Il n’y a pas UNE gastronomie italienne mais bien des cuisines de région, toutes différentes et très identitaires, tous les gourmets, amoureux de la cuisine italienne et les chefs vous le diront ! C’est au détour d’une rue à Paris que mon repas de midi c’est terminé en coup de foudre, non pas à Manhattan, mais rue Bachaumont dans le 2ème, face à une assiette de Mozzarella dégustée au Mozzato : Le restaurant ou plutôt le temple de la Mozzarella.
La « mozza« , c’est toute une histoire…c’est l’Italie. Tout commence par une rencontre dans le Sud de la France, entre deux amoureux de l’Italie. Après de nombreuses virées en « Dolce vita » cela va de soi, aux quatre coins de la Botte, nos baroudeurs découvrent également les bonnes tables et très vite, se trouvent une passion commune pour la mozzarella. Un produit noble, à la typicité singulière. Dont le savoir-faire mérite qu’on le valorise au-delà des frontières régionales.
Samir et Soraya réduisent le terroir de leurs dégustations à la Campanie parce qu’il est là le berceau de la vraie mozzarella de bufflonne… et aux Pouilles bien sûr, pour sa Burrata si crémeuse. Mais c’est une rencontre qui force le déclic : Cosimo, producteur dans le petit village de Battipaglia, dont la laiterie familiale réunit autour d’une même passion plusieurs générations et un folklore qui émeut encore le duo passionné du concept Mozzato. Un personnage entier qui, aujourd’hui, ne consent à fournir que Mozzato… et le Palais de l’Elysée.
Nos deux passionnés provoquent les rencontres, les amitiés, la confiance jusqu’à obtenir des secrets bien gardés. Comme ces recettes transmises de mères en fils : celle de la sorrentina d’un petit restaurant de Senza, un village perché dans la montagne ou encore celle du millefeuille de courgettes partagée par une Mamma d’Andria, dans Les Pouilles…
Mozzato se veut bien plus qu’un simple comptoir à mozzas, c’est aussi une table-hommage aux différentes façons de déguster ce morceau du patrimoine sud-italien et de découvrir les nombreuses déclinaisons de ce produit, car il n’existe pas une mozzarella mais des mozzarellas. Ici tout est fait maison, la focaccia (pain historiquement lié à la pizza version salée de notre fougasse), les desserts avec notamment un Tiramisu à faire pleurer de plaisir un parrain de la Mafia…. La carte des vins est généreuse comme le sont les propriétaires lorsqu’ils vous parlent de leur cuisine et vous conseillent sur leurs plats ou leurs accords mets et vins.
La déco néo-vintage est 100% artisans (plafonniers réalisés à la main, lettring signé Etienne Renard, bar commandé à l’un des derniers étainiers français…), plus la cuisine et l’accueil tout ici laisse la place à l’humain, à l’amour des belles et bonnes choses, fait qu’ici on se sent bien : un cocooning chic et dynamique.
La carte est volontairement courte et accessible aux prix raisonnables : assiettes de découverte, 4 plats de pâtes, 3 bruschettas et 2 foccacias…..et surtout Buon appetito !!!!