Smart, en anglais, veut dire « intelligent ». Les objets connectés « plus communicants qu’intelligents » a-t-on pu entendre récemment dans Softpower sont l’un des fer de lance de cette transformation de nos usages, notre économie, notre manière de produire, consommer, échanger. Aussi notre consommation d’énergie deviendra économe grâce aux smart grids, dans des villes elles-mêmes élevées au rang d’une smart-city, berceau d’entreprises innovantes, dynamiques, à taille humaine.
Cette intelligence ne peut se limiter à la sphère technologique, même si clouds, grids etweb 2.0 web-cube nous aident beaucoup. D’où l’idée de ce blog. Soyons smart, comme un défi collectif à relever. Soyons suffisement smarts pour ne laisser personne sur le bord du chemin.
L’homme, ou disons les usages, sont pour une fois au centre de cette transition. Il doit adopter la domotique, faire bon usage, c’est le cas de le dire, des compteurs dits « intelligents » qu’ERDF -ou un concurrent- va lui installer au prix fort.
La transition énergétique, des transports fluides et économes, notre vie connectée met l’homme au coeur de l’action. Cette économie du « co » en est l’expression. L’auto-partage, la co-décision, la co-construction induisent des rapports sociaux différents.
La vraie révolution est peut-être là, mettant la révolution industrielle – qui a mis les hommes en compétition – dans notre rétroviseur. Smart, utilisé souvent dans notre français des Trente Glorieuses, est synonyme de « sympa », de « poli », de « sociable ». « J’suis smart » pourrions-nous chanter sur un air de Boris Vian.
C’est pour que les gens qui nous entourent ne soient pas dépossédés de cette promesse que ce blog existe. Pour être un -modeste- trait d’union entre cette transformation technologique, économique mais aussi sociale, et nos lecteurs.
Mais qui suis-je, pour vous dire tout ça ?
Ce blog est tenu par Stéphane Grammont, alias @stefsg sur Twitter, responsable des éditions numériques à France3 Bretagne. Depuis 2001, j’ai suivi l’actualité portant sur l’innovation, l’enseignement supérieur, les TIC, pour le JT, tout en développant l’activité numérique en parallèle.
A titre personnel, je suis vice-président de l’association rennaise BUG, agissant sur la transformation sociale via les questions numérique, co-fondatrice de la Cantine Numérique, du Fab Lab de Rennes et acteur de la French Tech Rennes.