05 Sep

Visa : une 26 ème édition en hommage au photo-reportage

Visiteurs à Visa

Visiteurs à Visa

Durant 15 jours, Perpignan devient la capitale du photojournalisme. Des dizaines de reporters photographes exposent, témoignent au festival Visa pour l’image. Des centaines de visiteurs remplissent les lieux d’expositions du centre historique.

Retour sur cette 26 ème édition marquée par la découverte de quatre reporters photographes du Vietnam du Nord, les nombreux hommages aux reporters disparus et le lancement d’un prix Camille Lepage. Il reste une semaine pour profiter des 26 expositions gratuites sans compter les accrochages du off aux quatre coins de la ville. Continuer la lecture

Regards de photographes sur Israël et la Palestine

Mouna Saboni raconte la vie quotidienne de jeunes Palestiniens dans un camp de Bethléem. © Mouna Saboni

Mouna Saboni raconte la vie quotidienne de jeunes Palestiniens dans un camp de Bethléem. © Mouna Saboni

Quatre photographes. Quatre approches du conflit entre Israël et la Palestine pour l’exposition El Haal, à Perpignan jusqu’au 7 septembre.

« On a l’impression que le temps ne passe pas dans cette région du monde. C’est comme si nous assistions à un drame cyclique », explique Monica Santos, de l’agence de direction de projets culturels, Masasam. « De nombreux photographes sont allés sur place pour photographier ces violences, cette haine entre deux peuples. » Continuer la lecture

L’industrie agroalimentaire sous le regard d’Alvaro Ybarra Zavala

Avia Terai, province de Chaco, Argentine, novembre 2012. Milagros Alcaraz (6 ans), atteinte de spina-bifida, ne bénéficie d’aucune prise en charge médicale. Elle peut à peine marcher. Bien que le matériel utilisé ne respecte pas les normes en vigueur, l’épandage aérien est effectué avec le consentement des autorités et en toute impunité, avec les conséquences que l’on connaît pour la communauté locale. © Alvaro Ybarra Zavala/Reportage by Getty Images

Avia Terai, province de Chaco, Argentine, novembre 2012.Milagros Alcaraz (6 ans), atteinte de spina-bifida, ne bénéficie d’aucune prise en charge médicale. Elle peut à peine marcher.Bien que le matériel utilisé ne respecte pas les normes en vigueur, l’épandage aérien est effectué avec le consentement des autorités et en toute impunité, avec les conséquences que l’on connaît pour la communauté locale.© Alvaro Ybarra Zavala/Reportage by Getty Images

L’exposition ‘’Récit d’une terre meurtrie’’ revient sur les conséquences de pratiques agricoles controversées.

Solution ou poison ? Les méthodes de l’industrie agroalimentaire continuent de diviser. Le photographe Alvaro Ybarra Zavala propose au public de l’église des Dominicains de réfléchir avec lui aux conséquences de pratiques agricoles dénoncées pour leur effet sur la santé.

Le photographe espagnol s’est rendu entre 2012 et 2014 en Argentine et au Brésil, pays qui autorisent l’emploi de pesticides interdits au sein de l’Union européenne. Le reportage est édifiant : malformation congénitale, empoisonnement chimique, hydrocéphalie… L’utilisation ou la pulvérisation des produits peut être fatale pour les populations vivant à proximité des zones concernées.

Alvaro Ybarra Zavala n’a pas pour autant oublié de regarder du côté de la production, en fixant son regard sur une usine de l’entreprise Monsanto à Rojas, en Argentine. Production de semences transgéniques, machine à dispersion d’insecticide… Les images interpellent. Comme une machine bien huilée qui broierait tout sur son passage.

Alexandre KLEIN

01 Sep

Opération #dysturb dans Perpignan

Collage rue du Castillet à Perpignan.

Collage rue du Castillet à Perpignan.

Le photojournalisme s’affiche à même les murs de Perpignan.

D’ordinaire, le collage a lieu de nuit à la sauvage dans les rues de Paris. A Perpignan, Jean-Marc Pujol a donné son accord et l’ambiance est plus bon enfant. Mais l’objectif demeure le même pour le collectif #dysturb né en mai dernier : « Donner à voir des photos d’actualité en pleine rue pour réveiller les consciences », « Trouver un nouveau support », « Montrer qu’en pleine crise de la presse, le photojournalisme n’est pas mort ». Continuer la lecture

27 Août

« Si Visa 2014 est violent, c’est parce que le monde est violent »

République centrafricaine, 15 décembre 2013. Des hommes du « Mouvement de révolte des forces armées centrafricaines pour le peuple », à majorité chrétienne, reçoivent une instruction militaire dans une école des faubourgs de Bangui. © Michaël Zumstein / Agence VU pour Le Monde

République centrafricaine, 15 décembre 2013. Des hommes du « Mouvement de révolte des forces armées centrafricaines pour le peuple », à majorité chrétienne, reçoivent une instruction militaire dans une école des faubourgs de Bangui.© Michaël Zumstein / Agence VU pour Le Monde

Jean-François Leroy, le patron du festival Visa pour l’image, attaque ainsi la conférence de presse sur le toit du palais des Congrès de Perpignan.

« Je ne veux plus me justifier. Chaque année on me dit ce que vous présentez à Visa est trop violent. Vous avez vu le monde aujourd’hui ? Gaza, la Syrie, l’Ukraine, la Centrafrique …  Le monde explose donc Visa est violent ». Continuer la lecture