15 Sep

Campagne de pêche électrique sur le Doubs Franco-Suisse

Après la Loue à Cléron, c’est au tour du Doubs franco-suisse de se faire « ausculter ». Pour se rendre compte précisement de l’état du Doubs franco-suisse, l’Onema et les autorités suisses organisent à partir de samedi 17 septembre une pêche électrique sur six tronçons de la rivière. Cette pêche électrique prendra comme élement de comparaison, une pêche réalisée en 2004. Chaque tronçon mesure entre 100 et 150 mètres et il y en a deux sur le canton de Neuchâtel, deux sur le secteur français et deux sur le canton du Jura. Les résultats seront connus dans au moins deux mois.

Des avancées pour le Doubs franco-suisse

Comme prévu, Suisses et Français se sont retrouvés à Délémont à l’initiative de nos compatriotes hélvétiques pour faire le point sur l’état de santé du Doubs. Une réunion organisée par Philippe receveur, ministre de la République et du canton du Jura. Les maires de Goumois, de Charmauvillers, des représentants de la société de pêche la Franco-Suisse et le sénateur Martial Bourquin se sont rendus à cette réunion.
Le canton du Jura devrait se doter prochainement d’une centrale de mesures en continue pour mieux analyser la qualité de l’eau dans le Doubs. Une méthode que les membres du collectif SOS Loue et rivières comtoises aimeraient voir utiliser pour la Loue. D’après les participants, il y a une vraie prise de conscience du canton du Jura pour améliorer la situation; une nouvelle réglementation plus contraignante est à l’étude pour notamment éloigner l’épandage et le traitement du bois de la proximité de la rivière.
Reste un important point de blocage : l’activité hydraulique sur le Doubs. Les administrations suisses concernées par l’industrie hydraulique ne participaient pas à cette réunion. Les lâchers d’eau trop intempestifs sont nuisibles au bon état des poissons mais c’est aussi une activité économique à préserver . D’autant plus, qu’avec l’abandon progressif du nucléaire, les Suisses vont certainement utiliser plus ce type d’énergie. Le projet de rendre étanche le lit de la rivière La Ronde pour mettre en place une station de turbinage à la Chaux-de-Fonds (canton de Neuchâtel) inquiètent les Français et le canton voisin du Jura.

10 Sep

Le sénateur Martial Bourquin interpelle le gouvernement sur les rivières comtoises.

Le sénateur du Doubs (socialiste) et maire d’Audincourt Martial Bourquin vient de poser une question écrite au gouvernement. Voici l’intégralité de ce texte « M. Martial Bourquin attire l’attention de Mme la ministre de l’écologie, du développement durable, des transports et du logement sur la nécessaire intervention de son ministère pour la gestion de la pollution des rivières du Doubs. Suite à un courrier daté du 13 juillet 2011, dans lequel il lui faisait part de ses inquiétudes quant à la surmortalité piscicole dans les rivières comtoises, madame la ministre lui indiquait que ses services allaient étudier les éléments de ce dossier. Il souhaite lui indiquer qu’une réunion est organisée par M. Philippe Receveur, ministre de la République et du Canton du Jura, département de l’économie et de l’équipement, le jeudi 15 septembre 2011 afin d’évoquer ce problème de pollution des rivières comtoises et suisses. Outre les différents éléments déjà présentés dans le courrier, une récente décision de mettre en place une station de turbinage à la Chaux-de-Fonds (Suisse) ainsi que de rendre étanche le lit de la rivière la Ronde suscite de nombreuses questions. En effet, les eaux vont donc rejoindre le Doubs sans avoir bénéficié du filtrage naturel que représentait jusqu’à présent leur infiltration dans le sol karstique. En tenant compte de ces nouveaux éléments, il lui demande de constater le caractère urgent d’une implication des services de son ministère afin que ce grave problème de pollution soit géré par les États suisse et français. »

Le ministère de l’Ecologie et du développement durable n’a pas encore répondu à cette question écrite.

Les conséquences financières de la désaffection des pêcheurs

A une semaine de la fermeture de la pêche à la truite, nous avons voulu rencontrer trois acteurs de la pêche dans la vallée de la Loue. Tous confirment ce que nous évoquions dans le billet du mois de juillet. Cette saison, les pêcheurs n’ont pas pris leurs cartes de pêche. Certains pour préserver les poissons, d’autres n’appréciant guère l’arrêté préfectoral ordonnant la pratique du no kill. Quoi qu’il en soit, les conséquences financières sont importantes pour les sociétés de pêche et les parcours privés. Pour tourner notre reportage, nous sommes allés à Ornans, Cléron et Rurey.

21 Juil

Chute des ventes des cartes de pêche pour l’Amicale de la Haute-Loue

Les chiffres sont éloquents : Cette saison, la société de pêche d’Ornans n’a vendu que 10% des cartes de pêche par rapport aux autres années. L’amicale de la Haute-Loue vend d’habitude entre 850 et 900 cartes par an dont 300 annuelles. A la mi-juillet, la société de pêche n’a vendu que 40 cartes annuelles et 50 journalières. Le président Michel Guyot compte sur les réserves financières de l’Amicale pour passer cette période difficile. Le parcours sera aussi diminué de 800 mètres lors de la prochaine saison; en ne louant plus une petite partie du parcours, cela fait aussi des économies. Il restera aux pêcheurs un peu moins de 6 kilomètres entre Syratu et Notre dame du Chêne en aval. Un parcours qui devrait séduire les amateurs car il y a des poissons !! C’est le nouveau paradoxe de la Loue. Certes, la Loue est loin d’être sauvée et ses admirateurs attendent toujours des mesures concrètes pour améliorer son état mais, cet été, il y a matière à pêcher même si on est loin des populations des belles années ( D’après le bilan présenté en juillet par le syndicat mixte de le Loue, la truite a fortement regressé et l’ombre commun a presque disparu dans la partie basse de la Loue).

   A Ornans, l’amicale avait choisi de lâcher 200 kilos de truites Arc en Ciel à l’ouverture. Aujourd’hui, d’après Michel Guyot, 80% des truites Arc en Ciel sont toujours dans la Loue. Faute de pêcheurs. L’arrêté de la préfecture du Doubs imposant le no kill joue également.  « Normalement, en un ou deux week-ends de pêche, il n’ y a plus rien, précise le président. Mais ces truites Arc en Ciel ne se reproduisent pas et elles risquent de nuire plus tard à la reproduction des truites Fario ». Une fois de plus, l’équilibre est fragile.
Le pêcheur -blogeur Nicolas Germain confirme l’intérêt de pêcher cet été. Sur son blog, il raconte avec talent sa belle journée de pêche chez les Sansonnens. J’ai aussi contacté Pierre Braems du lodge de la Piquette à Rurey. Sa saison est catastrophique, il y a de quoi se faire plaisir mais personne ne vient : une poignée de pêcheurs satisfaits de leur séjour en début de saison et actuellement plus un seul client. Pierre Braems espère que les amateurs de pêche à la mouche viendront en septembre… Mais encore faut-il qu’ils sachent que tout n’est pas perdu pour la Loue.

26 juin 2011 :La vallée de la Loue, vedette d’un télé-film

 J’étais curieuse ! Je voulais voir comment un cinéaste pouvait mettre en images la vallée de la Loue… Mercredi 22 juin, j’avais donc réservé ma soirée pour regarder les deux premiers épisodes du « Repère de la Vouivre » sur France 2. Déjà, la veille, j’avais souri en écoutant l’équipe de Stéphane Bern sur France Inter. Rufus et Jean-Marc Barr étaient les invités du Fou du Roi. Vue de Paris, la vallée de la Loue paraît bien mystérieuse… Interrogé sur les conditions de tournage dans cette vallée, Jean-Marc Barr s’enthousiasme « J’ai adoré tourner dans la vallée de la Loue ». Retourneriez-vous en vacances là-bas ?….Jean-Marc  esquive « C’est trés humide!! ». Confirmation lors des toutes premières images du télé-film : il tombe des trombes d’eau dans les rues d’un village. Toujours dans la même émission, j’apprends que Rufus a suivi un stage pour apprendre à faire des mouches et à pêcher avec. Là , je lance un appel aux lecteurs de ce blog : Rufus savait-il s’y prendre comme un pro? Il paraît qu’il faut marcher dans la rivière comme un héron ?

Et le film dans tout cela? La Vouivre est le « fond culturel » de cette intrigue policière qui ressemble fort au scénario de Poupoupidou, un film tourné à Mouthe. Le scénario est cosigné par un Franc-Comtois Eric Verat. C’est l’histoire d’un journaliste qui revient dans sa vallée natale et qui entreprend une enquête sur des morts suspectes. Tous les cadavres sont retrouvés au bord de la Loue ! Les deux prochains épisodes sont programmés mercredi 29 juin; si il n’y avait pas la vallée de la Loue en vedette, je n’aurai pas regarder la suite.
Le tournage a eu lieu en juin et juillet 2010, il devait certainement avoir beaucoup plu, la source de la Loue, la rivière sont resplendissantes. Dans la famille du héros interprété par Jean-Marc Barr, la pêche c’est sacré, il y a des clients qui viennent du bout du monde pour pêcher dans ce petit coin de paradis et on mange des truites de la rivière….Bon, là le scénario aurait pu être un peu plus actualisé !!

30 Mai

27 mai 2011 : les explications de la DDT à propos des resctriction de Navigations sur la Loue

Nos confrères Stéphanie Bourgeot et Jean-Pierre Belon sont allés au bord de la Loue avec Cyril Gaudot, chef du service gestion des milieux naturels de la Direction Départementale des Territoires du Doubs . A Scey-Maisières et Ornans, ils ont pu constater le faible débit de la rivière classée première catégorie. D’où les mesures prises par la préfecture du Doubs pour tenter de protéger la faune de la Loue.

27 Mai

26 mai 2011 :Les restrictions de navigation sur la Loue

La préfecture du Doubs vient d’annoncer que certaines activités de loisirs dans la loue sont interdites ou réglementées en raison du faible niveau d’eau actuel.
Déjà, le 29 avril dernier, un arrêté de restriction d’usage de l’eau a été pris car la préfecture rappelle qu’il n’est tombé en moyenne que la moitié des précipitations d’une année normale depuis janvier 2011.
Pour connaître les restrictions qui s’appliquent à la Loue, voici un numéro de téléphone mis en place par la Direction Départementale des Territoires du Doubs :

03 81 65 62 58

Depuis le 17 mai dernier à Vuillafans, le débit de la Loue est passé en dessous de 4 m3/s. Cela implique les resctrictions suivantes entre Mouthier-Haute-Pierre (point d’embarquement en amont immédiat du barrage de l’ancienne usine à Faux) et le pont Quingey :
« *Le raft, la nage en eau vive, l’utilisation de radeaux, embarcations de fortunes et embarcations à moteur sont interdits.
*La pratique du canoë et du kayak est autorisée de 10 à 18 h uniquement sur les quatre secteurs suivants :
-à VUILLAFANS, entre le point d’embarquement situé à l’amont du barrage de Bersaillin et le barrage Pasteur,
-entre le point d’embarquement de MONTGESOYE et le barrage Rivex à ORNANS,
-entre le pont dit de « Châtillon » (commune de RUREY) et le pont de CHENECEY–BUILLON,
-entre la queue de la retenue de QUINGEY  (au droit du bourg de CHOUZELOT) et le pont de QUINGEY.
*La baignade et les autres activités récréatives sont autorisées sur les quatre secteurs sus-mentionnés sauf s’il existe une réglementation communale contraire. »