14 Avr

Les rires s’éclatent comme des bulles à Puy de Mômes

La compagnie espagnole Pep Bou présentait leurs spectacle "Clinc" en ouverture du 23e festival Puy-de-Mômes

La compagnie espagnole Pep Bou présentait leurs spectacle « Clinc » en ouverture du 23e festival Puy-de-Mômes (Photo: Cédric Munro)

Pour cette 23e édition du festival Puy-de-Mômes à Cournon d’Auvergne (Puy-de-Dôme), 26 spectacles sont poposés, mêlant compagnies locales et compagnies d’ailleurs, embrassant toutes les disciplines artistiques, du théâtre de marionnettes au théâtre tout court, de la danse aux arts du cirque, jusqu’au 20 avril prochain.


23e festival Puy-de-Mômes

Le public du festival Puy de Mômes, c’est un public dont les yeux s’écarquillent, au rire facile et dont l’attention peut se dérober aussi vite qu’une bulle de savon. On est d’ailleurs un peu dans une bulle quand on débarque dans ce festival et la bulle, c’est une chose toute légère qui ne sert qu’à nous distraire, une bulle, c’est comme un rire, ça se forme en un clin d’oeil et disparaît dans un éclat. La compagnie Pep Bou l’a bien compris et fait gonfler les rires du public en soufflant deux ou trois mots seulement.

Si la vie d’une bulle ne tient qu’à un fil, l’art de Christophe Croës aussi… Dans son Teatro Golondrino, le marionnettiste donne vie à ses personnages en remuant ses dix doigts. On avait oublié qu’on pouvait s’évader en regardant une marionnette articulée par quelques fils, « L’Evadée« , spectacle fait de bouts de ficelles et de 15 ans de travail convoque une magie qui livre tous ses tours dès le départ.

Pourtant, la magie, c’est subjectif, nous confie la directrice du festival Laure Montanier, « en discutant avec le public, on se rend compte que la magie n’opère pas pour tout le monde. » Ce qui importe pour les programmateurs, c’est de privilégier des esthétiques fortes. Jusqu’au 20 avril, il reste une dizaine d’univers d’artistes à découvrir.