20 Jan

On y sera car on y court toujours!

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Tous les ans on court au court. Cette année encore notre marathon nous attend du 30 janvier au 7 février. On préfère haleter et retenir notre souffle dans les salles obscures. La crampe du cerveau à la crampe du mollet. Le scintillement de l’écran à celui des étendues hivernales. On préfère en prendre plein la vue et si on a les larmes aux yeux, ce n’est pas le vent, c’est l’émotion (bon ça on espère, ça n’arrive pas à chaque coup…). On préfère aussi s’énerver contre un court qui selon nous a pris le bouillon que de boire la tasse. En une semaine d’apnée, explorer le court, découvrir des talents et des tendances, des pépites et des films pourris, bref comme chaque année s’émerveiller et s’énerver sur la programmation.

D’ailleurs cette année on est contents, un des thèmes du court est le vélo, on aura même l’impression de sortir rouler. Christian Prudhomme, le directeur du Tour de France devrait d’ailleurs venir faire un tour au court, Richard Beaune a promis qu’il ferait des interviews à vélo, ce sera sans doute une belle occasion de tester sa forme.

L’autre thème c’est la Chine, y a t’il un lien avec le vélo? Possible. Probable qu’il y ait aussi des liens avec les droits de l’homme, la liberté d’expression. On est très très curieux de rencontrer le réalisateur Wang Bing membre du jury Labo, ce témoin impitoyable de la métamorphose chinoise dans notre siècle.

En parlant de jury, du côté de la compétition nationale, on a hâte aussi de rencontrer Abd Al Malik ou encore Christian Rouaud, auteur de « Tous au Larzac », ça rajeunit personne, mais c’est alléchant, on attend avec impatience de recueillir leur sentiment sur l’actualité, cinématographique bien sûr, mais pas seulement…

Avec Richard Beaune, Valérie Riffard et Lydie Ribes, nous serons tous les jours dans les coulisses du court. Du lundi 2 au vendredi 6 février dans les éditions de France 3 Auvergne  on vous fait partager nos rencontres, nos coups de coeur, ou nos coups de pédale dans des pages spéciales consacrées au festival.

19 Jan

J’espère que j’y serai pas: Dirty Dancing au Zenith d’Auvergne

Les nouveaux Bébé et Johnny dans la comédie musicale Dirty Dancing © France 2

Les nouveaux Bébé et Johnny dans la comédie musicale Dirty Dancing © France 2

Le film pour filles nées dans les années 1980 adapté en comédie musicale sera présenté au Zenith d’Auvergne du 19 au 21 juin 2015. Si des milliers de personnes vont trouver une bonne idée d’y aller, moi, je cherche une bonne raison de ne pas y mettre les pieds, je m’explique.

A sa sortie, le film de Emile Ardolino a été descendu par les critiques et pourtant, tout le monde est allé le voir. Enfin, pas tout le monde, uniquement les gonzesses entre douze et quinze ans et ça, pendant les dix années qui suivirent. Certaines, qui ont une trentaine d’années aujourd’hui, connaissent les paroles des chansons par cœur (ce qui n’est pas le plus grave puisque la BO contient quelques standards des années 1960 comme Love is Strange de Mickey & Sylvia, Be my Baby des Ronettes ou encore Hey Baby de Bruce Channel) et surtout, et c’est là qu’on est en droit de trembler, disent les répliques avant qu’elles ne soient prononcées par leurs héros quand le film est rediffusé pour la quatre-vingtième fois sur une chaîne de la TNT. Pire encore, certaines ont pleuré à la mort de Patrick Swayze et ça, c’est très, très, flippant. Enfin et c’est le plus désespérant sans doute, la plupart d’entre elles partagent nos vies ou sont les mères de nos enfants.

Qu’est devenue Jennifer Grey, hein?

Quant à moi, quand le film est sorti, je n’ai pas bien compris son succès : Jennifer Grey a sûrement autant de sex-appeal qu’une paire de charentaises et j’avais bien du mal à m’identifier à ce taxi-boy de thés dansants qu’incarne avec brio Patrick Swayze. Sans parler de cette situation grotesque et peu crédible : un club med niché au milieu des montagnes où les mecs dansent comme des dieux… Comme quoi, la recette du succès m’est totalement étrangère. Résultat, je n’avais jamais eu la moindre envie de voir ce film et je pensais être épargné jusqu’à la fin de mes jours, jusqu’à ce que je rencontre la mère de mes enfants qui voue un culte à ce film et m’oblige, un jour, à le regarder du début à la fin dans une version entrecoupée de publicités pour serviettes hygiéniques. Je rassure tout le monde, malgré les efforts du metteur en scène (qui a commis Sister Act quelques années plus tard) mon poil ne s’est pas dressé et mon œil est resté sec quand la jeune « Bébé » a lourdement bondi sur les bras de « Johnny » pour effectuer la moins gracieuse des figures.

Aujourd’hui, une bande de danseurs et chanteurs français ont été choisis pour jouer sur scène cet accident de l’histoire du cinéma américain et on nous promet des « chorégraphies sensuelles », des « tubes de légende », un spectacle « dans la plus pure tradition du music-hall », bref, de quoi me faire vomir et toutes les bonnes raisons pour lesquelles j’espère que personne, ni même la femme de ma vie, ne me traînera au Zénith d’Auvergne entre le 19 et le 21 juin 2015.

Reportage de mes collègues de France 2, M-J.Jouan / N.Lemarignier / D.Levy / A.Rousseau / N.Lacaud

Dirty Dancing, du Vendredi 19 juin au Dimanche 21 juin 2015, quatre représentations au Zenith d’Auvergne.

18 Jan

Le disque du coin: The Marshals, AYMF Session

the marshalsSur la pochette, un môme pose fièrement à côté d’une carcasse de ce qui était peut-être un veau ou un porc avant d’être accrochée par les pattes arrières et éventrée. Qui de Julien Robalo (Guitare, voix), Laurent Siguret (Harmonica) ou Thomas Duchézeau (Batterie) est fils de boucher? Après tout, la photo, pas signée, peut très bien avoir été dénichée dans un vieil album de photos de famille… On l’ignore. Et puis on peut aussi avoir passé son enfance à voir des bêtes se faire découper le bide et jouer du blues comme si on avait passé ses jeunes années dans une série de David Simon.

Mais arrêtons de se laisser distraire par cette très chouette pochette de disque et entrons dans le vif du sujet : enregistré non pas sur les rives du Mississipi mais sur celles de l’Allier, AYMF Session – du nom du studio moulinois (After You My Friend Studio) où ont été débités ces bons morceaux de blues – nous emmène pourtant très loin de l’El Dorado moulinois. Si ces 7 pièces de choix donnent l’impression d’avoir été tranchées dans le vif ce fameux 30 novembre 2013 (jour de l’enregistrement) on a aussi le sentiment que du blues, ce trio de fines lames en a tiré la quintessence après un sacré temps de gestation. Pour preuve, cette reprise d’un titre archi connu d’Hendrix, rock psyché d’une dame électrique à la jeunesse éternelle qui se love dans le blues viril et nonchalant de vieux routards : pour en arriver là, il faut connaître par cœur la musique qu’on veut jouer et être imprégné jusqu’à l’os de celle qui nous a fait grandir.

On peut aussi regretter qu’il n’y ait pas autant d’Hendrix à l’AYMF que du côté du 21 de la rue des Cordeliers et que ces Marshals-là aient un peu trop soigné leur blues en quatre ans. Mais on peut aussi se dire qu’au lieu de nous faire voyager dans le temps, les trois moulinois ont décidé de nous faire voyager tout court. C’est réussi.

The Marshals, AYMF Session, existe en CD/K7 et Version Digitale, paru chez Freemount Records

Pour aller plus loin: Freemount records, « une Maison avec vue sur l’Amérique en Auvergne » et Freemount Records: le label qui manquait à Clermont

17 Jan

Confiez d’abord vos enfants aux Wampas , puis à la Baby-sitter pour allez voir à votre tour Les Wampas à la Coopé de Mai, je m’explique

Crédit Photo: Yann Orhan

Crédit Photo: Yann Orhan

 

Les Wampas sont à Clermont-Ferrand pour deux concerts à la Coopérative de Mai, le premier pour les petits enfants, le second pour les grands enfants.

De prime abord, l’idée peut surprendre : un concert jeune public des Wampas… On réfléchit un peu et l’une des premières images qui vous revient en tête, c’est celle d’une bande de rockeurs peu fréquentables et sales comme des peignes courant, écume au bord des lèvres, après Marion Cotillard au début des années 1990 dans le clip Petite Fille.

Maintenant que vous vous êtes remémoré cette page d’histoire du rock français, l’idée de confier vos enfants à ces dégénérés du rock’n’roll (pléonasme ?) vous apparaît un peu saugrenu… Alors que s’est-il passé dans la tête des programmateurs de la Coopérative de Mai pour organiser un goûter d’anniversaire ce samedi 17 janvier à 17h et confier l’animation à Didier Wampas et à sa bande d’émeutiers ? Pour comprendre il faut se repasser les classiques du groupe de punk le plus célèbre de France et écouter ces refrains répétés énergiquement pendant 3 minutes, cette musique qui ne parle qu’au système nerveux et ces onomatopées qui, souvent, font l’essentiel des textes.

Du coup, on imagine combien ce genre inusable de musique punk sucrée peut fonctionner sur des petits corps de moins d’un mètre cinquante blindés d’énergie. Et là, l’idée d’épuiser vos petits monstres sur deux ou trois pogos vous semble soudain, très bonne.

Le dernier album en date des Wampas s’intitule Les Wampas font la la gueule. Parviendrez-vous à les dérider un peu? Rendez-vous à la Coopé de Mai.

Samedi 17 Janvier, P’tit Serge : Wampas Kids Show à 17h00 et concert des Wampas à 20H30 avec en première partie, le nouveau groupe de Sophie ex-Girlfriend in a coma, nouveau groupe de rock garage à Clemront-Ferrand, LENZ-FARADAY.

16 Jan

Pils se jette à l’eau

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Dans le Pils du 16 janvier, du cirque, de la danse, du théâtre et … l’océan! Grâce à quelques bricolages bien pensés, les artistes de « La Manoeuvre » et de « Peut-être théâtre » nous emmènent au bord de la mer pour nager avec les sirènes et les poissons.

Dans « Comment te dire », les trois clowns et les trois musiciens de la compagnie Désordinaire travaillent sur le rythme en se servant de leur corps et d’instruments.

Enfin on sait qui rejoint Placebo au festival Europavox : The Do, Selah Sue, Izia et Fauve seront à Clermont-Ferrand du 23 au 25 mai prochain.

14 Jan

Rigoletto est Charlot

Dans les Coulisses de Rigoletto à l’Opéra Théâtre de Clermont-Ferrand

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Que ce soit La donna è mobile ou Scorrendo uniti du Choeur, les airs du Rigoletto de Verdi font de cet opéra l’un des plus célèbres du monde. Mais ses airs, comme les autres d’ailleurs, figurent aussi parmi les plus beaux airs d’opéra. Ce soir, mercredi 14 janvier, si vous allez installer votre auguste fessier dans le velours rouge des sièges de l’Opéra Théâtre de Clermont-Ferrand, vous découvrirez (ou redécouvrirez) l’Opéra de Verdi que Victor Hugo lui inspira. Comme nous avons suivi le montage et les dernières répétitions de cette dernière création du Centre Lyrique Clermont-Auvergne et de l’Opéra Nomade, nous pouvons vous garantir que vous passerez un excellent moment. Vous nous direz d’ailleurs Merci pour ce moment. Si vous en doutez, voici en images les trois actes de notre série diffusée également cette semaine sur France 3 Auvergne.

Acte 1: Et la lumière fut

Dans cet épisode interviennent par ordre d’apparition Pierre Thirion-Vallet, Metteur en Scène, Véronique Marsy pour la création lumière, Frank Aracil pour la création des décors.

Acte 2: La moustache

Dans cet épisode, Rigoletto a du mal à s’habituer à la moustache qui le grime en Charlot. Par ordre d’apparition interviennent Lars Fosser qui interprète Rigoletto, Véronique Henriot pour la création des costumes, Pierre Thirion-Vallet, metteur en scène, Alex Tsilogiannis qui interprête le Duc de Mantoue, Mercedes Arcuri en Gilda, fille du bouffon Rigoletto, Juliette de Bannes Gardonne qui interprète l’intriguante Maddalena.

Acte 3: La générale

C’est le grand soir de la générale, tout le monde se prépare, se bouscule, chauffe sa voix. Dans cet épisode interviennent par ordre d’apparition Agnès Bayard-Massot, chef maquilleuse, Mercedes Arcuri, Gilda, Lars Fosser, Rigoletto, Federico Benetti qui interprète le méchant Sparafucile, Alex Tsilogiannis, Duc de Mantoue, Véronique Henriot, chef costumière, Amaury Du Closel, Directeur musical et Pierre Thirion-Vallet, Metteur en scène.

Des reportages réalisés par Valérie Mathieu, Richard Beaune, Damien Salmon et Didier Robert.

Rigoletto, Mercredi 14 Janvier 2015 à 20h et Samedi 17 Janvier à 15h à l’Opéra-Théâtre de Clermont-Ferrand.

13 Jan

J’espère que j’y serai : Les Particules Elémentaires à la Comédie de Clermont

Le metteur en scène Julien Gosselin -  Crédit photo Philippe Huguen/ AFP

Le metteur en scène Julien Gosselin – Crédit photo Philippe Huguen/ AFP

Même si vous n’avez pas envie de lire Soumission de Michel Houellebecq, allez voir ses Particules Elémentaires selon Julien Gosselin

La sortie d’un bouquin de Michel Houellebecq fait couler beaucoup d’encre. Parfois, seule l’annonce de la sortie d’un de ses bouquins suffit à faire la une. Sans doute ce type a le sens de la provocation et sans doute a-t-il, aussi, le sens des affaires. Mais quand on finit par lire Houellebecq, on doit se rendre à l’évidence : il a aussi le sens du rythme et l’on est surpris de s’apercevoir que sa littérature n’ait pas davantage fait l’objet d’adaptation au théâtre en France. Julien Gosselin, 27 ans, a donc trouvé que c’était une bonne idée d’adapter Les particules élémentaires. En ce qui me concerne, c’est avec ce livre que j’ai fait la connaissance de Houellebecq et à l’époque, j’avais pris ce qu’on peut appeler une grosse claque. Personnages complètement barrés mais absolument crédibles, histoires invraisemblables mais totalement fascinantes, narcissisme primaire mais si bien raconté, Houellebecq, chantre de la misère affective et sexuelle… Ce livre raconte les vies de deux demi-frères d’une quarantaine d’années, Michel et Bruno. Le premier est chercheur au CNRS et spécialisé dans le clonage des animaux, le second est prof de littérature dans un lycée. Le premier perd sa virginité très tard, se sent incapable d’aimer et a peu de désir sexuel alors que le second, marié et père de famille est continuellement en chaleur. Et c’est au travers du destin funeste de ces deux personnages que Houellebecq nous contera le destin pas plus réjouissant de l’humanité.

Voilà le théâtre dont on a besoin aujourd’hui (Extrait du texte de présentation de la Comédie de Clermont)

Donc, déjà, on sait que ce roman est une valeur sûre. Pourquoi l’adaptation théâtrale de Julien Gosselin vaut le détour ? A dire vrai, j’en sais rien puisque je ne l’ai jamais vu. C’est pourtant l’un des trucs que je ne veux pas louper en 2015. La pièce créée à Avignon en 2013 a fait un carton et ceux qui ont survécu aux quatre heures de représentation sont unanimes quant au dépoussiérage en règle que le jeune metteur en scène opère sur sa discipline. Il semble (à lire les critiques et à écouter les témoignages des uns et des autres) que sa jeunesse se soit propagée dans sa mise en scène, que Julien Gosselin fait partie d’une génération que le théâtre ne connaissait pas encore. C’est aussi comme ça et avec un enthousiasme communicatif que Jean-Marc Grangier, directeur de la Comédie de Clermont nous a présenté cette pièce lors du dévoilement de la saison 2014-2015 et c’est pour ces raisons que j’espère y être.

Les Particules Elémentaires, Mercredi 4, jeudi 5 et vendredi 6 mars 2015 à la Maison de la Culture

Adaptation, mise en scène et scénographie Julien Gosselin/ Si vous pouviez lécher mon cœur
 avec
 Guillaume Bachelé, Joseph Drouet, Denis Eyriey, Antoine Ferron, Noémie Gantier, Alexandre Lecroc, Marine De Missolz, Caroline Mounier, Victoria Quesnel, Tiphaine Raffier
 Création musicale Guillaume Bachelé
 création lumière et régie générale Nicolas Joubert
 Création vidéo Pierre Martin
 Création sonore Julien Feryn
 Costumes Caroline Tavernier 
Le texte de Michel Houellebecq est publié aux éditions Flammarion (1998)

12 Jan

J’espère que j’y serai: Dans la crasse de The Lords Of Altamont au 109 à Montluçon

Lords Of Altamont

Vous n’êtes pas un Hell’s Angel tatoué du biceps au grand pectoral droit, chevauchant une motocyclette Harley Davidson enragée, origines cousues dans le cuir de votre blouson… Ce n’est pas bien grave, cela ne vous empêchera pas d’apprécier une heure trente de guitares saturées et de voix rocailleuses: les seigneurs d’Altamont débarquent à Montluçon. Moi-même je suis complètement à la merci de ce groupe cradingue alors que je suis vierge de tout tatouage (Dieu m’en garde) et que le bruit d’une moto ne m’a jamais vraiment fait hérissé le poil. En revanche, la musique de ces mauvais prêcheurs fait souvent décoller le cuir chevelu de mes avant-bras.

The Lords Of Altamont chantent les heures sombres du rock’n’roll

Altamont est un circuit automobile devenu tristement célèbre à la suite d’un festival organisé par les Rolling Stones en 1969 et qui s’est achevé dans un bain de sang: quatre personnes y ont trouvé la mort dont un spectateur qui a été poignardé à quelques mètres de la scène pendant la prestation des Stones. C’est donc en hommage à cet évènement inoubliable que trente ans plus tard, Jack « the Preacher » Cavaliere est ses acolytes ont décidé de baptiser leur groupe: hommage à ceux qui ont fait couler le sang ou hommage à ceux qui y ont laissé leur vie, l’histoire du groupe se garde bien de le dire même s’il ne faut pas sortir de Saint-Cyr pour se rendre compte que les membres de cette bande ne sont pas des anges. En tout cas, quinze ans après la création du groupe, les Lords ont décidé de rendre un second hommage à Altamont en compilant dans un album les titres les plus marquants joués pendant le festival et reprennent diablement Jefferson Airplane, Crosby, Stills & Nash ou les Stones. On est donc impatient de voir les ex-Cramps,  Fuzztones et Bomboras chanter dans une odeur de cuir et de transpi les heures les plus sombres du rock sur la scène du 109 à Montluçon, transformant pour l’occasion l’Embarcadère en club de la Côte Ouest.

The Lords Of Altamont, Vendredi 20 Mars 2015 à L’Embarcadère 

09 Jan

PILS est Charlie

prog68252Dans ce nouveau PILS, Richard Beaune et Valérie Mathieu vous invite à l’Opéra Théâtre de Clermont-Ferrand dans les coulisses de la dernière création du Centre Lyrique et de l’Opéra Nomade, Rigoletto de Verdi.

Vous pourrez également découvrir le dernier volet d’une série de cinq reportages diffusée toute cette semaine sur France 3 Auvergne consacrées aux pré-sélectionnés auvergnats des inouïs du printemps de Bourges. Dernier reportage consacré à Jolakottur. Rendez-vous samedi 10 janvier sur la scène de la Coopé pour les départager.

Enfin, l’équipe de PILS rend hommage à sa manière aux victimes de Charlie Hebdo.

Un Tremplin pour Bourges: Aberdeeners, Léopoldine et Jólaköttur

prog59362,49Ils sont cinq auvergnats, en groupe ou en solo, à vouloir décrocher leur ticket pour les Inouïs de Bourges. Pour réussir, ils devront se produire sur la scène de la Coopérative de Mai samedi 10 janvier. Leur performance devra être plus que bonne puisque les membres du jury devraient comme chaque année juger sur vidéo. En effet, les auvergnats seront filmés chacun leur tour et la vidéo sera ensuite visionnée loin de la chaude ambiance de la Coopé.

prog59325,83Pendant 5 jours, la scène du Tremplin à Beaumont accueille un artiste par jour. Coachés par Frédéric Roz, directeur de la salle, les pré-sélectionnés doivent en une journée peaufiner leur performance. Après By the Fall et Jen Onesailor en début de semaine, les cantaliens d’Aberdeeners, la clermontoise de Leopoldine et le groupe d’inspiration islandaise Jólaköttur se sont succédés sur la scène beumontoise et devant nos caméras.

Et on y est jamais allé… Aberdeeners.

prog59158,78Les jeunes cantaliens d’Aberdeeners ont choisi ce nom sans n’avoir jamais mis les pieds à Aberdeen en Ecosse. « On trouvait que ça sonnait bien. » Aberdeeners est né d’une envie d’être ailleurs et pourtant, c’est en Auvergne qu’ils cultivent leur jardin: la musique folk d’Aberdeeners est riche d’influences, celles apportées par les nombreux membres du groupe: « On aime bien tout ce qui est musique bien arrangée et on trouvait ça original d’apporter une couleur un peu cuivrée, ça ouvre énormément de possibilité en fait.« 

Un reportage de Laurent Pastural, Olivier Martinet et Laurent Janin. Intervenants: Damien, Victor et Yvan du groupe Aberdeeners et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

C’était le nom de la fille de Victor Hugo… Léopoldine.

Leopoldine c’est le nom que Pauline a choisi pour monter sur scène : « j’voulais quelque chose d’assez romantique, c’était aussi un morceau que j’aimais bien du groupe Ezekiel avec du piano, c’était le nom d’une pianiste que j’aime bien et puis c’était aussi le nom de la fille de Victor Hugo, pour le côté poétique. »

La jeune auteure et compositrice s’est entourée d’un groupe qui ajoute un univers pop aux chansons romantiques de la chanteuse. « On a un travail collectif, j’amène un ligne mélodique et on arrange ensemble.« 

Un reportage de Laurent Pastural, Claude Fallas et Laurent Janin. Intervenants: Pauline Audigier dite Léopoldine et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

Les gens nous appellent aussi Jo La Couture et c’est très bien aussi… Jólaköttur

prog66844,16Le plus nordique des groupes auvergnats était le dernier à monter sur la scène du Tremplin pour préparer son passage à la coopé. Inspirée logiquement par les islandais de Sigur Rós, la musique folk du groupe peut aussi faire penser aux Beach Boys et à la musique psyché des années 60.

Un reportage de Laurent Pastural, Claude Fallas et Laurent Janin. Intervenants: Nicolas de Jolakottur et Frédéric Roz, directeur du Tremplin à Beaumont.

Rendez-vous Samedi 10 Janvier à La Coopérative de Mai à Clermont-Ferrand pour voir les 5 artistes sur scène.

 

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