Image extraite du nouveau clip de Leopoldine « Sous l’Armure » réalisé par Rémi Caritey
Leopoldine sortira un premier EP à l’automne 2015. En attendant, c’est en images que le groupe clermontois porté par la jeune chanteuse Pauline Audigier nous livre le premier extrait intitulé « Sous l’armure ».
Son vrai nom, donc, c’est Pauline Audigier. Mais depuis qu’elle a participé à un radio crochet sur France Inter et commencé sa carrière de chanteuse, on l’appelle Léopoldine, du nom du groupe qui l’entoure, composé de musiciens du coin talentueux comme David Verdier à la guitare, le violoncelliste Guillaume Bongiraud qui travaille aussi avec le Delano Orchestra et Jean-Louis Murat, Benjamin Tessier des Kissinmas aux claviers et Yannick Saunier à la batterie.
Après un EP en anglais (un pré-premier EP sans doute), Pauline se lance dans la production en français et livre une belle chanson intitulée « Sous l’armure » La vidéo que la chanson a inspiré a été réalisée par Rémi Caritey, jeune réalisateur qui se fait d’abord remarquer pour ses créations en stop motion (réalisation image par image permettant de créer un mouvement à partir d’objets immobiles). Parallèlement à la réalisation du clip de Léopoldine, le jeune homme vient de signer son premier court-métrage dont la sortie est prévue à la fin de l’année.
Et pour ceux qui n’ont pas vu le PILS précédent, spécial fête de la musique, le voici en bonus: On y évoque de la nouvelle saison de la Comédie de Clermont-Ferrand et des nombreux projets du label clermontois Kütu Folk.
Oui, c’est en se rebaptisant Baltimore que les trois garçons de Brassac-les-Mines, ex-Gadwin sont allés enregistrer leur premier album à Londres. Rencontre avec un groupe prometteur.
Un Reportage de Laurent Pastural, Olivier Martinet, Alexandre Jaïs et Sébastien Bonnetot – Extrait de « Furious Mind » – Extrait du clip « No Panic » de Baltimore (Riot House Production) Interveiw de Franck, Frédéric et Alex de Baltimore.
Pour l’instant les trois garçons de Baltimore répètent dans une cave à Brassac-les-Mines. Mais cela pourrait ne pas durer. Les ex-Gadwin, groupe créé en 2003 par Franck, Frédéric et Alexandre, ont décidé de passer la vitesse supérieur. Un nouveau nom et un premier album enregistré à Londres avec une pointure Ian Davenport qui a notamment travaillé avec les Stereophonics et Supergrass deux groupes phares des années 90. « A force de voir son nom sur ce qu’on écoutait, on a décidé de le contacter » nous explique Franck, guitariste et chanteur du groupe. Le truc, c’est que Ian a accroché. Et grâce à lui, les morceaux de Baltimore ont été masterisé à New York par Emily Lazar nominée aux Grammy Awards pour son travail avec les Foo Fighters.
L’album de Baltimore doit sortir à la rentrée. Le groupe le défendra sur scène d’abord en Auvergne puis ils l’espèrent, partout ailleurs.
Le graphisme de l’affiche et du catalogue de cette nouvelle saison a une fois de plus été confié à Antoine + Manuel.
Toujours aussi exigeant, Jean-Marc Grangier et son équipe viennent de dévoiler le contenu de ce que sera la prochaine saison de la Comédie de Clermont-Ferrand. Toujours soucieux d’attirer le public tout en lui proposant des spectacles exigeants et artistiquement engagés, Jean-Marc Grangier fait de la Comédie l’un des lieux de création et de diffusion les plus intéressants de France.
Et puis surtout, Jean-Marc Grangier a l’art d’expliquer ses choix et c’est sûrement pour cette raison que les deux soirées de présentation attirent chacune près de 2500 spectateurs, sans doute le taux de remplissage le plus important de la saison. La dernière a sans doute été bien faîte et bien vendue par le directeur artistique de la Comédie puisqu’elle a réuni 49 119 spectateurs dont 26,60% d’abonnés en plus. Comme quoi le public est aussi exigeant que Jean-Marc Grangier. D’ailleurs les partenaires financiers lui font confiance, qu’ils soient publics ou privés, chacun paye le prix fort pour que l’exigence du maître de cérémonie demeure à la hauteur des années précédentes.
Cette année pourtant, Jean-marc Grangier semble s’être surpassé pour attirer certains des metteurs en scènes les plus enthousiasmants du moment. Et les plus grands: je dis ça parce qu’il a quand même calé Peter Brook entre Pascal Rambert et Richard Brunel. Peter Brook: 90 ans cette année, environ 70 ans de carrière et un nouveau spectacle mis en scène en compagnie de Marie-Hélène Estienne qui nous promet un voyage réjouissant dans les méandres du cerveau. Pascal Rambert déboule de son côté avec un spectacle dont on a beaucoup parlé dans la presse spécialisée ou pas et qui met en scène la Répétition (c’est le titre) d’une pièce de théâtre. Sur scène, quatre comédiens dont deux, Emmanuelle Béart et Stanislas Nordey, presque chez eux à Clermont-Ferrand, sont réunis dans une salle de répétition pour écouter celui d’entre eux, Denis (interprété par Denis Podalydès) qui a écrit une biographie de Staline. Troublante Répétition où les acteurs jouent des personnages qui portent leur prénom et qui plaident pour un théâtre engagé.
Quant à Richard Brunel, il met en scène Vanessa Van Durme dans un texte dont elle est l’auteure et qui conte la relation d’une mère et de sa fille (qui est née garçon), leurs souvenirs communs qui s’effacent peu à peu quand la mémoire se fait la belle. Avant que j’oublie risque d’être l’un des spectacles les plus poignants de cette nouvelle saison. Richard Brunel reviendra trois mois plus tard à Clermont-Ferrand. pour mettre en scène Roberto Zucco de Koltès avec Pio Marmaï dans le rôle de l’un des tueurs les plus romanesques des années 1980.
Enfin un autre grand nom du théâtre contemporain vient s’ajouter à la liste des metteurs en scène qui semblent apprécier l’accueil du public clermontois, c’est Krystof Warlikowski. Le metteur en scène polonais était déjà venu à Clermont-Ferrand créer La Fin en 2011 et s’il revient cette année, c’est pour montrer sa Recherche du temps perdu et ses Phèdre(s). La pièce intitulée Les Français s’inspirent donc du chef d’oeuvre de Marcel Proust et si Phèdre est écrit au pluriel, c’est parce que la pièce réunit plusieurs textes classiques et contemporains autour de la figure du personnage mythologique. Pour cette deuxième pièce, Krystof Warlikowski travaillera avec Isabelle Huppert.
La saison accueillera aussi le Cirque Plume, Jean-Claude Galotta, Carolyn Carlson, la nouvelle collaboration de Prejlocaj et Laurent Mauvignier ou encore la saison 1 de la série théâtrale de Robert CantarellaNotre Faust.
Présentation de la saison 2015-2016 de la Comédie de Clermont-Ferrand – Un reportage de Richard Beaune, Bruno Lebret, Cédric Munro et Brice Ordas – Intervenants: Jean-Marc Grangier – Parties dansées réalisée par Josette Baïz et la Compagnie Grenade
Alexandre Delano sur la scène du Printemps des Régions à Bourges
Penelope, c’est le bel extrait choisi par Alexandre Delano et le Delano Orchestra pour illustrer l’album « EAU » qui sortira le 22 juin chez Kütu Folk Records.
Toute l’équipe du Delano Orchestra est allé à La Rochelle pour tourner les images de Penelope. Tout le monde y tricote un petit bout de cette chanson qui ouvre le premier album en solo du chanteur. Des textes en français qui devraient ouvrir de nouvelles perspectives à Alexandre Delano. Ce dernier se produira aux Francofolies de la Rochelle cet été et fêtera l’été doublement à Clermont-Ferrand, puisqu’on le verra samedi 20 juin aux côtés de Jean-Louis Murat pour le concert de solidarité donné en faveur de l’association Clermauvergne humanitaire et le lendemain, pour la fête de la Musique, place du Terrail, là où le label Kütu Folk a installé sa boutique Ne Rien Faire, à
Par ailleurs, le chanteur et son groupe préparent un spectacle avec l’écrivain Jean-Philippe Toussaint inspiré de la tétralogie de l’auteur, le Cycle de Marie qui regroupe les romans Fuir, Faire l’amour, La vérité sur Marie et Nue.
Vidéo réalisée par Alexandre Rochon avec l’aide d’Émilie Fernandez, Christophe Pie, Guillaume Bongiraud, Julien Quinet et Matthieu Lopez.
Tout au long de ce week-end, Clermont-Ferrand accueille la 20ème édition des Arts en Balade. On en parle dans PILS mais on annonce aussi Norman au Prisme d’Aurillac et les fameux Alain Souchon et Laurent Voulzy au Zenith d’Auvergne.
Dans PILS, on vous emmène en ballade. Ce weekend, dans l’agglo clermontoise, les artistes ouvrent leurs ateliers aux visiteurs. Un weekend baptisé les arts en ballade. Vous pourrez cette année faire escale au centre culturel Camille Claudel où exposent deux artistes, Jean-Pierre Bardon et Nathalie Laronde et à la salle Gaillard où l’on peut voir les œuvres de Mohammed Mourabiti.
Et notez demain soir à l’ancien évêché de Clermont-Ferrand, un apéro-concert avec plusieurs groupes comme The aberdeeners, Ktipietok orkestar ou encore The Wendy Darlings et j’en oublie. Le programme de ces trois jours est sur le site des arts en balade.
AGENDA
J’vous ai dégoté un groupe hallucinant et sans doute un peu halluciné, c’est Glorious qui fait de l’électro pop louange. En gros, c’est une bande de chanteurs chrétiens qui ont mis leur talent au service de Dieu. Ils joueront ce vendredi 29 mai en l’Eglise des Martres-de-Veyre. Si vous êtes païen, peut-être que Mac Abbe et le Zombi Orchestra et leur fabrique de monstres vous plairont davantage, si c’est le cas, ils seront vendredi aussi à Montfaucon en Velay. Pendant ce temps, celui qui s’est fait connaître sur le net sera au Prisme d’Aurillac et il s’appelle Norman. Le Guingois, toujours au même moment, le Guingois à Montluçon accueille le groupe Single Mothers.
Le concert de Forever Pavot, initialement prévu samedi 30 mai est reporté au 18 septembre. Et enfin Jeudi 4 juin, le couple Laurent Voulzy/ Alain Souchon sera au Zenith d’Auvergne.
Jeudi prochain, le couple Laurent Voulzy et Alain Souchon se partage la scène du Zénith d’Auvergne. Pop sirupeuse et textes pleins de bons sentiments en perspective.
Pour peu que vous ayez 40 ans en 2015, vous avez passé votre vie à avaler inconsciemment la pop sucrée d’Alain Souchon et Laurent Voulzy. Ça ne vous a pas fait de mal, ça s’est juste insidieusement planqué dans un coin de votre cervelle. Mais sinon, c’est sûr qu’ils ne vont faire de mal à personne ces deux-là avec ce genre de paroles : « Oh prenez gardes à ceux qui n’ont rien, qu’on a laissés au bord du chemin, rêveurs rêvant le monde meilleur, ils voient la colère monter dans leur cœur » Laurent Voulzy et Alain Souchon en grands annonciateurs d’une révolution prochaine de toutes ces bonnes gens qui regardent sur des écrans 55 pouces le sourire large et compatissant de Sophie Davant qui leur déroule chaque jour « Tout une histoire » avec du vide. Un jour ces gens-là en auront marre de s’avachir dans leur canapé, d’alterner entre un épisode de « L’amour est dans le Pré » et une partie de « Candy Crush ». Oui, ils nous le chantonnent avec toute leur bienveillante nonchalance, « le monde de demain, il est dans leurs mains, les mains de ceux qui n’ont rien. » Foncièrement, elles ne sont pas trop cons les paroles de Souchon, c’est en surface que ça se gâte, et encore davantage quand l’ineffable Laurent les agrémente de sa musique mièvre. Pourtant, il était bien parti dans la vie avec « Les Nuits sans Kim Wilde », excellent morceau à la gloire de la rockeuse la plus sexy des années 1980. Souchon a eu lui aussi quelques fulgurances en écrivant « C’est déjà ça » ou encore « La ballade de Jim » cette belle tranche de pop 100% polyester, même les chœurs dégueulasses sur « J’veux du cuir » pouvaient nous faire marrer. Mais voilà, en travaillant l’un dans l’ombre de l’autre, les deux compères réduisaient leur taux de sucre. En s’unissant, tout ça caramélise forcément et produit des choses irrémédiables comme « Derrière les mots ».
Laurent Voulzy et Alain Souchon sont au Zenith d’Auvergne le jeudi 4 juin 2015.
Jeanne Added en concert à Europavox à Clermont-Ferrand
Lundi soir, sur la scène de la Coopérative de Mai, Jeanne Added a dévoilé les perles de son album à venir et tant attendu Be sensational dont la sortie est prévue le 1er juin.
La chanteuse a 34 ans et une carrière déjà bien remplie. Pourtant, c’est vraiment cette année qu’on la découvre. Violoncelliste de formation, un passage au Conservatoire national supérieur de Paris et à la Royal Academy of Music de Londres, la rémoise finit par laisser tomber le jazz pour le rock et rencontre Dan Levy du groupe The Dø. Depuis, une dizaine de chansons est sortie de ses tripes et chaque fois qu’elle les livre au public, elle fait… sensation. « J’avoue que ce soir, tout ça m’a un peu mis la pression. Imaginez qu’on vous raconte sans arrêt que vous êtes la sensation du moment? Au bout d’un moment, vous craignez que les gens attendent beaucoup plus que ce que vous pouvez leur donné. » Son premier album va sortir le 1er juin et comme elle dit, « je n’aurai qu’un premier album » et c’est pour cette raison qu’avec Dan (Dan Lévy), nous confie-t-elle, « on a vraiment travaillé pour faire quelque chose de beau et donc je suis vraiment ravie que des gens vont pouvoir et avoir envie de l’écouter. » La rencontre avec la moitié de The Dø lui a vraiment poussé à écrire et composer. La chanteuse avoue que cette collaboration avec Dan Lévy a été intense en émotion et que la réalisation de l’album l’a fait passé par un grand nombre d’émotions jusqu’à ce moment où ses chansons ont « déployé leurs ailes« . Au festival Europavox, on les a chopé en plein vol et ça nous a fait voyager.
De Gojira à AaRon, une dixième édition en images
Un reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural, Cédric Munro et Magalie Canuto – Intervenants: Mario Duplantier de Gojira – Bror Gunnar Jansson – Aurora – Jeanne Added et AaRon.
Joe Duplantier, chanteur et guitariste du groupe Gojira au Festival Europavox
La première soirée métal d’Europavox a été un succès et a ravi les metalleux du coin. Il faut dire que la présence du groupe Gojira a largement contribué à faire de ce rendez-vous, un événement.
C’était la première soirée métal d‘Europavox mais aussi ma première soirée métal. Coincé entre la scène et le public lors des premiers morceaux du groupe espagnol Alvused pour faire quelques images, je ne l’ai pas ramené large quand j’ai senti dans mon dos les pulsations d’un public d’une assez exceptionnelle ferveur et dans ma poitrine la bonne centaine de décibels de basses crachées par les énormes enceintes en bord de scène. Et puis Dave Rotten, leader du groupe madrilène a déboulé sur scène et a lâché quelques borborygmes dont il est apparemment le seul à détenir le secret. Sur sa page wikipédia, on apprend que « ce dernier a en effet développé une technique bien particulière lui permettant d’obtenir une voix beaucoup plus grave et rauque que la plupart des autres chanteurs de death metal« . Si j’ai un peu de mal à me laisser transporter malgré l’ambiance survolté qui règne dans la salle, je dois bien avouer que la performance vaut le détour.
Gojira, rois du Death Metal
Le groupe bayonnais Gojira joue un métal un peu moins confidentiel, plus mélodieux et même si ce n’est pas forcément très clair, Gojira se distingue dans la scène metal par la sensibilité écologiste de leurs chansons. Ils étaient donc dans leur élément, au vert, en Auvergne. En tout cas, leur entrée sur scène était aussi spectaculaire qu’une éruption volcanique. En coulisses, ils me disaient un peu plus tôt à quel point les tournées pouvaient être éprouvante pour le groupe et que Mario (Mario Duplantier, le batteur) ressortait souvent des concerts les mains pleines d’ampoules. Gojira, c’était donc l’événement de cette première soirée métal à Europavox: c’est le premier groupe à pouvoir tourner aux Etats-Unis sous leur seul nom. Selon Joe Duplantier, chanteur et guitariste du groupe, cette notoriété aux Etats-Unis est le résultat d’un travail de longue haleine. A peine la reconnaissance des français dans la poche, le groupe ne s’est pas contenté de si peu et est parti sillonner les routes d’Amérique du nord. Il a fallu une vingtaine d’années à Gojira pour asseoir sa réputation et désormais, créer l’événement partout où le groupe est programmé.
Un Reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural; Cédrioce munro et Magalie Canuto. Intervants: Joe Duplantier et Mario Duplantier de Gojira.
Selah Sue sur la scène du Forum à Europavox samedi 23 mai
Samedi à Europavox, trois artistes ont marqué la soirée. La chanteuse Selah Sue, le chanteur et compositeur français Dominique A et le duo franco-finlandais The Dø.
La chanteuse belge Selah Sue vit depuis quelques années et son premier album en 2011 une grande histoire d’amour avec le public français. C’est avec la chanson Raggamuffin que les français ont fait connaissance avec la chanteuse. Un succès fulgurant , elle n’avait alors que 22 ans.
Autres artistes à qui tout sourit depuis quelques années, le duo The Dø. Depuis 2007, ils enchaînent les tubes. A Europavox, si beaucoup de fans sont venus les applaudir, certains venaient pour les découvrir. Enfin, ces derniers temps, Dominique A a quelque peu élargi son public. Il était temps, car le chanteur créé quand même depuis le début des années 90 et compte déjà 11 albums dans sa discographie.
Un Reportage de Richard Beaune, Laurent Pastural, Cédric Munro, Magalie Canuto et Didier Robert. Intervenants: Selah Sue – Olivia Merilahti, The Dø et Dominique A.
