Pour ce Pils de Mai, on vous emmène rue Serge Gainsbourg à Clermont-Ferrand assister à la naissance de la radio de mai en présence de Lulu Gainsbourg.
La radio de mai, nouveau projet de la Coopé diffuse de la musique 24 h sur 24 sur le web. Des artistes programmés par la salle de spectacle mais aussi des découvertes, Jean-Louis Murat a promis des playlists pour partager la musique qu’il aime, merci Jean-Louis!
Les 25, 26 et 27 mai, munissez vous d’un plan et promenez-vous dans Clermont, Beaumont ou Chamalières, ouvrez les portes des ateliers et des salles d’expo. Les artistes vous attendent pour discuter de leur travail, ils sont 145 pour cette 23éme édition des Arts en Balade.
Enfin allez faire la fête au Campus des Cézeaux, le festival Hippocampus vous fera danser sur du reggae vendredi 25 et sur du rap samedi 26.
Bertrand Cantat le 30 mars 2016 en résidence à Agen pour son nouveau spectacle « Condor Live » Photo MaxPPP
Le chanteur Bertrand Cantat reviendra à la Coopérative de Mai le 3 juin prochain pour un spectacle intitulé « Condor Live » d’après le roman de l’écrivain Caryl Férey.
C’est une lecture musicale à laquelle nous convie Bertrand Cantat pour son nouveau spectacle. Le texte qu’il lira / chantera aux côtés du guitariste Marc Sens (qu’on connait notamment via le projet « Zone Libre » auquel ce dernier a participé aux côtés d’un autre ex-Noir Désir Serge Teyssot-Gay jusqu’en 2011 pour les trois premiers albums du groupe) et Manusound aux machines basses, est extrait du dernier roman « Condor » de l’écrivain Caryl Ferey, une plongée en apnée, poétique, sombre et forcément rock’n’roll dans le Chili post-Pinochet. L’extrait retenu pour la version live « Condor », est un « roman dans le roman» écrit par un protagoniste du livre. On y suit les deux héros, le Colosse aux mains cassées et Catalina qui traversent les ruines de la dictature. Ce thriller politique musical a été créé en mars dernier à Agen et a déjà fait la joie de nombreux spectateurs à Toulouse, au Festival Correspondances de Manosque et ailleurs et sera présenté le 3 juin prochain à la Coopérative de Mai où le chanteur avait préparé son grand retour sur scène en 2014 avec son autre groupe Détroit.
Dans PILS, on vous invite à l’Opéra de Clermont-Ferrand où l’on joue Falstaff de Verdi et on vous fait partager un atelier d’écriture avec l’écrivain Arno Bertina, en résidence à Clermont-Ferrand pour 6 mois. C’est aussi l’anniversaire du Kütu Folk, le label clermontois fête ses dix ans.
Si vous fermez les yeux en écoutant ses chansons et sa voix, vous allez être bercé par du blues au point de se croire à la Nouvelle-Orléans. Cette voix, c’est Thomas Kahn, et il est une des révélations de l’année 2015. Trop vite écarté de la compétition The Voice, sur TF1, il a continué sa route de son côté, et son EP Pulse, à venir courant avril, promet d’être très beau. Continuer la lecture →
Si vous ne connaissez pas ce chanteur baroque multi-instrumentiste (et oui, il joue pratiquement tous les instruments de ses morceaux), PILS vous conseille de (re)découvrir ses deux albums, Cabinet of Curiosities (2013) et Hypnophobia (2015), à consonance pop et psychédélique, et d’aller le voir à la Coopérative de Mai, ce mercredi 20 janvier à 20h30.
Son dernier album Hypnophobia, sorti en mai 2015, est en continuité parfaite de son premier album, composé de chansons rétro. Cette petite merveille est faite pour se laisser porter par ses rêves, sans consommer de substances planantes, malgré le paradoxe du titre qui nous laisse croire que cet album va nous empêcher de lâcher prise justement.
Hautement salué par la critique musicale, ravie de découvrir un album d’un niveau supérieur à son premier, qui était déjà une bonne surprise, Jacco Gardner, ce néerlandais de la ville portuaire de Hoorn, est prêt pour s’imposer encore longtemps dans le milieu des chansons nostalgiques des sixties et des seventies.
PILS vous propose de découvrir Jacco Gardner par cette chanson entraînante et déconcertante, Find Yourself, qui nous plonge dans une vie bohème des années soixante.
From the upcoming album Hypnophobia, to be released first week of May 2015 on Polyvinyl (N-A), Excelsior Recordings (Benelux) and Full Time Hobby (ROTW).
Cali était en résidence à la Coopérative de Mai pendant 5 jours pour y fignoler sa tournée mondiale (si,si, ce ne sont pas que des mots, le chanteur devrait passer par la Belgique, le Luxembourg et la Suisse, mais aussi la Chine et l’Amérique du Sud et ça, c’est une grande première pour lui) et donc, il aurait été fort dommage de ne pas aller le rencontrer tant qu’il était là, juste à côté de nous.
D’autant que Cali, on le connaît bien ou pas, mais il a quand même marqué de belles années de nos vies avec ses tubes Elle m’a dit ou C’est quand le bonheur (souvenirs, souvenirs).
Sauf que là, Cali, on ne connaît pas forcément tous ses derniers titres. Alors, avant la rencontre, on bûche le sujet. Articles, interviews et surtout, on écoute ses derniers disques ! Et il faut bien avouer qu’à ce moment-là, on se demande pourquoi on ne les a pas écoutés plus tôt !!!
Vaille que vaille, c’est l’heure de la rencontre. Rendez-vous à la Coopé à Clermont pendant les dernières répètes. 14 heures 30, on arrive sur place… Les équipes ont un peu de retard, mais tout le monde s’agite. Réglages lumières, son… La scène est presque prête, ne restent que quelques finitions à régler pour pouvoir enfin « faire l’amour avec le public », dixit l’artiste lui-même.
Cali justement arrive sur scène à ce moment-là. D’un coup d’œil, il nous aperçoit dans la salle. Petit signe de la main, il se dirige illico vers nous. Une bise, une main serrée, Bruno veut savoir ce dont nous avons besoin pour notre sujet. « Deux-trois chansons, ce serait parfait … » ose-t-on. « Aucun problème, celles que vous voulez. » Première conclusion, Cali est simple, aimable, poli, charmant. Deuxième conclusion, Cali est vraiment simple, vraiment poli, et vraiment charmant ! Ca part bien.
Et là, plongée dans son nouvel univers celui de L’âge d’or, son tout nouvel album, tout frais et tout chaud à la fois ! On le redécouvre sur scène, et c’est beau tout simplement ! Energique, gai, lumineux. Ca met la patate d’entrée de jeu ! D’ailleurs, si vous ne connaissez pas encore le morceau, le clip est visible ici.
Après, tout s’enchaîne, les chansons de l’album, les tubes d’hier et d’aujourd’hui, cette fameuse chanson en duo avec sa fille, Coco Grace, 9 ans, absente pour la première de la tournée pour cause d’école, mais qui devrait venir sur scène quelques fois pousser la chansonnette avec son papa. Et ça, ça le rend heureux Cali. D’entendre les « Lalala » de sa fille remplir les salles qu’il va traverser, de faire le clown avec elle sur scène quand elle pourra y être avec lui…
Un reportage de Claude Fallas et Olivier Martinet – Montage Didier Robert _ Intervenants: Cali et David François Moreau, réalisateur de l’album L’âge d’or.
Tout ça, et plus encore, il nous le livre en interview, un autre moment sympa partagé dans une loge, sans chichi. L’intégralité de l’entretien se trouve ici et n’hésitez pas à l’écouter, rien n’est à jeter. L’homme est toujours aussi patient, à l’aise, simple et sincère … A la question C’est quand le bonheur?, on a pour notre part trouvé une réponse : le bonheur, c’est maintenant.
Le TRIO LAGRANGE-RUTKOWSKI-O’DUINNCHINN est l’un des groupes invités à la Coopérative de Mai pour cette sopirée de la Saint-Patrick
La Coopérative de Mai a une nouvelle fois confié ses clés à une association clermontoise pour une soirée. Cette Saint-Patrick est donc pilotée par L’Autre Parleur, une association qui cherche à promouvoir les musiques et danses traditionnelles. L’association se présente en ces termes: « Ce que nous entendons par « musiques traditionnelles » n’est pas un genre uniforme caractéristique d’une époque mais une démarche artistique minutieuse et engagée. Étymologiquement, le terme « tradition » renvoie à la « transmission », et c’est cet acte de passation d’un héritage culturel patrimonial qui fait sens dans la ligne artistique que nous défendons. » Et la tradition que l’association veut nous transmettre ce soir, c’est celle de la Saint-Patrick qui, en France se limite trop souvent à une bonne cuite dans un pub pseudo-Irlandais. (Ndlr: Je mets en lien cette enquête enrichissante sur les effets positifs d’une boisson traditionnelle Irlandaise parce qu’elle me fait rire…) A la Coopé de Mai, la Saint-Patrick se fêtera en musique avec deux groupes, le Trio Lagrange-O’Duinnchinn-Rutkowski et le groupe de rock celtique Blackwater.
Photo: Bermudastudio
Le trio Lagrange-O’Duinnchinn-Rutkowski est né de la rencontre de Seb Lagrange et Gaël Rutkowski avec Tiarnan O’Duinnchinn (uilleann pipe, la cornemuse irlandaise) en Irlande du Nord lors du « William Kennedy piping Festival. » L’autre partie de la soirée sera assurée par Blackwater, autre formation de Seb Lagrange et Gaël Rutkowski qui réunit au total six musiciens et quiu a déjà, à son actif plus de 1000 concerts en quinze ans d’existence.
Le visuel du disque a été dessiné par Frédéric Le Falher, professeur d’Arts plastique à Aurillac.
Au travail depuis 18 mois, La Grande Chorale de la Coopérative de Mai sort aujourd’hui son disque, enregistré live à la Coopérative de Mai en janvier. Quinze titre parmi lesquels les grands noms de ceux qui ont fait les belles affiches depuis le 7 mars 2000 et ceux qui ont fait l’histoire de la salle clermontoise.
Il y a un peu plus d’un an, la Coopérative de Mai s’est demandé ce qu’elle pouvait bien imaginer pour fêter dignement ses 15 ans. De cette réflexion est née l’idée d’une Chorale qui reprendrait les chansons de ceux qui ont fait les belles affiches de la salle depuis son ouverture en 2000 et celles de ceux des artistes qui sont nés à la Coopé comme Cocoon ou Mustang. Après un casting (auquel nous avons assisté, voir notre vidéo ci-dessous) qui a permis de recruter soixante des plus belles voix de Clermont-Ferrand et 18 mois de travail et de répétitions appliquées chaque lundi avec le chef de coeur Adel Toualbi, 15 titres ont finalement vu le jour, piochés dans 15 années de concerts à la Coopé. L’arrangement de ces titres a été confié à Denis Clavaizolle, enregistrées « live » à la Coopérative de Mai, par Didier Lamaze (studio Palissy) et mixées au studio Wooden D, avec la complicité de Yann Clavaizolle et Pascal Mondaz.
Le résultat est bluffant: on se prend à fredonner avec les choristes ces chansons qui font partie de notre histoire comme « C’est Comme ça » des Rita ou « La nuit je mens » de Bashung. Les titres des artistes du coin comme Mustang (Tabou), Cocoon (Take Off) ou encore Hill Valley (Puzzle) prennent une dimension magique. Les soixante choristes s’apprêtent à promouvoir cet album en live et plusieurs rendez-vous sont prévus: le 7 mars prochain sur la pelouse du Stade Michelin, pendant la mi-temps d’ASM/Bayonne et à la Coopérative de Mai pour la fête de la musique.
En exclusivité, voici un petit extrait d’un des quinze titres de l’album, C’est Comme ça des Rita Mitsouko.
Tracklist de l’album:
1 – C’est comme ça – Rita Mitsouko
2 – DANCE – Justice
3 – Louxor, j’adore – Katerine
4 – September – Earth Wind & Fire
5 – Comic Strip – Serge Gainsbourg
6 – Puzzle – Hill Valley
7 -Le Cri Du Papillon – Jean-Louis Murat
8- Tick Tick Boom – The Hives
9 – La nuit, je mens – Alain Bashung
10- Because The Night – Patti Smith
11 – Tabou – Mustang
12 – Walk on the wild side – Lou Reed
13- Like A Bull – The Elderberries
14 – Take Off – Cocoon
15- Je suis venu te dire que je m’en vais – Serge Gainsbourg
Le disque sera en vente le 7 mars à la Coopérative de Mai lors de la grande soirée anniversaire avec Baxter Dury et Tony allen.
Heavy Trash, le groupe bis de Jon Spencer est l’un des invités des Nuits de l’Alligator, le festival itinérant qui passe par la Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand
Pendant deux jours, du mercredi 25 au jeudi 26 février, le festival itinérant Les Nuits de l’Alligator, dixième du nom, continue de promouvoir le blues et tout ce qu’il est devenu et surtout, en fait profiter les clermontois de Coopérative de Mai.
Ça dure trois semaines et ça se passe sur l’ensemble de l’hexagone : treize villes profitent en ce moment de rockeurs et bluesmen déjantés tels que le Heavy Trash de Jon Spencer, les suisses Hell’s Kitchen ou l’endiablé Hanni el-Khatib. Ce dernier récemment invité à la Coopé ne fera pas partie de la programmation clermontoise mais les deux autres seront bien là et c’est tant mieux.
Heavy Trash : le rock’n’roll a de beaux jours devant lui
Jon Spencer est un type assez occupé et qui aime ça visiblement car lorsqu’il n’est pas en train de proclamer des incantations en vénérant le blues avec son autre groupe, The Blues Explosion, Jonhatan invoque le rock-a-billy des origines et convertie son public avec des petites bombes d’un autre temps tels que Gee, I really love you ou la survitaminée leçon de savoir-vivre Gentle.
Les Heavy Trash sont les invités de l’Alligator aux côtés de deux autres groupes pour la première soirée clermontoise. D’abord, les quatre joyeux « débilous » (preuve vidéo ci-dessous à l’appui) d’Hayseed Dixie. Ce groupe a eu un jour la bonne idée de jouer du hard avec du banjo et d’autres instruments folk.
Autre artiste à découvrir mercredi soir, c’est Bloodshot Bill, un canadien qui préfère s’exprimer par le biais de gracieuses onomatopées car parfois, un rot vaut mieux que des mots pour exprimer ce qu’on ressent à l’intérieur de soi et le râle est plus communicatif que n’importe quel discours quand la musique te prend aux tripes.
Hell’Kitchen, les diables suisses
Jeudi 26 février, la Coopérative de Mai programme une autre belle soirée avec la voix éraillée de Jodie Holland qui transportera sans doute un paquet de clermontois sur les bords du Mississipi et les folkeux néo-zélandais Streets of Laredo. Enfin, le trio suisse et infernal Hell’s Kitchen qu’on avait déjà vu passer par le Guingois à Montluçon il n’y a pas si longtemps, viendra faire profiter du meilleur de leur dernier album en date Red Hot Land au public de la Coopé.
Les Nuits de l’Alligator, du mercredi au jeudi 25 et 26 février 2015 à La Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand. 20h30 – PASS CROCO 2 SOIRS : 25€ (EN VENTE UNIQUEMENT AU GUICHET DE LA COOPÉ).
Des nouvelles têtes d’affiches viennent agrandir la liste des invités 2015 du festival Europavox à Clermont-Ferrand. L’exigeant Dominique A qui revient avec un nouvel album à la mi-mars et le monstre français du métal Gojira, un des seuls groupes avec Daft Punk que les Etats-Unis nous envient.
Après nous avoir déroulé une liste pas très réjouissante d’artistes (Placebo, The Dø, Selah Sue, Izia…) qui donnaient moyennement envie de passer son week-end du 23 mai à Clermont-Ferrand, le festival Europavox a ajouté deux nouveaux noms à sa programmation et qui, à eux seuls, rendent cette édition 2015 un peu plus attractive.
Quand Dominique A écrit, il bouleverse aussi
La première bonne nouvelle, c’est la venue à la Coopérative de Mai le samedi 23 mai de l’auteur, compositeur, écrivain (son troisième ouvrage « Regarder l’Océan » sort le 15 avril prochain) Dominique A. Il sera en pleine tournée pour promouvoir son dixième disque intitulé « Eléor ».
Pour ce nouvel album studio, Dominique A s’est entouré du bassiste Jeff Hallam (présent depuis 2012 à ses cotés) et du batteur Sacha Toorop (déjà présent sur Auguri et Remué) et a visiblement décidé de laisser de côté son quintette à vent qui avait tout de même donné aux titres de « Vers les lueurs » une ambiance de musique de chambre, chambre où l’on a quand même vécu un gros tas d’émotions. Les deux nouveaux titres dévoilés du chanteur sont un concentré de ce que sait faire cet artisan de la chanson et en premier lieu, vous faire monter les larmes aux yeux.
Le Gojira marchera sur Clermont le 24 mai
Ceux qui rejettent en bloc le métal ne connaissent visiblement pas Gojira, groupe landais qui s’appelait à leur création en 1996, Godzilla (Gojira étant la traduction de Godzilla en römaji, l’alphabet romain dans l’écriture japonaise.) Ceux pour qui le bruit du métal fait grincer les dents devraient écouter d’un peu plus prêt ce groupe qui depuis 5 albums maintenant tentent en vain de sauver la planète. Sombre espoir de réussir en écoutant leurs textes et leurs mélodies eschatologiques, les Gojira ont néanmoins réussi à s’exporter bien au-delà de nos frontières en jouant une musique un peu monopolisés par les anglo-saxons. Leur dernier album en date s’appelait « L’enfant sauvage » et paraissait en 2012.
Une belle affiche signée Jean-Claude Götting
Les affiches d’Europavox ne méritent pas toutes un post-scriptum mais celle-ci, réalisée par l’illustrateur Jean-Claude Götting nous faisait de l’œil. Prix du meilleur premier album au festival d’Angoulême en 1986, depuis, le dessinateur ne cesse de faire parler de lui. Il signe les illustrations de l’édition française d’Harry Potter et collabore avec divers journaux tels que Libération ou Vanity Fair.
Un autre nom est venu s’ajouter à la liste des « têtes d’affiches », c’est celui du duo Aaron qui doit sortir prochainement un troisième album. Ils joueront le même soir que Fauve #. Une liste qui nous laisse quand même impatient de connaître les nouveautés que le festival proposera cette année.