08 Avr

Le 8 avril 1974, à Chamalières, Valéry Giscard d’Estaing annonce sa candidature pour la présidence de la République

« Je m’adresse à vous, aujourd’hui, ici, dans cette mairie de la province d’Auvergne, pour vous dire que je suis candidat à la présidence de la République française« , c’est avec ces mots que Valéry Giscard d’Estaing a annoncé sa candidature à l’élection présidentielle de 1974. La scène s’est déroulée à Chamalières, le 8 avril 1974.

Je m’adresse à vous, aujourd’hui, ici, dans cette mairie de la province d’Auvergne, pour vous dire que je suis candidat à la présidence de la République française. – Valéry Giscard d’Estaing

Son fils, Louis, qui lui a succédé bien des années plus tard dans le fauteuil de maire de Chamalières explique que VGE avait choisi d’annoncer cette candidature depuis « un lieu qui soit au centre de la France« , « un lieu de proximité« . Il évoque « une initiative innovante » pour l’époque.

04 Jan

Le duo Desproges/Le Luron revisite les vœux de VGE en 1978

A l’occasion de cette nouvelle année qui débute, plongeons-nous dans les archives de la télévision française. En 1978, le duo Desproges-Le Luron présentait à sa manière les traditionnels vœux présidentiels. Grimé en Valéry Giscard d’Estaing, Thierry Le Luron répondait aux questions du « journaliste » Pierre Desproges. « Ne donnez pas aux téléspectateurs l’impression que le Président connaît les questions à l’avance, c’est faux, je ne connais que les réponses » lui dit le faux VGE.

Et à la question de savoir quelle maxime il conseillait aux Français de méditer, VGE/LE Luron répond qu’il « s’agit d’une maxime de Montaigne qui disait à peu près ceci : si haut que l’on soit assis, ce n’est jamais que sur son derrière« .

En fait, Michel de Montaigne, dans le chapitre 13 du Tome III (1588) de ses Essais, avait eu un langage un peu moins châtié et avait écrit: « Et sur le trône le plus élevé du monde, nous ne sommes encore assis que sur notre cul« .

A méditer…

Texte original de Montaigne

C’est une absoluë perfection, et comme divine, de sçavoir jouyr loyallement de son estre : Nous cherchons d’autres conditions, pour n’entendre l’usage des nostres : et sortons hors de nous, pour ne sçavoir quel il y faict. Si avons nous beau monter sur des eschasses, car sur des eschasses encores faut-il marcher de nos jambes. Et au plus eslevé throne du monde, si ne sommes nous assis, que sus nostre cul.

18 Oct

Certains se rêvent footballeurs, Valéry Giscard d’Estaing voulait être « sous-gouverneur de la Banque de France »

Le ministre de l'Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d'Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. - Photo AFP

Le ministre de l’Economie et des Finances et candidat à la présidence Valéry Giscard d’Estaing joue au football le 4 juin 1973 à Chamalières pendant la campagne électorale pour les présidentielles. – Photo AFP

Valéry Giscard d’Estaing parle peu. L’ancien chef de l’Etat a toutefois accordé un entretien à notre confrère Manuel Armand, publié dans l’Express du 16 octobre. VGE s’exprime sur ses liens avec l’Auvergne, de sa scolarité clermontoise à sa présidence du Conseil Régional. Continuer la lecture

24 Mai

Valéry Giscard d’Estaing a « survécu à une attaque de panda »

Etre chef de l’Etat n’est décidemment pas de tout repos. S’exprimant lors d’une conférence dans le Loir-et-Cher, mardi, Valéry Giscard d’Estaing a confié avoir « survécu à une attaque de panda » alors qu’il était à la tête du pays.

A l’époque, sa fille était étudiante vétérinaire et effectuait en stage au zoo de Vincennes (Val-de-Marne). Pour « montrer le courage du président de la république« , VGE a « voulu rentrer dans leur cage« . Les deux pandas, « très mignons« , avaient des allures de « peluches » explique l’ancien maire de Chamalières. Les deux nounours avaient été offerts quelques années plus tôt par la Chine au président Pompidou et n’avaient visiblement pas de quoi impressionner celui qui était alors le chef des armées et qui disposait des codes pour une attaque nucléaire.

N’écoutant donc que son « courage« , Valéry Giscard d’Estaing est entré dans l’enclos et « dans la seconde, un panda m’a sauté dessus » a-t-il raconté à Blois devant un public hilare. Il doit sa vie sauve au gardien à qui il avait un peu forcé la main pour l’ouverture de la cage.

31 Mai

Quel destin pour Louis sur la 3e circonscription du Puy-de-Dôme ?

Louis Giscard d’Estaing, seul député de droite du Puy-de-Dôme, gardera-t-il son siège au Palais Bourbon ? Avec le redécoupage de la troisième circonscription, également appelée Clermont-Montagne, le candidat UMP part un peu dans l’inconnu. Même si il est dans un fief de droite, qu’il est sur une circonscription détenue depuis 1988 par un Giscard d’Estaing, il devra convaincre des électeurs qui ont choisi le socialiste François Hollande au second tour de l’élection présidentielle. Un troisième mandat de Louis Giscard d’Estaing à l’Assemblée Nationale, Danièle Auroi n’en veut pas. La candidate Europe Ecologie-Les Verts se présente face au député sortant avec une autre étiquette, celle du Parti Socialiste. Cette circonscription fait, en effet, partie de l’accord conclu entre les deux formations politiques. Danièle Auroi pourra donc compter sur un électorat qui a fait majoritairement confiance à François Hollande il y a quelques semaines mais qui n’a accordé que 2,73% de ses voix à la candidate écologiste Eva Joly. La candidature d’une gauche à deux visages, reste à savoir lequel des deux les électeurs verront davantage.


Législatives 2012, les enjeux de la 3e… par France3Auvergne

Les autres candidats :

Michèle Aldon (NPA), Arnaud Beils (DVG), Claude Dufour (Lutte Ouvrière), Philippe Gorce (MRC), Marie-Christine Guibert (FN), Patricia Guilhot (Front de Gauche), Chantal Guillaumin (Le Trèfle), Stanislas Renié (Centre pour la France), Carole Saby (Alliance Ecologiste Indépendante), Gérard Weil (Objecteur de Croissance), Arnaud BEILS (Solidarité et Progrès)

26 Avr

Le 6 mai, Valéry Giscard d’Estaing votera pour Nicolas Sarkozy

Le Parisien-Aujourd'hui en France du 26/04/2012

Valéry Giscard d’Estaing votera en faveur de Nicolas Sarkozy au second tour de l’élection présidentielle. L’ancien chef de l’Etat (1974-1981) s’exprime dans les colonnes de nos confrères du Parisien-Aujourd’hui en France, aujourd’hui (26/04/2012). Très discret jusque là, l’ancien maire de Chamaières (63) et ancien président du Conseil Régional d’Auvergne, affirme préférer « une politique de redressement qui permettra à la France et aux Français de s’en sortir dans de meilleures conditions » à celle « de facilité qui nous conduirait à l’aventure (…) et nous ferait montrer du doigt par tous les experts ».

Quelques extraits de l’entretien

-Sur Nicolas Sarkozy

« Il a improvisé la fonction. Il y a eu des critiques que j’ai parfois partagées. Mais il a cherché à en tirer les leçons. Je suis sûr que c’est dans cet esprit qu’il exercerait un second quinquennat. »

-François Hollande

« La plupart des candidats ont une vision inexacte de la fonction présidentielle (…) Dans la profession de foi de François Hollande, on trouve trente-cinq fois le mot je. Il écrit par exemple : « Je ferai construire 2,5 millions de logements. » Mais le président de la République ne fait pas construire de logements ! »

-Le vote Front National

« Le phénomène important, c’est la fin de la diabolisation des électeurs du Front national. (…) Si François Hollande est élu au second tour, il le sera avec une partie non négligeable des voix recueillies par Marine Le Pen au premier tour. C’est une certitude mathématique qu’il ne pourra pas contester. »

-La gauche française

« Elle ne regarde pas le monde extérieur, reste dans la même rhétorique et vit, en partie, en dehors de la réalité. (…) Il est plus facile pour Nicolas Sarkozy de changer sa manière de gouverner que pour François Hollande de changer la manière démodée de penser du PS. »

Enfin, Valéry Giscard d’Estaing pense que le débat du 2 mai prochain peut être un moment important de l’entre deux tours et modifier la donne. « François Mitterrand pensait y avoir perdu l’élection de 1974 », se souvient l’ancien président de la République. François Mitterrand lui aurait confié : « Votre phrase, Vous n’avez pas le monopole du cœur, m’a déstabilisé, elle m’a coupé le souffle. Ce soir-là, j’ai perdu 300000 électeurs ».

La réaction de Jean Mallot (PS) sur Twitter

Premier à réagir parmi les hommes politiques auvergnats, ce matin, à la prise de position de VGE en faveur de Nicolas Sarkozy : Jean Mallot. Le député de l’Allier, et président du groupe socialiste au Conseil Régional d’Auvergne, s’est exprimé sur son compte twitter : « ce n’est pas bien de dire le contraire de ce qu’on pense, humm! » a-t-il écrit.

Retrouvez l’intégralité de l’entretien accordé par Valéry Giscard d’Estaing au journal Le Parisien-Aujourd’hui en France ici