27 Oct

La Droite clermontoise veut-elle vraiment l’union Brenas/Portejoie ?

Le sondage BVA commandé par des proches de Gilles-Jean Portejoie a suscité de nombreuses réactions du côté de l’UMP clermontoise. Sur les réseaux sociaux, au moment où l’institut interrogeait les 508 personnes de son panel, quelques voix s’étaient déjà élevées contre la formulation même des questions.

Avec la publication des résultats, vendredi, le camp du candidat investi par l’UMP pour les prochaines élections municipales, Jean-Pierre Brenas, contre-attaque. Ainsi, Louis Coustès, qui dirige son équipe de campagne, a lancé une pétition et pose deux questions. L’une des deux questions, très ciblées contre l’ancien premier adjoint de Serge Godard, laisse perplexe quant à la volonté d’unir les deux hommes pour prendre la mairie à la Gauche : « Voulez-vous une alternance politique claire composée de personnalités non compromises avec la gestion municipale actuelle ou passée ?« 

union-clermont

L’autre missile a été envoyé par Jean-Philippe Valentin, ex-futur-candidat UDI à la mairie de Clermont-Ferrand, ancien blogueur devenu muet, mais soutien affiché de Jean-Pierre Brenas. Le conseiller municipal clermontois a fait parvenir à la presse sa réaction au sondage dans laquelle il remercie les « commanditaires qui offre une porte de sortie à Gilles-Jean Portejoie« . Il a vu là « une ultime tentative pour légitimer sa candidature« . Jean-Philippe Valentin souligne que « malgré une notoriété de 75% contre 46% pour Jean-Pierre Brenas, Gilles-Jean Portejoie ne fait que 1 à 2% de plus au 1er tour et 1% de plus au second tour« . Il poursuit en pointant du doigt un « déphasage entre notoriété et performance électorale » qui « démontre soit le niveau de mauvaise opinion que suscite Gilles-Jean Portejoie, soit son manque de crédibilité« .

GJP, c’est un maximum d’emmerdements pour la Droite et le Centre sans aucun gain électoral. – Jean-Philippe Valentin

Après tant de directs de Droite, on ne voit pas comment le duo Brenas/Portejoie pourrait marcher main dans la main pour empêcher, ensemble, Olivier Bianchi de s’asseoir dans le fauteuil du maire de Clermont-Ferrand. Même si en politique, on le sait, tous les coups sont permis et la mémoire est parfois courte…Affaire à suivre…

Le texte intégral de la réaction de Jean-Philippe Valentin

Valentin