C’est dit , le Doubs dans sa portion franco-suisse dans les environs de Goumois est en mauvais état. L’objectif de « bon état » demandé par la directive européenne sur l’eau ne devrait être atteind qu’en 2021 voire même plus tard nous a expliqué Pascale Humbert, responsable de la direction départementale des territoires. Les résultats des analyses réalisées à la suite de la mortalité de poissons sur le Doubs Franco-Suisse début janvier ne font que confirmer ce triste constat. Les mycoses constatées sur les truites sont dues à un parasitisme courant en cette période de l’année. En revanche, les scientifiques ont remarqué une anomalie : des vers parasites, des nématodes ont été retrouvés dans la vessie des poissons analysés. Des cyanobactéries ont été repérées de façon significative dans les substrats ; il ne s’agit pas de l’espèce impliquée dans la pollution de la Loue du printemps dernier. Ces cyanobactéries ne sont pas les seules à être présentes dans les microalgues. Enfin, aucune trace de cyanobactéries n’a été repérée dans l’eau. C’est la mauvaise qualité de l’eau qui est à l’origine de cette nouvelle mortalité de poissons.
Les services de l’Etat souligne que cette « nouvelle alerte » renvoie à la mauvaise qualité de l’eau pour cette portion du Doubs, pourtant longtemps réputé pour ses parcours de pêche. La gestion des barrages hydro-électriques est aussi responsable de ces problèmes. Des actions de fond doivent être entreprises avec les Suisses.
Les associations de pêche ont décidé de ne pas suspendre les cartes de pêche et prochainement une réunion d’information sera organisée en sous-préfecture de Montbéliard avec les représentants franco-suisses, les associations de pêcheurs et les élus.
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