Bastia, dernier du classement, a remporté sa première victoire en 2017 en s’imposant ce samedi 8 avril sur le terrain de Dijon (2-1), à l’occasion d’un
match de la 32e journée de Ligue 1 opposant deux clubs directement menacés par la relégation. 
Une mauvaise opération sur tous les tableaux pour une sale soirée. Une défaite très inquiétante sur le contenu face à un concurrent direct et des résultats défavorables, voilà comment les Dijonnais ont plongé à la 19ème place ce soir après une défaite face à Bastia (1-2). L’équipe corse, qui n’avait plus gagné depuis le 17 décembre à l’occasion d’un déplacement à Rennes (2-1), revient à un point de Dijon (19e), désormais relégable après la victoire de Lorient à Lyon (4-1). Le club insulaire a ainsi connu sa première victoire depuis la prise de fonction de l’entraîneur portugais Rui Almeida.
Les Bastiais, qui ont affiché beaucoup plus de détermination et d’envie que les Dijonnais, ont ouvert le score grâce à une reprise aux six mètres d’Enzo Crivelli, auteur de son huitième but de la saison (0-1, 16). Le milieu et capitaine Yannick Cahuzac, totalement esseulé au point de penalty pour reprendre de la tête un coup-franc d’Axel Ngando repoussé par la barre (1-2, 58) a redonné l’avantage au Sporting en seconde période.
Entre-temps, Dijon, la plupart du temps hors-sujet, avait égalisé par Pierre Lees-Melou qui reprenait de la tête un centre de Fouad Chafik (1-1, 28). Trop peu dangereux en seconde période, hormis sur une reprise acrobatique de Frédéric Sammaritano (68), les Dijonnais ont subi face à leurs rivaux du jour leur troisième défaite consécutive à domicile, alors qu’ils devront se déplacer sur la pelouse du leader monégasque le 15 avril, pour la prochaine journée de championnat.
Les réactions :
Pierre-Lees Melou : « On a fait un très mauvais match »
Réac Lees-Melou après DFCO-Bastia
Cédric Varrault : « Il faudra se racheter »
Varrault après DFCO-Bastia
Yannick Cahuzac : « On a montré qu’on avait des valeurs »
Olivier Dall’Oglio :
Je suis très déçu par ce résultat. De plus, les autres résultats ne nous sont pas favorables. On a été trop brouillons, pas assez concentrés. Ce manque de rigueur coûte cher. Certains de mes joueurs étaient peut-être paralysés par l’enjeu. Le metier de footballeur, ce n’est pas une demi-saison. Et je suis persuadé que maintenant que nous sommes relégables, ils vont se libérer. Notre mantien ne passera que par le collectif. Il reste encore six matches à jouer, dont trois à domicile. Il faudra les honorer. Nous ne sommes pas condamnés.
