Le directeur général de la Ligue de football professionnel, Didier Quillot, a pris lundi à bras le corps le problème des pelouses infectées par un champignon, qui concerne plusieurs clubs de Ligue 1 à qui il a sommé de trouver une « solution rapide ». Des sanctions sont à prévoir.
En dernier recours, « la possibilité d’établir des sanctions financières » a été évoquée par la LFP. « Mais je n’ai aucun doute concernant le consensus chez nos patrons de clubs sur la nécessité d’avoir une bonne pelouse », a affirmé M. Quillot. « Pour la 7e journée, qui s’est déroulée ce week-end, trois pelouses, celles de Bastia, Bordeaux et Montpellier, n’étaient pas de la qualité nécessaire pour produire le spectacle que l’on veut produire en L1 », a constaté M. Quillot lors d’une conférence de presse téléphonique.
Aussi, a-t-il évoqué quatre initiatives déjà prises par l’instance pour tenter de vite éradiquer le problème. « J’ai écrit aux trois présidents de clubs concernés, en leur demandant de proposer une solution rapide, en discutant avec le propriétaire du stade, quand ils ne le sont pas eux-mêmes. On veut de leur part un plan d’action rapide », a-t-il d’abord expliqué.
Ni les clubs de Bastia, de Bordeaux et de Montpellier ne sont propriétaires des stades dans lesquels ils évoluent.
M. Quillot a ensuite annoncé qu’une commission dite « surface de jeu » se tiendra mercredi à la Ligue. Elle doit rassembler « trois ingénieurs agronomes et des représentants de chaque club, afin de travailler à un traitement fongicide pour lutter contre le pythium », le champignon qui détériore les pelouses.
Autre rendez-vous, le 6 octobre à Lyon, où aura lieu un séminaire au Parc OL avec tous les référents pelouse des clubs de L1 et de L2, avec pour ordre du jour « la gestion climatique d’une surface de jeu ». L’apparition du pythium est « due à l’addition d’une forte chaleur à l’humidité », selon les ingénieurs agronomes consultés par la Ligue.
Enfin, lors du dernier bureau du conseil d’administration, « nous avons décidé de modifier le critère pelouse dans les licences clubs ». « Il faudra des propositions significatives pour donner un poids plus important à la qualité des pelouses », a dit le patron de la LFP, précisant que cela interviendrait « d’ici la fin de l’année » et « ne s’appliquerait donc pas pour cette saison ma