France est totalement isolée dans sa position, elle est totalement isolée en Europe et largement isolée dans le monde. – Valéry Giscard d’Estaing

Il rappelle également qu’on « ne sait pas qui frapper » tout en se demandant à qui profite le crime: « il faut savoir qui a pris la décision. Le paradoxe, c’est que c’est une décision qui est dangereuse pour Bachar Al-Assad puisqu’elle déclenche l’intervention américaine. Qui souhaite déclencher l’intervention américaine en Syrie ? Ce n’est pas Bachar Al-Assad« . Il ajoute que « la Syrie est un pays dans un état de désordre profond, le pouvoir est dans un état de désordre, l’opposition est dans un état de désordre« .


VGE : "On n'agit pas militairement sans l… par Europe1fr

01 Sep

Laurent Wauquiez, le bon candidat à l’Elysée en 2017 pour 2% des sympathisants UMP

Si Laurent Wauquiez veut passer un jour de l’hôtel de ville du Puy-en-Velay au Palais de l’Elysée à Paris, il devra apprendre à être patient et surtout convaincant auprès des sympathisants de l’UMP.

Selon un sondage* réalisé par l’Ifop, publié dans Sud-Ouest Dimanche et repris par l’AFP, 2% seulement des 424 personnes interrogées souhaitent la candidature du député de la Haute-Loire à l’élection présidentielle de 2017. Le vice-président de l’UMP arrive loin derrière Nicolas Sarkozy (54%), François Fillon (17%), Alain Juppé (11%), Christine Lagarde (5%) et Jean-François Copé (4%).

*Sondage réalisé en ligne du 21 au 30 août auprès d’un échantillon de 424 sympathisants de l’UMP, extrait du cumul de deux échantillons correspondant à un total de 1 998 personnes et représentatifs de la population française âgée de 18 ans et plus. Méthode des quotas.

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31 Août

Guy Chambefort lâchera la mairie d’Yzeure en 2014

Guy Chambefort, député-maire d'Yzeure (PS)

Après quatre mandats de maire à Yzeure, Guy Chambefort a décidé de passer la main. Il a profité d’un rassemblement des socialistes de l’Allier à l’occasion de son université d’été au château de Panloup pour faire son annonce.

Elu conseiller municipal d’Yzeure en 1977, Guy Chambefort est devenu maire en 1989 à l’âge de 45 ans. Réélu en 1995, 2001 puis 2008, celui qui est aussi député de la première circonscription de l’Allier depuis six ans a dit vouloir s’appliquer à lui-même la loi contre le cumul des mandats qu’il a soutenue et votée.

« C’est le moment de laisser la place à des gens plus jeunes » a-t-il encore dit à Céline Pauilhac, journaliste à France 3 Auvergne. « Dans le cadre du renouvellement de la politique, il faut, de temps en temps, savoir laisser la place » ajoute Guy Chambefort. L’élu socialiste aura passé un quart de siècle à la tête du conseil municipal d’Yzeure…

29 Août

René Souchon pense déjà à l’Auvergne 3.0

« Pour faire une comparaison avec le train, on fait les rails et il faut développer les usages« . C’est ainsi que René Souchon, président 3.0 de la région Auvergne, a expliqué, lors de sa conférence de presse de rentrée, pourquoi il voulait mettre en place un Think Tank numérique dans les plus brefs délais.

« En amenant le Très Haut Débit partout, on donne un levier de développement exceptionnel à toute la population à condition que les usages se développent » explique celui qui veut une Auvergne couverte à 100% « jusque dans la moindre ferme reculée« .

René Souchon

René Souchon lors de sa conférence de presse de rentrée (28/08/13)

Si René Souchon a fait du développement numérique de la région un axe fort de son second mandat à la tête du Conseil Régional, il reconnaît avoir « besoin d’idées« . Ce brainstorming devrait débuter dès l’automne. Un groupe de réflexion sera mis en place et devra pencher sur la manière dont la santé, le tourisme, l’économie, ou encore la culture pourront utiliser le THD en Auvergne.

« Le numérique, c’est une évolution technique qui entraîne une révolution dans nos façons d’être et de vivre. »

Pour donner plus de poids à ce Think Tank, René -3.0- Souchon compte sur le philosophe et historien des sciences Michel Serres. « Je ne l’ai pas encore appelé » reconnaît le président de la Région Auvergne mais il espère que celui qui a enseigné dans les années 60 à l’Université de Clermont-Ferrand répondra favorablement à sa demande.

Mise en place à l’automne, ce Think Tank devrait fournir ses premiers résultats au cours du premier semestre 2014 avant un colloque sur les usages du numérique à l’automne 2014.

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27 Juin

Brice Hortefeux estime que « le pouvoir politique a eu raison de chercher une solution » dans le litige Crédit Lyonnais/Bernard Tapie

Invité sur iTélé, jeudi matin, Brice Hortefeux a donné son avis au sujet de l’arbitrage dans le litige Crédit Lyonnais/Bernard Tapie. Pour le conseiller régional d’Auvergne, et vice-président de l’UMP, « le pouvoir politique a eu raison de chercher une solution pour mettre fin à une affaire qui coutait aux contribuables chaque année« .

Alors que le gouvernement souhaite engager un recours en révision contre cet arbitrage qui a accordé, en 2008, plus de 400 millions d’euros à l’homme d’affaire, Brice Hortefeux estime que « les modalités, les montants relèvent des arbitres mais pas du pouvoir public » défendant ainsi l’initiative prise sous la présidence de Nicolas Sarkozy.

« Ce qui aurait été choquant, ajoute l’élu auvergnat, c’est que les pouvoirs publics n’interviennent pas pour mettre fin à une affaire qui datait de près de vingt ans, qui coutait des millions d’euros en honoraires d’avocats et donc aux contribuables et qui, mécaniquement, rajoutait à la facture dix millions d’euros par an« .

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14 Juin

Dans le Puy-de-Dôme, Marylise Lebranchu affirme au sujet des retraites que « s’il faut prendre des décisions, quelle qu’en soit la nature, nous les prendrons »

C’est à Riom, dans le Puy-de-Dôme, que Marylise Lebranchu, ministre de la fonction publique, a réagi pour la première fois aux conclusions du rapport de la commission Moreau sur les retraites. Dans le journal de 12h de France 3 Auvergne, la ministre du gouvernement Ayrault a affirmé que « la négociation sociale va primer dans tout le cheminement des décisions à prendre« .

Concernant la préconisation d’augmenter la durée de cotisation à 43 ans pour la génération née en 1962, puis à 44 ans pour les personnes nées en 1966 (contre une durée maximale de 41,5 ans actuellement), Marylise Lebranchu n’a pas engagé son avis, préférant prendre le temps de la réflexion. Toutefois, « s‘il faut prendre des décisions, quelle qu’en soit la nature, nous les prendrons, a dit la ministre, mais il faut qu’elles soient justes, équilibrées et qu’on réponde au déficit de vingt milliards d’euros« .

Sur l’instauration d’un nouveau mode de calcul pour les fonctionnaires, « en le faisant progressivement reposer sur une période (de calcul) plus longue que six mois » et en intégrant une partie des primes, Marylise Lebranchu a profité de sa visite dans une école d’Auvergne pour rappeler que tous « les traitements des fonctionnaires ne sont pas construits de la même façon » en ajoutant que être « ici dans une école où des enseignants n’ont pas de prime quand d’autres de leurs collègues en ont« .

Plus généralement, la ministre de la Réforme de l’Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique a dit ne pas souhaiter « qu’on évacue le fait qu’il manque vingt milliards d’euros pour notre régime de retraite par péréquation en 2020« , elle ne veut pas non plus de entendre de « commentaires plus ou moins bienveillants » à l’intention des « fonctionnaires » rappelant que « régler le problème des vingt milliards » était « une grande urgence pour nous tous« .

13 Juin

Guy Chambefort, sosie officiel de François Hollande ?

Dans son édition du 12 juin 2013, le Petit Journal de Canal Plus, présenté par Yann Barthès, est revenu sur l’évènement du week-end : le parlement des enfants. Chaque année, cette tradition républicaine permet à des centaines d’écoliers de s’installer dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale. Accueillis par Claude Bartolone, 577 enfants ont ainsi pu prendre la place de leurs députés, se retrouvant ainsi projetés au cœur de l’Etat le temps d’une journée.

A cette occasion, l’équipe du Petit Journal a voulu tester les connaissances en science politique des mini-députés et leur a soumis deux photos : une du premier ministre, Jean-Marc Ayrault, et une autre de François Hollande. C’est à ce moment précis que le jeune représentant de l’Allier s’est fait remarquer en offrant un joli coup de projecteur à son député dans la 1ère circonscription.

A la question : « est-ce que tu connais ce monsieur ?« , le jeune garçon, après une courte hésitation, confirme immédiatement que le visage « lui dit quelque chose« . Mais face à la figure du Président de la République, un doute persiste. Finalement, après quelques secondes de réflexion, il se lance. « Je pensais à Guy Chambefort, le député de notre circonscription« , dit-il sans conviction avant d’ajouter « ou François Hollande en plus vieux« .

Une séquence que vous pouvez revoir dans la vidéo ci-dessous à partir de 16’42.