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C’est un débat qui revient sur la table à l’occasion de chaque élection : faut-il, oui ou non, intégrer les bulletins blancs dans le comptage final ? Les députés ont tranché et la réponse est : oui ! Oui…mais…
Mais il faudra attendre les prochaines élections européennes pour voir le texte appliqué. La Gauche a décidé de repousser au 1er avril 2014 la date d’application du texte en lieu et place du 1er mars comme le Sénat l’avait souhaité. Explication livrée par le groupe « Socialiste, Républicain et Citoyen »: « l’application informatique de comptage des votes ne permet actuellement pas la prise en compte des bulletins blanc. Concernant les élections municipales, le développement de l’application est déjà clos et les formations aux agents des préfectures ont commencé. Introduire une nouvelle fonctionnalité à ce stade pourrait ainsi fragiliser l’application «Election» dans son ensemble« .
Jeudi, l’Assemblée Nationale a voté, en deuxième lecture, à l’unanimité (87 voix pour, 0 contre) en faveur de cette proposition de loi présentée par l’UDI de Jean-Louis Borloo. Mais le texte devra toutefois retourner au Sénat car la version adoptée au Palais Bourbon diffère de celle votée au Palais du Luxembourg. C’est le sort réservé aux enveloppes vides qui posent problème : assimilées à des bulletins blancs par les députés, elles correspondent à un vote « nul » pour les sénateurs. Un nouveau voyage entre les deux assemblées qui pourrait avoir pour conséquence de retarder un peu plus son application.
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