05 Fév

Teresa Kaufman, la photographe hors sentiers battus

Il y a 40 ans, cette américaine est tombée amoureuse de Chamonix.

Depuis 2011, Teresa Kaufman propose des promenades photos dans le Massif du Mont Blanc. Oubliez le Mont Blanc, la Mer de Glace ou l’Aiguille du Midi. Cette photographe autodidacte vous entraîne dans l’inconnu… à dix minutes du centre de Chamonix.

07 Nov

Quelle poubelle cette mer de glace !

Honnêtement, j’ai été choquée.

mer de glace

Sur la partie haute de la mer de glace (sous les séracs et le refuge du requin), le glacier est un dépotoir à ciel ouvert. Les principaux déchets proviennent de l’ancienne remontée mécanique d’Hellbronner, abandonnée depuis 40 ans et véhiculée saison après saison par le glacier. Mais on retrouve aussi des vestiges beaucoup plus récents comme les restes de repas ou les canettes balancés par les skieurs qui chaque année descendent la mer de glace.

Depuis 10 ans, la mer de glace est donc nettoyée une fois par an. Cette grosse opération est pilotée par l’entreprise Lafuma en partenariat avec la mairie de Chamonix, la Compagnie du Mont-Blanc, le Club Alpin, l’armée, l’UCPA ou encore l’association Mountain Riders.

En septembre cette année, les nettoyeurs ont ramassé 4 tonnes de déchets, portant à 20 tonnes la somme de détritus collectées et héliportées dans la vallée depuis la première opération de nettoyage. Mais on peut espérer un amélioration de la situation : il y a de moins en moins de déchets sur le bas du glacier (la partie la plus fréquentée). Y aurait-il une prise de conscience que la montagne n’est pas une poubelle ?

08 Mai

Girls to the top : deux filles vers les sommets

Elles n’ont peur de rien, et surtout pas de la montagne.

Toutes les deux sont filles de guide. L’une vient de l’Oisans, l’autre de Chamonix. Ensemble, Clémentine Junique et Alice Grenier ont créé « Girls to the top« , une association dont l’objectif est la rencontre sportive avec des femmes d’autres continents.

alice et clementine

Ces deux sportives de 23 ans reviennent d’Inde où elles ont skié avec Annchal Takour, une athlète de haut niveau de ce pays.

photo inde

Prochainement elles repartiront faire de l’escalade avec des chinoises, puis termineront leur périple en grimpant sur des sommets népalais, toujours avec des sportives locales.

 De cette aventure sortira un film et surtout un message : les filles, osons réaliser nos rêves les plus fous, osons partir en montagne…

 

 

03 Avr

Les Piolets d’or consacre Ueli Steck

L’alpiniste suisse Ueli Steck, 37 ans, a été récompensé samedi à Chamonix (Haute-Savoie) d’un piolet d’or pour l’ascension de la face sud de l’Annapurna (8.091 m) au Népal en 28 heures en solitaire par une voie extrêmement difficile. « Grimpant de nuit pour profiter des bonnes conditions de gel », Ueli Steck a terminé « cette voie légendaire en un solo étonnant, les 8 et 9 octobre 2013, en 28 heures aller-retour », souligne l’organisation des Piolets d’or.

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Le piolet d’or a aussi a été attribué à Raphael Slawinski et Ian Welsted (Canada) pour l’ascension du K6 West, (7. 040 m) au Pakistan, en cinq jours le 29 juillet 2013.

27 Jan

Ouverture hivernale du refuge de Loriaz

Qu’on se le dise : désormais les amateurs d’altitude peuvent se désaltérer ou casser la croûte attablés face à l’un des plus beaux paysages des Alpes.

montée ski

Une nouvelle gardienne, Valéry Poliart, vient de reprendre le refuge de Loriaz situé à 2000 mètre d’altitude au-dessus de Vallorcine, en Haute-Savoie. Depuis fin décembre, elle propose gîte et couvert aux randonneurs à ski ou à raquettes.

terrasse refuge

Malgré la très forte fréquentation de vacanciers en hiver dans la vallée de Chamonix, il n’y avait pas jusqu’à cette fin décembre de refuge gardé pour les accueillir. Mais la situation vient de changer. Aux beaux jours, cet ancien alpage communautaire constitué de petites étables au toit pointu ne désemplit pas, récompensant Valéry de tous ses efforts.

Un flocon vert pour la vallée de Chamonix

Ce « flocon vert » attribué par l’association Mountain Riders, c’est en quelque sorte la version montagne du fameux « pavillon bleu » qui récompense les plages les plus propres. Après la station de Villars en Suisse et celle des Rousses dans le Jura, la Communauté de Communes de Chamonix est le troisième site à recevoir ce nouveau label.

chamonix

31 critères

Le flocon vert a pour vocation de mettre en avant les actions des territoires de montagne qui se mobilisent en faveur du développement durable. Pour arriver à le décrocher, les stations candidates doivent remplir au minimum 31 critères piochés dans 8 thématiques : Gouvernance, Transport, Energie, Aménagement, Eau, Déchets et Social.

 Le choix de la vallée de Chamonix

Selon Mountain Riders, la vallée de Chamonix mène depuis plusieurs années des actions pionnières et durables sur les questions environnementales et sociales. Deux actions phares sont particulièrement saluées : la libre circulation dans les transports depuis 2005 et la démarche volontaire de Plan Climat Energie Territorial depuis Février 2009 (objectif : réduction des émissions de gaz à effet de serre).

Paradoxe

De nombreuses voix dont celles de l’ARSMB (association pour le respect du site du mont blanc) ont soulevé le paradoxe d’attribuer ce flocon vert à l’une des vallées les plus polluées de France. Mais pour Mountain Riders, cette pollution ne relève pas des compétence des communes de la vallée mais d’une politique nationale pas vraiment décidée à réduire le nombre de camions sous le tunnel du Mont Blanc.

10 Juin

Le futur du Mont-Blanc porté à la connaissance de tous

Quel aspect aura le Mont-Blanc en 2100? Quelle faune peuplera l’espace? Comment se portera la flore? Autant de réponses apportées par une toute nouvelle plate-forme internet intitulée « L’Atlas scientifique du Mont-Blanc », mise en ligne lundi 27 mai par le CREA de Chamonix.

Reportage. Le Créa de Chamonix présente un projet hors du commun. Le tout nouveau site internet atlasmontblanc.org offre la possibilité à chacun de découvrir l’évolution, sous un angle scientifique, du massif du Mont-Blanc. L’idée consiste à mettre en commun toutes les études réalisées, ou en cours de réalisation, sur l’évolution du climat, de la flore et des glaciers d’un massif montagneux. Anne Delestrade, directrice du Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d’Altitude, défend un projet unique en son genre.