09 Déc

Laurent Wauquiez va-t-il sur Youporn en écoutant Enrique Iglesias ? (mise à jour)

Laurent Wauquiez sait faire parler de lui. Invité de l’émission « Salut les Terriens » sur Canal + samedi soir, le député-maire UMP du Puy-en-Velay a eu une petite phrase qui a très vite fait le bonheur des réseaux sociaux. Dans une interview « psy » décalée comme les affectionne Thierry Ardisson, le père de la Droite Sociale (et de famille) a avoué fréquenter le site Youporn « comme tout le monde« .  Fin communicant, on peut aisément penser que Laurent Wauquiez n’y a jamais jeté le moindre coup d’œil mais qu’il a sans aucun doute su utiliser la fenêtre qui lui était ouverte pour s’offrir un petit week-end à la Une des médias.

Mais cette information en a masquée une autre, pas moins intéressante : Laurent Wauquiez est fan d’Enrique Iglesias ! « Julio ? » lui demande Thierry Ardisson, « j’ai beaucoup d’admiration pour le fils« , répond l’élu de Haute-Loire.

L’interview de Laurent Wauquiez à partir de 6’46.

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Mise à jour

Lundi après-midi, Laurent Wauquiez a réagi sur son compte Twitter en disant avoir retenu la « leçon du week-end« . « Quand on fait de l’humour, il faut être certain d’être compris » a-t-il écrit sur le réseau social. Le député-maire du Puy-en-Velay explique voir commis une erreur en voulant « traiter par la dérision une question déplacée« .

La Voix Est Libre Spéciale Municipales : « Où sont les femmes ? »

La loi du 16 décembre 2010 prévoit que « la dotation publique prend en compte le respect de la parité aux élections territoriales». L’Assemblée Nationale a ensuite adopté, le 17 avril 2013, le projet de loi relatif à l’élection des conseillers départementaux, municipaux et communautaires, qui étend l’application des lois sur la parité aux différents échelons locaux. En clair, la parité devient enfin incontournable et sera appliquée aux prochaines élections municipales. On revient de si loin…

Un peu d’histoire

Sous l’ancien régime, du temps de Philippe IV, déjà, les femmes étaient officiellement cantonnées à un rôle non-politique. Au Moyen-âge, quelques avancées ont permis aux femmes d’hériter d’un fief et de le gouverner. Puis, à l’instar de la loi salique, invoquée au XIVème siècle, les rois n’ont pas hésité à inventer des lois pour écarter les femmes du trône.

Bien plus tard, c’est au moment du Front Populaire, en 1936, que Léon Blum fera entrer trois femmes au gouvernement. Mais, sous le régime de Vichy, elles seront à nouveau assignées à un rôle de femmes au foyer, et mères exemplaires.

Le droit de vote sera finalement accordé aux femmes le 21 avril 1944, et elles participeront à un premier suffrage en 1945 lors d’élections…municipales.

La parité ou la monnaie

La parité n’est pas un concept neuf. Dès 1957, le Traité de Rome impose aux six états membres d’assurer l’égalité des salaires. Mais en France, c’est le Conseil Constitutionnel qui, le 18 novembre 1982, va rejeter l’idée d’imposer un quota de 25% de femmes sur les listes municipales au nom du principe d’égalité républicaine.

Il faudra une première loi accompagnée de promesse de sanctions financière, en 2000, pour que la parité soit enfin respectée ou presque.

En 2007, une nouvelle loi oblige les partis à alterner des candidats des deux sexes sur leurs listes pour les élections municipales dans les communes de plus de 3 500 habitants, au risque de s’exposer à des sanctions financières aggravées. Avant que cette règle de parité totale ne concerne, donc, toutes les communes de plus de 1 000 habitants (237 en Auvergne), et ce, dès les prochaines échéances.

Où sont les femmes ?

En 2010, en France, la part des femmes élues à l’Assemblée Nationale est de 18,9%. Au même moment la moyenne européenne est 24,15%. On est loin de l’exemple suédois qui atteint 47% de femmes élues. Les choses ont légèrement progressé en 2012. On compte alors 26,9% de femmes députées. A ce rythme, on estime que la parité serait atteinte à l’Assemblée dans 15 ans.

En 2006, la France pointe au 84ème rang des nations en termes de proportion de femmes élues dans ces assemblées. En 2008, on comptait seulement 35% de femmes dans les conseils municipaux.

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Doit-on croire en l’efficacité de ces lois imposant la parité ?

Oui, selon l’Observatoire des inégalités : «Aux élections municipales de 2008, le pourcentage de conseillères municipales était de 35 %. On peut noter cependant une différence importante entre les communes de moins de 3 500 habitants, non soumises aux contraintes de la loi sur la parité, qui comptent 32,2 % de conseillères municipales, et les autres communes qui en comptent 48,5 %. Malgré ces chiffres encourageants, seuls 13,8 % des maires sont des femmes, et celles-ci ne dirigent que 6 des 38 communes de plus de 100 000 habitants. »

Emission spéciale «  Où sont les femmes », samedi 14 décembre à 11h

Le samedi 14 décembre, Jean-Paul Vincent et Yannick Kusy recevront, au cœur de Clermont-Ferrand, de 11h à 12h30, plusieurs femmes, pour tenter de comprendre pourquoi cette parité a bien du mal à s’imposer.

  • Mireille Lacombe, candidate à la Mairie de Clermont-ferrand, et également vice-présidente du Conseil Général du Puy-de-Dôme. Une femme en campagne dans une grande commune.
  • Geneviève Fustier, ancienne maire de Saint-Arcons-d’Allier. Dans les années 70, elle avait mobilisé jusqu’à l’armée pour rénover sa commune en ruine.
  • Annie Tallard, maire de Lastic (63) qui ne se représente pas. Lors de la dernière réunion des maires du Puy-de-Dôme, cette dernière avait apostrophé le préfet sur la difficulté à se trouver un candidat à sa propre succession.

De nombreux reportages, réalisés par les équipes de la rédaction de France 3 Auvergne ponctueront cette émission réalisée en public. Une de nos équipes est notamment allée à la rencontre des citoyens pour les interroger sur les « idées reçues » concernant les femmes en politique.

Votre avis compte !

Vous pouvez d’ores et déjà envoyer vos questions, commentaires et réflexions sur Twitter via le mot-dièse #OSLF ou en utilisant le formulaire ci-dessous. Nous les afficherons à l’antenne. A vos claviers !

Pour aller plus loin :

http://www.ellesaussi.org,site d’un réseau militant pour la parité dans les instances élues

www.inegalites.fr, site de l’Observatoire des inégalités

http://www.haut-conseil-egalite.gouv.fr/parite/, les travaux du Haut Conseil à l’égalité entre les femmes et les hommes, et tous les textes de loi concernés

06 Déc

Nelson Mandela : des Auvergnats lui rendent hommage

DEBBIE YAZBEK / MANDELA FOUNDATION / AFP

DEBBIE YAZBEK / MANDELA FOUNDATION / AFP

Après l’annonce de la mort de Nelson Mandela, jeudi soir, les réactions ont fusé de toutes parts pour rendre hommage à l’homme et à son combat. Twitter, Facebook, blogs, tous les supports sont utilisés pour saluer l’œuvre et le courage de Madiba. En mourant à 95 ans, Mandela est entré définitivement dans l’histoire après en avoir écrit de grandes pages. En Auvergne, le décès de Nelson Mandela n’a pas laissé indifférent. Comment le pourrait-il ? Les hommes et femmes politiques lui rendent unanimement hommage et souligne l’immensité de son œuvre. Continuer la lecture

04 Déc

Clermont-Ferrand : l’UMP Jean-Pierre Brenas prêt à conduire Gilles-Jean Portejoie à la mairie ?

A quoi joue la Droite clermontoise ? La question se pose alors que la formation d’un tandem entre Jean-Pierre Brenas et Gilles-Jean Portejoie est à nouveau à l’ordre du jour pour reprendre la ville détenue depuis 70 ans par la gauche. Invité à débattre avec Olivier Bianchi, mercredi matin sur RCF 63, la tête de liste désignée par l’UMP pour les prochaines élections municipales a tenté de préparer le terrain avant la mise en place d’une possible stratégie en deux temps pour la conquête de Clermont-Ferrand.

Je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire. – Jean-Pierre Brenas (UMP)

Jean-Pierre Brenas a d’abord rappelé qu’il était « contre le cumul des mandats« . Le candidat UMP attaque et prépare. Il attaque son adversaire socialiste qui n’a jamais caché sa volonté de présider aux destinés de la ville mais aussi de Clermont Communauté. Il prépare l’auditoire à une explication de texte : « personnellement, je suis prêt à jouer contre mes intérêts personnels pour la victoire, la victoire de notre camp passe par l’union« .

Jean-Pierre Brenas entame-t-il ici un renoncement à devenir maire de Clermont-Ferrand ? Est-il prêt à laisser la place à Gilles-Jean Portejoie, ce « notable de droite ou… je ne sais pas bien » comme le décrit Olivier Bianchi ? Va-t-il accepter la présidence de Clermont Communauté en guise de lot de consolation ? Il l’affirme : « aucune décision n’a été prise de façon définitive« . Le leader de l’opposition clermontoise a « bon espoir de bâtir cette liste de rassemblement avec Gilles-Jean Portejoie et avec d’autres« . On trouvera plus surprenant qu’il puisse évoquer « une démarche collective » et « pas une bataille d’égos« .

On a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand. – Olivier Bianchi (PS)

Olivier Bianchi a répondu avec humour, d’abord, à cette annonce d’union prochaine entre le candidat UMP et l’ancien 1er adjoint de Serge Godard. « On vient d’apprendre qu’il va falloir organiser un nouveau débat, ici, avec Gilles-Jean Portejoie et moi-même« , a-t-il dit. « On est dans un drôle de débat », poursuit celui qui mènera la liste socialiste en mars prochain, « on a une discussion de tête de liste à tête de liste, mais la tête de liste de la Droite ne sera peut-être pas maire de Clermont-Ferrand« . Mais cette ironie de façade ne masque-t-elle pas une réelle inquiétude de la part du candidat PS de voir l’autre camp finir par se rassembler ? Et si la Droite pouvait vraiment faire tomber Clermont-Ferrand ? Et si le tandem Brenas/Portejoie était vraiment l’arme fatale à la gauche ?

Reste à savoir ce qu’en pense Michel Fanget, le président du MoDem 63 qui s’affichait il y a peu avec Gilles-Jean Portejoie et qui voudrait bien conduire une liste également…et ce que pensent aussi les électeurs de cette stratégie à droite qui ressemble surtout à un pari.

03 Déc

Municipales 2014 : famille décomposée au Mont-Dore (63)

La bataille des municipales s’annonce fratricide au Mont-Dore. Dans cette ville du Puy-de-Dôme de 1 350 habitants, le maire sortant Jean-François Dubourg (UMP) devra affronter l’un de ses adjoints, Jean-Claude Barlaud (SE), ainsi que son propre frère Philippe Dubourg (SE). Cette rivalité politique ne date pas d’hier… Continuer la lecture

25 Nov

Vague de démission au sein de la section PS de Gerzat (Puy-de-Dôme)

Une quarantaine de militants de la section du Parti Socialiste de Gerzat ont adressé leur démission à Alexandre Pourchon, le premier secrétaire de la Fédération du Puy-de-Dôme. Dans un communiqué, ils se disent « scandalisés par la désignation de la tête de liste socialiste par la fédération du Puy-de-Dôme, en lieu et place d’un vote au sein de la section socialiste de Gerzat, comme prévu dans les statuts de ce parti« . Continuer la lecture

Clermont-Ferrand : l’UMP ciblée par un marteau et une faucille !

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Une faucille, un marteau et une inscription : « l’UMP dehors, l’humain d’abord« …Dimanche matin, Jean-Pierre Brenas a découvert que son local de campagne, situé sur la place de la Victoire à Clermont-Ferrand, avait été vandalisé durant la nuit. C’est le seconde fois en l’espace d’une semaine que la vitrine de la permanence est la cible d’attaques portées, selon les apparences, par des mouvements se réclamant du communisme. Le candidat UMP aux prochaines élections municipales nous a indiqué en fin de matinée avoir déposé plainte lundi. « Cet incident est la manifestation de l’intolérance, du sectarisme et du laxisme » a réagi Jean-Pierre Brenas qui estime également que « le PC ne tient pas ses troupes« . « Cela renvoie l’image que Clermont-Ferrand n’est pas entrée dans le XXIème siècle« , ajoute-t-il en affirmant que ce vandalisme ramène à « la lutte des classes« . Continuer la lecture

20 Nov

Municipales 2014 : les 31 premiers noms de la liste d’Olivier Bianchi, candidat PS à Clermont-Ferrand [EXCLUSIF]

Olivier Bianchi fait un pas de plus dans la campagne des Municipales en présentant mercredi soir aux militants PS, qui la valideront ou non jeudi, la liste qu’il conduira en mars prochain à Clermont-Ferrand. Voici en exclusivité les 31 premiers noms de cette liste qui en comprendra 55 lors du premier tour le 23 mars prochain.

Les 23 premiers candidats présents sur la liste pourraient être élus en fonction du score réalisé, dix d’entre eux sont des nouveaux venus. Olivier Bianchi a souhaité un renouvellement en profondeur et un rajeunissement de l’équipe socialiste qui pourrait être amenée à prendre la suite de celle dirigée en ce moment par Serge Godard à la mairie de Clermont-Ferrand.

Sur cette liste, qu’on imagine difficile à constituer et être le fruit d’intenses négociations tant il y a de courants au sein de la fédération puydômoise du PS, figurent quatre des six candidats à la Primaire. Olivier Bianchi s’est ainsi entouré de Simon Pourret, de Christian Portefaix et de Pascal Guittard.

Les deux autres candidats à la candidature, Alain Martinet et Alain Bardot, ne sont pas présents.

Cette liste ne fait apparaitre que les adhérents du Parti Socialiste, d’autres noms viendront se greffer de la 32ème à la 55ème position.

Les noms en caractère gras sont les conseillers municipaux sortants.

  1. Olivier Bianchi
  2. Sondès El Hafidhi
  3. Grégory Bernard
  4. Françoise Nouhen
  5. Jérôme Auslender
  6. Cécile Audet
  7. Akim Bara
  8. Dominique Briat
  9. Simon Pourret
  10. Valérie Bernard
  11. Philippe Bohelay
  12. Marion Canalès
  13. Pascal Guittard
  14. Sandrine Duboc
  15. Jérome Godard
  16. Claudine Khatchadourian-Tecer
  17. Christian Portefaix
  18. Joseph Nicaise
  19. Abdelmajid Mellouki
  20. Pascaline Bidoung
  21. Dominique Adenot
  22. Marie-France Vogt
  23. Christophe Bertucat
  24. Sandrine Bergerot-Raynal
  25. Djamel Ibrahim-Ouali
  26. Eliane Garzon
  27. Patrick Dumas
  28. Carole Courtial
  29. Jules Barthélémy
  30. Paulette Janoux-Bouffard
  31. Jean-Paul Delorme

 

 Stéphane Moccozet et Jean-Paul Vincent

 

19 Nov

Municipales 2014: le candidat du Front National à Clermont-Ferrand en quête d’un nouveau local de campagne (mise à jour)

FN63 - afficheGraffitis, vitrines brisées, menaces…Depuis l’installation de la permanence de campagne d’Antoine Rechagneux, tête de liste à Clermont-Ferrand, dans la rue de Maringues, le Front National a déposé « au moins quatre plaintes » après avoir constaté des actes de vandalisme à répétition depuis l’inauguration de l’endroit le 29 octobre dernier. Devant ces problèmes récurrents, Erik Faurot nous a indiqué avoir décidé de se mettre en quête d’une nouvelle adresse « dans le centre historique de Clermont-Ferrand, près de la cathédrale« . Le président du FN 63 estime qu’il est « nécessaire de pouvoir accueillir les gens dans de bonnes conditions de sécurité » et il a l’espoir qu’un emplacement au cœur de la ville réduira les risques.

C’est un harcèlement qui est constant. – Erik Faurot

« C’est un harcèlement qui est constant« , précise Erik Faurot pour qui l’objectif des auteurs est simple : « chasser le FN du quartier de la gare« . En attendant un nouveau local, plus aucune réunion ne sera organisée dans celui de la rue de Maringues, seuls des rendez-vous y seront donnés. Mais le chef de file du Rassemblement Bleu Marine dans le Puy-de-Dôme l’affirme : « ce bureau de campagne ne disparaît pas !« .

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