10 Juin

L’écosystème alpin observé à la loupe

Installés dans l’ancien chalet d’expérimentation du grand explorateur Joseph Vallot, des chercheurs poursuivent la tradition des scientifiques qui ont conquis le Mont-Blanc. Mais le Centre de Recherche sur les Ecosystèmes en Altitude risque de perdre ses murs.

Reportage. C’est la science qui a poussé les premiers conquérants du Mont-Blanc. Les savants Paccard et De Saussure furent les pionniers en 1786 et 87.

Un siècle plus tard, Joseph Valllot  leur emboîte le pas. Ce génial touche-à-tout, à la fois botaniste, géologue et cartographe, fait construire, en 1890, un refuge-observatoire près du sommet du Mont-Blanc. L’Observatoire Vallot est célèbre et toujours utilisé pour des expériences mais c’est dans un autre chalet plus petit que le savant avait fait construire près de sa maison à Chamonix, que le CREA a élu domicile.

Les chercheurs y étudient l’impact du changement climatique sur la flore et la faune des Alpes. Un réseau d’observateurs transmet les variations saisonnières dans les Alpes et d’autres massifs. Pluie, neige ou glaciers, les relevés les plus anciens complètent le tableau. Ce qui permet de simuler les évolutions futures, comme l’essor de la forêt en altitude ou encore la progression de la myrtille dans son milieu naturel.

Ces travaux au long cours feront d’ici peu l’objet d’une publication avec la parution d’un Atlas du Mont-Blanc. A cette occasion, le CREA espère mobiliser contre la mise en vente par l’Etat, propriétaire des lieux, du vieux chalet de l’Observatoire.

Le futur du Mont-Blanc porté à la connaissance de tous

Quel aspect aura le Mont-Blanc en 2100? Quelle faune peuplera l’espace? Comment se portera la flore? Autant de réponses apportées par une toute nouvelle plate-forme internet intitulée « L’Atlas scientifique du Mont-Blanc », mise en ligne lundi 27 mai par le CREA de Chamonix.

Reportage. Le Créa de Chamonix présente un projet hors du commun. Le tout nouveau site internet atlasmontblanc.org offre la possibilité à chacun de découvrir l’évolution, sous un angle scientifique, du massif du Mont-Blanc. L’idée consiste à mettre en commun toutes les études réalisées, ou en cours de réalisation, sur l’évolution du climat, de la flore et des glaciers d’un massif montagneux. Anne Delestrade, directrice du Centre de Recherches sur les Ecosystèmes d’Altitude, défend un projet unique en son genre.

Ouverture de la pêche dans les lacs de montagne

Les lacs de montagne sont ouverts à la pêche depuis ce samedi 1er juin. Contrairement à la pêche en plaine, les lacs d’altitude sont interdits à cette pratique la moitié de l’année et, le reste du temps, les gardes pêche sont à pied d’oeuvre pour contrôler les prises.

Reportage. Lac de Chevril, en Savoie, à 1800 m d’altitude. Le jour d’ouverture de la pêche a toujours un petit parfum particulier pour les amateurs, mais ce samedi aux premières heures, il fallait aussi compter sur les gardes pêches, eux aussi de sortie pour s’assurer que les règles soient respectées.

Permis en bonne et due forme, quantité de poisson dans le panier, matériel utilisé, contenu du sac, tout est vérifié. Les règles sont strictes, un quota est fixé pour chaque pêcheur, pour permettre à tous d’en profiter. Ici, la truite et l’omble ne sont pas présents naturellement mais introduits chaque année à l’automne. Les réserves sont donc limitées.

Avec Silvia et Charles au refuge des Marches en Savoie

Silvia et Charles réalisent leur rêve en s’installant au refuge des Marches en Savoie. Ils sont désormais les nouveaux hôtes de ce refuge situé dans la vallée de la Maurienne, à 15 minutes du barrage de Bissorte.

« Les nouveaux gardiens Charles et Silvia, vous accueillent dans un refuge douillet équipé en couettes, oreillers et douche chaude, du début du mois de juin jusqu’à la mi-septembre » indique le nouveau site internet refugedesmarches.com, flambant neuf.

Les deux jeunes amoureux de la montagne se sont installés mercredi 5 juin dans le refuge des Marches, au coeur de la vallée de la Maurienne. Ils sont impatients de recevoir les premiers randonneurs.

21 Mai

Mont-Blanc : La miraculée de l’Aiguille Verte

Ce samedi 18 mai, Gaëlle Cavalié, une alpiniste de 21 ans, a été retrouvée par le PGHM de Chamonix après avoir passé 4 jours et 4 nuits dans un trou. Elle a eu beaucoup de chance et le reconnaît.

Sans cesse, elle naviguait entre peur et espoirs. « Je voulais revoir ma famille, c’est ça qui m’a fait tenir. Je voulais les revoir une fois pour leur faire un câlin », explique-t-elle.

12 Mar

Le pèlerinage des moines de l’Inde en Belledonne

Durant le mois d’octobre 2012, un petit groupe d’habitants de l’Himalaya tibétain a parcouru les Alpes, à la découverte des multiples aspects de notre vie au quotidien. A Arvillard en Isère, ils ont visité le centre bouddhiste Karma Ling.

Ils arrivent du Ladakh et du Zanskar, des régions nichées dans les montagnes du nord de l’Inde. Ils sont pour la plupart moines ou paysans, et n’ont que très rarement quitté leur village. Quel regard portent-t-il sur notre société ?

Le premier mot prononcé par l’un d’entre eux, Stanzin Chotak, c’est « nice people ». Et puis, le massif de Belledonne leur paraît bien vert, à coté de leur montagne aride, dénuée de végétation, sans un arbre.

Enfin, quelle n’a pas été leur surprise de découvrir que le Bouddhisme était pratiqué  aussi en France, très loin de l’Himalaya.