Alors que François Hollande a indiqué, mardi, que le nombre de régions « peut évoluer« , Thierry Mandon a confirmé sur RMC Info, mercredi, que leur nombre pourrait passer, en métropole, de vingt-deux à « une quinzaine« .
Désireux de réduire les dépenses publiques, le chef de l’Etat veut aussi « en finir avec les enchevêtrements, les doublons et les confusions » et il a émis le souhait d’une « clarification des compétences entre collectivités territoriales« .
Thierry Mandon, le porte-parole du groupe socialiste à l’Assemblée Nationale qui pilote également le « choc de simplification » voulu par François Hollande, a précisé ces orientations en expliquant que « dans l’idée, c’est une quinzaine » de régions qui fait figure d’objectif. « C’est sept de moins, cela fait quand même 30% de régions en moins » a-t-il ajouté. Il poursuit son propos sous forme de démonstration par l’exemple: « là où il y a une métropole forte et là où il y a un département, on fait converger les deux« .
L’Auvergne peut tirer bénéfice d’un rapprochement avec la Région Rhône-Alpes. – Jean Mallot, vice-président du Conseil Régional d’Auvergne
Contacté dans la matinée par Jean-Luc Roussilhe, Jean Mallot, le vice-président PS du Conseil Régional d’Auvergne, a estimé que « personne ne peut dire aujourd’hui combien il y aura de régions dans cinq ans, dans dix ans » mais que l’Auvergne « peut tirer bénéfice » d’un rapprochement avec la Région Rhône-Alpes. Il rappelle que « la Région Auvergne avait émis le projet il y a très longtemps de se rapprocher du Limousin« , avant de se rendre compte « que ce n’était pas forcément une bonne idée« .
En revanche, l’ancien député de l’Allier pense que notre région a « vocation à travailler avec la Région Rhône-Alpes, en matière de transports, en matière d’enseignement supérieur« . Si l’Auvergne peut trouver son compte dans un rapprochement avec sa voisine, il faudra voir sous quelles conditions ce rapprochement pourrait se faire, ajoute toutefois Jean Mallot.