C’est assez rare pour être souligné. Dans le Doubs, défenseurs de l’environnement et agriculteurs, sous la houlette des services de l’Etat, sont parvenus à un accord pour préserver une des spécificités du massif jurassien, les affleurements rocheux. Deux ans et demi après la polémique autour de l’usage du casse-cailloux l’heure est au dialogue et au pragmatisme. Désormais, il faut faire une demande préalable à la Direction des Territoires, DDT, avant toute « destruction d’éléments rocheux ». Un premier pas avant la prochaine mise en place d’arrêtés préfectoraux de protection de ces habitats naturels.
L’image peut paraître anodine mais, en réalité, elle est forte et symbolise tout le chemin parcouru. Ce jeudi 21 novembre 2019, les représentants des agriculteurs du Doubs, les porte-parole du Collectif pour les paysages du massif jurassien,* le Conservatoire botanique national de Franche-Comté étaient assis autour d’une même table pour « communiquer » ensemble sur cet « outil de paix social », selon l’expression de Gilles Benest de France Nature Environnement 25-90. A leur côté, Joël Mathurin, le préfet du Doubs, Christian Schwartz et Ludovic Paul, les responsables de la DDT qui ont oeuvré à l’émergence de cette « intelligence collective » et Béatrix Loizon, conseillère départementale du Conseil départemental du Doubs.