Le photojournalisme s’affiche à même les murs de Perpignan.
D’ordinaire, le collage a lieu de nuit à la sauvage dans les rues de Paris. A Perpignan, Jean-Marc Pujol a donné son accord et l’ambiance est plus bon enfant. Mais l’objectif demeure le même pour le collectif #dysturb né en mai dernier : « Donner à voir des photos d’actualité en pleine rue pour réveiller les consciences », « Trouver un nouveau support », « Montrer qu’en pleine crise de la presse, le photojournalisme n’est pas mort ».
#dysturb
#dysturb comme déranger, perturber avec un hastag pour relayer l’opération sur les réseaux sociaux
Les reporter Pierre Terdjman et Benjamin Girette ont été rejoints par une dizaine de photographes dans cette nouvelle forme de diffusion de leurs reportages.
Les collages ont commencé à Paris en mai dernier, mais aussi à Sarajevo en juillet. Plus d’une centaine de grands formats déjà. On peut en voir une vingtaine dans les rues de Perpignan depuis ce 31 août.
Pierre Terdjman expose à Visa ses photos de Centrafrique au premier étage du Couvent des Minimes avec Paris Match.
Mais retrouver la violence de Bangui au détour de sa rue, c’est vraiment un autre choc, un autre poids.