04 Juin

Philippe Katerine donne un spectacle hilarant à Clermont-Ferrand

Philippe Katerine au Festival Europavox à Clermont-Ferrand

Philippe Katerine au Festival Europavox à Clermont-Ferrand

Vendredi soir, alors que la soirée Electrovox Party battait son plein au festival Europavox, à l’auditorium le chanteur Philippe Katerine revisitait son répertoire à la manière de son nouvel album Le Film, en mode piano-voix devant un public hilare.

L’hilarité ne tarde pas à gagner l’ensemble des spectateurs. En fait, dès que Katerine entre en scène en collant vert et paré d’un énorme manteau de plumes, chantant d’un franglais parfait qu’il est « la Reine d’Angleterre et qu’il nous chie à la raie« , il nous fait d’emblée la promesse que le spectacle sera tout sauf sérieux. Pourtant, à l’écoute de son dernier disque, Le Film, on aurait pu s’imaginer un Philippe Katerine plus sage, moins porté sur la déconne voire carrément clown triste. Il nous explique qu’il a enregistré cet album à la mort de son père, qu’au début du disque, « le mec ne va vraiment pas bien, tu vois j’étais nervous breakdown mais quand j’ai fini le disque, ça allait beaucoup mieux. » Sur Le Film, toutes les chansons sont interprétées au piano, seuls par moment quelques bruitages viennent renforcer une atmosphère, un chœur d’enfants se greffe au refrain d’une chanson et quelques violons en parent une autre d’un peu de mélancolie. Sur scène, c’est comme ça qu’il a choisi de revisiter une grosse partie de son répertoire, seulement accompagné de la pianiste Dana Ciocarlie. Dans son plus simple appareil, Louxor J’adore devient une hilarante chanson à texte et la chanson Philippe un sketch à deux voix interminable.


Philippe Katerine à Europavox

Un reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural, Damien Salmon et Brice Ordas.

03 Juin

Le fil est rouge passion à Europavox avec Jo Wedin & Jean Felzine

Pour le festival Europavox, Jo Wedin & Jean Felzine ont commencé leur marathon de concerts en faisant la première partie de Christophe.

Pour le festival Europavox, Jo Wedin & Jean Felzine ont commencé leur marathon de concerts en faisant la première partie de Christophe.

Le duo franco-suédois Jo Wedin & Jean Felzine est le fil rouge du festival Europavox cette année. Ils seront sur toutes les scènes du festival et partageront avec le public clermontois les perles de leurs premier EP mais aussi celles qui devraient composer leur premier album.

Impossible de leur échapper. Lors du weekend d’Europavox à Clermont-Ferrand d’abord, parce qu’ils sont le fil rouge du festival et ils vont jouer sur toutes les scènes, de la plus petite à la plus grande. Et d’une manière générale ensuite parce que dès que vous écoutez l’un de leurs morceaux, il ne quitte plus votre caboche. Jo wedin et Jean Felzine, c’est la musique qui les a réunis. Une nouvelle preuve qu’un Dieu existe. Johanna, chanteuse du groupe suédois Mai, voulait chanter une chanson en français. Elle fait alors appel à Jean, leader du groupe clermontois (d’origine) Mustang et ce dernier lui écrit La Valise, chanson qui pourrait énerver une armée de féministes dans laquelle la jeune femme se verrait bien devenir un objet pour son homme. La collaboration fonctionne si bien que les deux musiciens tombent fous d’amour l’un de l’autre. De cette union est né un groupe sobrement baptisé Jo Wedin & Jean Felzine et depuis qu’ils font route ensemble, ils ont fait des dizaines de concerts, tournés une kyrielle de vidéos où on les voit chanter leurs compositons ou des reprises, une fois dans la cuisine, une autre dans le salon, ils ont fait un clip à mi-chemin entre Lost Highway de David Lynch et L’enfer d’Henry Georges Clouzot, ils ont enregistré un EP 4 titres hyper enthousiasmant et travaillent activement sur leur premier album. Selon eux, sur cette galette au look très sixties on l’imagine, il devrait y avoir des chansons en français au titres évocateurs comme Chanter, Baiser, Boire et Manger, des chansons en anglais et même une chanson en suédois. Trois langues pour deux têtes bien faites, on se languit de l’attendre ce premier album.


Jo Wedin & Jean Felzine à Europavox

Un Reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural, Cédric Munro et Sebastien Bonnetot.

02 Juin

Christophe exhume les vestiges d’une carrière sans fausse note à Clermont-Ferrand

Christophe sur la scène de la Coopérative de Mai, le 1er juin 2016

Christophe sur la scène de la Coopérative de Mai, le 1er juin 2016

Le premier jour de juin était aussi le premier jour du festival Europavox à Clermont-Ferrand qui s’est ouvert avec une icône de la chanson française, Christophe. Pendant une heure, le chanteur des mots bleus a mis en scène les onze titres de son dernier album « Les Vestiges du Chaos » avant de reprendre ses plus grands succès dans un mode plus intimiste.

C’est un concert « in process » que les clermontois ont vu hier soir. Deuxième date de sa tournée, Christophe nous le confie volontiers « je n’ai même pas été aux répétitions, le concert se peaufinera en live, devant les gens. » Reste que la scénographie du spectacle qui illustre Les Vestiges du Chaos, dernier album en date donc, était quand même bien avancée jeudi soir même s’il est vrai que le chanteur semble encore avoir un peu de mal à y trouver ses marques. Du coup, Christophe était moins à l’aise dans cette première partie de concert et son humour légendaire, son recul sur lui-même et son ironie n’était pas forcément au rendez-vous: l’important, c’était de livrer les onze titres de l’album et pour ça le bonhomme était quand même bien entouré et la voix était d’une justesse irréprochable. Pour la deuxième partie, Christophe s’est installé à son piano et a revisité ses plus grands succès, d’Aline aux Mots bleus en passant par Les paradis perdus. Chaque reprise de ses titres était l’occasion de présenter chacun de ses musiciens et d’inviter le public à chanter avec lui.


Christophe en concert à la Coopérative de Mai pour Europavox

28 Mai

Isabelle Huppert, divine dans Phèdre(s) à la Comédie de Clermont-Ferrand

Hier soir, une partie du public s'est levé pour applaudir la prestation des comédiens de Phèdre(s) sur la scène de la Comédie de Clermont-Ferrand (Photo: Jean-Louis Fernandez)

Hier soir, une partie du public s’est levée pour applaudir la prestation des comédiens de Phèdre(s) sur la scène de la Comédie de Clermont-Ferrand (Photo: Jean-Louis Fernandez)

Une fois de plus, Krzysztof Warlikowski a pris un malin plaisir à torturer son public: ses Phèdre(s) n’ont de cesse de nous rappeler notre piètre condition humaine. Trois heures trente de larmes, de discours, d’invectives et de déclarations d’amours habités de bout en bout par une Isabelle Huppert, divine.

Et divine, Isabelle Huppert l’est d’entrée de jeu en campant sur de hauts talons et en guêpière une Aphrodite sans pitié pour nous, pauvres mortels. Elle ne donne pas cher de notre peau ni de celle de Phèdre qu’elle a condamnée à aimer à mort son beau-fils Hippolyte. Elisabeth Costello, l’héroïne de J.M Coetzee, troisième personnage incarnée par la comédienne dans la même soirée, évoque la possibilité que les dieux seraient jaloux de notre condition mortelle car elle alimenterait notre fureur de vivre. Mais cette condition nous pousse aussi aux pires vilenies et nous rend, vus de haut, on le comprend, si misérables. Krzystof Warlikowski n’est pas tendre avec nous pour nous mener à bout de son idée, voire pour nous mener à bout tout court: le corps de la danseuse Rosalba Torres Guerrero se déhanchant à s’en défaire les vertèbres sur un crescendo de percussions ou ce chien hurlant à la mort pendant toute une scène entre Thésée et Hippolyte, tout ça est aussi insupportable que sont beaux le chant de Norah Krief où le corps d’Isabelle Huppert se dévoilant sans pudeur au spectateur.

Tour à tour, le metteur en scène nous embarque et nous débarque, nous largue totalement puis nous happe à nouveau. Krzysztof Warlikowski oublie l’intrigue de Phèdre: il convoque trois auteurs contemporains pour bâtir toute une réflexion autour du mythe et poser ça et là quelques questions existentielles. Tout au long de cette réflexion qui ne se donne pas aussi facilement que la Phèdre de Sarah Kane, Isabelle Huppert se métamorphose et passe d’une Phèdre à l’autre sans broncher et sert magistralement ces trois textes aux antipodes. Mythique dans le texte de Wajdi Mouawad, lynchéenne dans celui de Sarah Kane qui, contrairement à ce qu’on a pu entendre, n’est pas vain, car le cri de cette dramaturge des années 1990 qui s’est suicidée à l’âge de 28 ans, cette violente critique de la bourgeoisie n’a pas encore atteint sa date de péremption. Enfin, la comédienne est drôle quand elle chausse les lunettes d’Elisabeth Costello et c’est alors que Phèdre devient claire, lumineuse et tellement humaine.


Phèdre(S) avec Isabelle Huppert

Images du Spectacle réalisées par le Théâtre de l’Odéon.

27 Mai

PILS sous l’emprise d’Isabelle Huppert

progCe weekend, Clermont-Ferrand est la seule ville de province à accueillir Phèdre(s), le dernier spectacle de Krzysztof Warlikowski et depuis le 12 mai la Haute-Loire danse au rythme des Déboulés de Mai et c’est au programme de votre agenda culturel.

L’évenement, c’est bien sûr la représentation pendant 3 jours à la Comédie de Clermont-Ferrand de Phedre(s) de Krzysztof Warlikowski avec Isabelle Huppert. La star française était l’invité de du journal de France 3 Auvergne jeudi 26 avril et a donné les raisons pour lesquelles les clermontois avaient le privilège de voir ce spectacle et explique aussi pourquoi elle joue une deuxième fois pour le metteur en scène polonais depuis Le Tramway, pièce adaptée de celle de Tennesse Williams Un Tramway nommé désir.

Les Déboulés de Mai, c’est un festival qui invite depuis six ans les alti-ligériens à découvrir la danse contemporaine. Pendant un mois, plusieurs villes de Haute-Loire accueillent des compagnies. Certaines sont aussi amenées à travailler avec des écoles du département.

Enfin, le 4 juin prochain, Saint-Gervais d’Auvergne accueille une nouvelle fois le festival Les Con’Brailleurs.


PILS du 27 mai 2016

La magie d’Elysian Fields a encore opéré au Tremplin

Le dernier album d'Elysian Fields s'intitule Ghosts of No, dans les bacs depuis fin avril 2016

Le dernier album d’Elysian Fields s’intitule Ghosts of No, dans les bacs depuis fin avril 2016

Jeudi soir, le duo Elysian Fields est venu interpréter une bonne partie de son nouvel album Ghosts of No sur la scène du Tremplin. C’était le deuxième passage du duo new-yorkais dans la salle beaumontoise et c’était tout aussi magique que la première fois.

Les deux artistes qui forment Elysian Fields sont d’abord une allure: Il y a d’abord Oren Bloedow, casquette vissée sur la tête, nonchalance très masculine et la guitare accrochée au corps comme un prolongement de lui-même et puis il y a Jennifer Charles, elle aussi nonchalante jusqu’au bout des talons qu’elle jette en arrière de temps à autre pour nous enflammer, un sourire chaleureux qui se meut en moue sexy en moins d’une seconde et une robe littéralement cousue sur elle. C’est la deuxième fois qu’on a la chance de voir le duo se produire dans la salle beaumontoise et le plaisir est toujours le même. Accompagnés de la contrebassiste française à tomber raide Sarah Murcia et de l’excellentissime batteur Matt Johnson, les deux new-yorkais ont livré une quinzaine de chansons dont une grande partie était puisée dans leur dernier album en date Ghosts of No. Plus « jazz » que sur microsillon, les mélodies pop de cette dernière livraison, toujours plus subtiles qu’elles en ont l’air au premier abord, révèlent toute leur intelligence grâce à la virtuosité et la complicité du quartet. Le groupe reviendra pour plusieurs rappels tous aussi inventifs les uns que les autres, avec des solos de dingues qui peuvent envoûter tout un public avec bien plus d’efficacité que Stars sous hypnose. Bref, une belle soirée au Tremplin.

20 Mai

PILS part en balade

Richard Beaune présente PILS et arbore un tee-shirt à l'effigie d'une Minnie transgenre

Richard Beaune présente PILS et arbore un tee-shirt à l’effigie d’une Minnie transgenre

Du 20 au 22 mai, les artistes de l’agglomération clermontoise ouvrent leurs ateliers aux visiteurs. C’est la 21ème édition d’une manifestation très populaire qui réunit plus de 140 artistes pendant 3 jours. Et puis dans une douzaine de jours, Clermont-Ferrand redevient le centre de l’Europe pendant quatre jours, ce sera le Festival Europavox bien sûr.

Outre la Nuit des musées, il se passe pleins de trucs en Auvergne ce week-end… Par exemple, la 21ème édition des Arts en balade.

D’abord il faut vous débrouiller pour trouver un plan (voir notre photo) pour connaître tous les ateliers d’artistes qui vous accueilleront ce week-end. plan Les Arts en BaladeLe mieux c’est de vous rendre dans l’une des expositions phares de la manifestation, celles des artistes invités: Jean-Jacques Maho et Catherine Guiraud à la Chappelle de l’hôpital Général à Clermont-Ferrand, Fabienne Cinquin à l’Espace Victoire, Anne Roche et Olivier Môme au Centre Camille Claudel et enfin un hommage au sculpteur Jean-Marie Boutaud à la Chappelle des Cordeliers.

J-12 avant Europavox

Plus que 12 jours à attendre avant le lancement du festival Europavox qui dresse un large aperçu de ce qui fait en Europe. On ne saurait trop vous conseiller d’aller du côté de la scène Factory qui programme un bon nombre de nouvelles recrues (les deux suissesses de The Chikitas qui font un boucan du diable ou les hollandais Pauw) Sur la scène de la Coopérative de Mai, le festival s’ouvrira avec classe avec Christophe et se poursuivra avec panache, dès le lendemain avec le supergroupe The Last Shadow Puppets qui regroupe les leaders des Arctic Monkeys et des Rascals.


Pils du 20 mai

14 Mai

Imahran et The Dizzy Brains transportent la Coopérative de Mai de l’autre côté de la méditerranée

Le blues touareg d'Imarhan a ravi le public de la Coopérative de Mai le 13 mai 2016. © Claude Fallas

Le blues touareg d’Imarhan a ravi le public de la Coopérative de Mai le 13 mai 2016. © Claude Fallas

Vendredi soir, le nouveau son du désert a transformé le club de la Coopérative de Mai en tente Touareg. Imarhan a embarqué le public clermontois sur les pistes du désert après que les Dizzy Brains, en première partie, l’ont mis aux portes de l’enfer.

La soirée a débuté avec le groupe malgache The Dizzy Brains. Les quatre garçons ont déversé un rock enragé sur les quelques clermontois qui ont bien fait de parier sur cette affiche réunissant deux groupes aux antipodes. Tout en bas du continent africain, les insulaires frères Andrianarisoa ont fomenté une musique furieusement efficace ou furieuse tout court, pleine de colère et de sexe, deux choses encore peu tolérées à Madagascar. Un physique d’adolescent mais un charisme indéniable, Eddy hurle la misère et la corruption qui règnent dans son pays.

The Dizzy Brains à la Coopérative de Mai © Claude Fallas

The Dizzy Brains à la Coopérative de Mai © Claude Fallas

Sur scène, Eddy se moque de notre propension bien française à nous plaindre de notre situation et nous prend un peu pour des enfants gâtés mais nous invite quand même à faire un gros « fuck » aux responsables de nos nombreux maux. Lui, c’est dans la musique et sur scène qu’il déverse toute sa haine et ça faisait longtemps qu’on n’avait plus vu autant de rage dans le rock’n’roll. Pour sûr, ça fait du bien.

« Ceux qui nous veulent du bien »

En lisant les interviews données par le groupe, on apprend qu’Imarhan signifie « ceux qui nous veulent du bien » et quand on entend  leur généreuse musique, on n’a plus aucun doute la-dessus. IMG_1103Entre folk touareg et rock psyché, les cinq grands gaillards d’Imarhan nous prennent et nous baladent aussi bien dans le Sahara algérien que dans la moiteur d’un festival d’été. C’est de notre côté de la méditerranée que les jeunes touaregs ont enregistré leur premier album mais c’est bien dans leur Tamanrasset natal qu’ils ont construit leur légende. A la Coopérative de Mai, ils ont emmené tranquillement le public clermontois sur les pistes du désert. Au centre de la formation, le chanteur, coiffé d’un chèche, le flegme d’un Jesus marchant sur l’eau, nous envoûte et nous fait atteindre des hauteurs spirituelles rarement explorées.

The Dizzy Brains viennent de sortir leur premier album Out of the cage

Imarhan dont l’album éponyme est également disponible est actuellement en tournée dans toute l’Europe.

04 Mai

Voilà ce qu’on trouve « dans ce que l’on nomme… Le Nouveau Western »

festival

Un nouveau festival vient combler le vide du week-end de l’Ascension à Clermont-Ferrand. A partir du jeudi 5 mai, « Nouveau Western » programme plusieurs heures d’évasion dans le grand Ouest américain avec des films, de la musique et des livres. 

Intérieur Cuir, ce n’est pas la marque d’une selle de cheval ni celle d’une paire de santiags, c’est une association de types qui ont décidé de jouer aux cow-boys et aux indiens dans le centre-ville de Clermont-Ferrand. Du coup, ils ont décidé de faire un festival et pour que le jeu soit plus vivant, ils ont invité quelques groupes qui ont fait du western leur marque de fabrique: XIXA, groupe originaire de Tucson Arizona débarque au Poco Loco parler en musique de ses racines américano-mexicaines et des groupes bien de chez nous qui ont l’Amérique dans la peau comme The Elders ou Adam Wood enrichissent cette programmation. « De plus en plus de lieux ont fermé leurs portes depuis une dizaine d’années et c’est pourquoi on voulait dynamiser le centre-ville ce week-end de l’ascension où il ne se passe pas grand chose » nous confient Benoit et Etienne d’Intérieur Cuir. Ils investissent donc plusieurs lieux clermontois comme le Poco Loco ou un nouvel endroit habitué aux événements exceptionnels, c’est l’Ambassade. Le lieu qui a pignon sur la rue des Chaussetiers et celle du Cheval Blanc accueillera Troy Von balthazar dimanche ainsi Cécile Coulon pour des lectures de textes américains. D’Edward Abbey à Sherman Alexis, il fait aussi bon voyager dans la litterature américaine et l’auteure clermontoise Cécile Coulon nous fera parcourir le grand ouest à dos de mots. Bref, vous ne le saviez pas encore mais l’ascension qui vous attend ce weekend, c’est celle du grand canyon, la conquête de nouveaux espaces musicaux ou littéraires.


Festival Nouveau Western

Intervenants: Etienne Guénon et Benoît Maume de l’Assoiciation Intérieur Cuir; Adam Wood, musicien et Cécile Coulon Écrivain. Reportage de Richard Beaune, Valérie Mathieu, Alexandre Jaïs et Stéphanie Salmon

Demandez le Programme

JEUDI 5 MAI

17H30 – la Jetée
Sélection de courts-métrages
produite par Sauve Qui Peut.
Et si Arizona Dream ou Une Nuit En Enfer avaient été des courts-métrages ?

20H30 – le Bikini
Dempster Highway

18H – Spliff

Expo Collective
Julie Chovin, Ivan Mathie, Julien Mignot, Guillaume Trouvé

VENDREDI 6 MAI
21H – le Pocoloco

Xixa

The Elders


J. Aubertin

SAMEDI 7 MAI
18H – Le Bikini
Apéro Rock en présence des artistes
du festival, et Low Costs Soundsystem
21H – le Pocoloco

Avenue Z

Adam Wood

My Name Is Nobody


DIMANCHE 8 MAI
14H – Puy des Gouttes, Orcines – Auvergne
PROMENADE AU PUY DES GOUTTES
Nouveau Western vous propose un rendez-vous unique à 1200 mètres d’altitude, le temps de l’ascension d’un cratère millénaire, à travers les forêts, les sources naturelles et les parcs à mouton, à flanc de volcan. Vous atteindrez les sommets pour découvrir et contempler un panorama sans pareil sur la Chaîne des Puys, et prendre un grand bol d’oxygène au cœur de l’Auvergne sauvage, à quinze minutes de la ville.
18H – l’Ambassade américaine
Cécile Coulon (On ne saurait trop vous conseiller Le Roi n’a pas sommeil et Méfiez-vous des enfants sages)
Après des études en hypokhâgne et khâgne à Clermont-Ferrand, Cécile Coulon poursuit des études de Lettres Modernes. Outre son goût prononcé pour la littérature, de Steinbeck à Luc Dietrich, Nathalie Sarraute ou Marie- Hélène Lafon en passant par Tennessee Williams, Stephen King ou Prévert, elle est aussi passionnée de cinéma (Pasolini, La nuit du chasseur, The Big Lebowski, L’année dernière à Marienbad, Bruno Dumont, Duncan Tucker, Larry Clark, John Waters) et de musique (Elvis Presley, Jerry Lee Lewis, Chuck Berry, Ramones, Lesley Gore, Otis Redding, John Legend)

Louis Aguilar

Troy Von Balthazar