07 Jan

Alerte sur les truites du Doubs franco-suisse

Normal
0
21

false
false
false

MicrosoftInternetExplorer4

st1:*{behavior:url(#ieooui) }


/* Style Definitions */
table.MsoNormalTable
{mso-style-name: »Tableau Normal »;
mso-tstyle-rowband-size:0;
mso-tstyle-colband-size:0;
mso-style-noshow:yes;
mso-style-parent: » »;
mso-padding-alt:0cm 5.4pt 0cm 5.4pt;
mso-para-margin:0cm;
mso-para-margin-bottom:.0001pt;
mso-pagination:widow-orphan;
font-size:10.0pt;
font-family: »Times New Roman »;
mso-ansi-language:#0400;
mso-fareast-language:#0400;
mso-bidi-language:#0400;}

Le pêcheur jurassien Nicolas Germain ne décolère pas. Mercredi 5 janvier, il  publie sur son blog les photos qu’il a prises le long du Doubs à la frontière franco-suisse près de Goumois. Les truites photographiées sont atteintes de mycoses, elles sont faibles ou mortes. D’autres pêcheurs alertent Patrice Malavauxle garde pêche de l’association de pêche locale. Pour eux, le constat est accablant. Nicolas Germain précise sur son

blog :

« Sur le secteur aval, rive gauche, depuis la pointe aval de l’île située en aval du Lieu Dit La Forge, jusqu’au barrage du Moulin du Plain, soit une distance de 2250 mètres environ, de 8 h30 à 11h45. 24 truites malades, 18 mortes 12 truites d’apparence saine ont été vu. L’ensemble des truites malades ou mortes observées mesuraient entre 25-30 et 40 cm. La partie la plus touchée étant le calme s’étendant jusqu’au barrage du Plain ».

Ce même jour , les agents de l’ONEMA viennent faire des prélèvements pour vérifier si les poissons sont victimes des cyano-bactéries comme au printemps dernier. Les analyses sont en cours. Bien sûr, le mauvais état des rivières est une fois de plus pointé du doigt mais il faut replacer dans son contexte annuel ces mortalités. Mickaël Prochazka, responsable départemental de l’ONEMA, insiste sur ce point. Et, Thomas Perrine, de la fédération de pêche du Doubs, rappelle qu’à cette époque de l’année ce type de maladies est normal. En ce moment, les truites se reproduisent, elles se blessent en faisant leur nid et attrape ainsi des mycoses. Mais ce phénomène est aggravé par la mauvaise qualité des eaux. Et c’est ce mauvais état des rivières que dénonce une fois de plus le collectif SOS Loue et Rivières comtoises.